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11/04/2020 11:37
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Nouvelle proposition à La consultation
Un principe : mettre la biodiversité au coeur de nos politiques d'aménagement du territoire
La crise actuelle a montré le rôle prépondérant de la biodiversité et de la Nature en général. Jouer sur un assemblage intelligent entre mécanismes intégratifs (faire de la protection de la biodiversité un enjeu prioritaire dans notre gestion des ressources naturelles) et ségrégatifs (augmentation de la part d’espaces en pleine naturalité, notamment au travers des aires protégées) constitue une solution pour le jour d'après. Mécanismes intégratifs : La biodiversité a un rôle central : elle est le moteur de la production de ressources et des services écosystémiques, encore plus en temps de crise climatique. Elle joue en effet un rôle essentiel dans les mécanismes de résiliences des écosystèmes. Cela implique de mettre en cohérence les politiques (nationales et régionales) et des les fonder sur un principe : la protection de la biodiversité. Cela implique également de mettre en place des modalités d'écoconditionnalité d'attribution des financements au projets et actions respectant ce principe. Mécanismes ségrégatifs : Les aires protégées ont démontré leur efficacité. Par exemple, lorsque les forêts sont en réserve naturelle, l’analyse des populations d’oiseaux communs montre une augmentation de 47% (Gellé et al. 2019) contre 1% toutes forêts confondues. Elles sont également considérés comme étant à ce jour un des outils les plus efficaces pour maintenir les capacités de résilience des écosystèmes face aux changements climatiques (cf. plan national d'adaptation au changement climatique). Augmenter le réseau d'espaces protégés (a minima 30% du territoire) et notamment la proportion d'espaces en pleine naturalité (a minima 10% du territoire) doit constituer un fil directeur dans les 5 prochaines années. GELLÉ A. 2019. Évaluation de l’effet du réseau des Réserves naturelles sur les tendances d’effectifs des populations d’oiseaux nicheurs communs en France métropolitaine sur les 15 dernières années, rapport de stage de master 2 Biodiversité, Écologie et Évolution, Sciences Sorbonne Université (Paris VI).
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