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09/04/2020 11:55
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09/04/2020 11:41
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Nouvelle proposition à La consultation
La seule hiérarchie acceptable est celle des compétences
Si on admet ce paradigme, l’échelle des salaires devrait être établie en fonction du niveau de formation des travailleurs et de leur efficacité évaluée en temps réel dans la fonction qu’ils doivent remplir sans aucune systématique d’ancienneté. Le tout pourrait alors se situer dans une échelle allant de 1 à 5 (de 24000€ à 120000€ annuel) avec un niveau 1 permettant de vivre dignement. Pour éviter les abus fréquents actuellement, les éventuelles primes ponctuelles ne devraient pas permettre de sortir de ces limites annuelles). Les écarts de salaire actuels sont absurdes car aucun cadre n’a plus de temps et de valeur travail supérieur à 5 fois ceux des ouvriers ou des infirmières qui prennent leur poste à 5h du matin. Le salaire de base à 2000€ permet de définir le SMIC horaire en fonction de la durée légale du temps de travail Cet état d’esprit qui légitimerait la formation tout au long de la vie et l’implication au travail permettrait à tout jeune bien formé et motivé de gagner plus qu’un senior faisant le choix de moins s’impliquer au travail et d’attendre tranquillement une retraite bien méritée. Avec la retraite universelle proposée plus loin, lever le pied avant la retraite avec une baisse de salaire ne serait pas un drame car à cet âge les enfants sont élevés et les emprunts sont remboursés. L’évaluation annuelle de l’efficacité dans le travail ne devrait, bien sûr, pas être confiée uniquement à ceux qui coordonnent le travail mais à des commissions paritaires issues de tirages au sort annuels parmi les évaluateurs et les évalués de manière à tenir compte de la pénibilité du travail, des handicaps et des inévitables incidents de la vie. Les syndicats qui défendent bec et ongles le maintien des sacro-saints avantages acquis raisonnent comme des moules agrippées à leur bouchots car si on veut un jour réussir à aplanir les inégalités salariales, sans mettre en péril les grands équilibres financiers, il faudra bien accepter de baisser les hauts salaires pour pouvoir augmenter les petits. Dans le merveilleux système actuel, une augmentation « égalitaire » de 10% augmente les différentiels salariaux de 10% car un salaire de 1000€ passe à 1100€ alors qu’un salaire de 20 000€ passe à 22 000€ et les imbéciles sont heureux. Etonnant non !... On me rétorquera qu’avec un tel système les « talents » quitteront la France : oui les gourdiflots chasseurs de prime partiront et finiront peut-être dans les prisons étrangères mais les vais talents, enfants du pays des lumières, resteront. Est-il normal que des joueurs de ballon rond qui s’enrichissent dans et en dehors de l’hexagone représentent la France aux jeux olympiques à côté d’athlètes performants non dotés de salaires exubérants ?
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09/04/2020 11:36
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Nouvelle proposition à La consultation
La seule hiérarchie acceptable est celle des compétences
Si on admet ce paradigme, l’échelle des salaires devrait être établie en fonction du niveau de formation des travailleurs et de leur efficacité évaluée en temps réel dans la fonction qu’ils doivent remplir sans aucune systématique d’ancienneté. Le tout pourrait alors se situer dans une échelle allant de 1 à 5 (de 24000€ à 120000€ annuel) avec un niveau 1 permettant de vivre dignement. Pour éviter les abus fréquents actuellement, les éventuelles primes ponctuelles ne devraient pas permettre de sortir de ces limites annuelles). Les écarts de salaire actuels sont absurdes car aucun cadre n’a plus de temps et de valeur travail supérieur à 5 fois ceux des ouvriers ou des infirmières qui prennent leur poste à 5h du matin. Le salaire de base à 2000€ permet de définir le SMIC horaire en fonction de la durée légale du temps de travail Cet état d’esprit qui légitimerait la formation tout au long de la vie et l’implication au travail permettrait à tout jeune bien formé et motivé de gagner plus qu’un senior faisant le choix de moins s’impliquer au travail et d’attendre tranquillement une retraite bien méritée. Avec la retraite universelle proposée plus loin, lever le pied avant la retraite avec une baisse de salaire ne serait pas un drame car à cet âge les enfants sont élevés et les emprunts sont remboursés. L’évaluation annuelle de l’efficacité dans le travail ne devrait, bien sûr, pas être confiée uniquement à ceux qui coordonnent le travail mais à des commissions paritaires issues de tirages au sort annuels parmi les évaluateurs et les évalués de manière à tenir compte de la pénibilité du travail, des handicaps et des inévitables incidents de la vie. Les syndicats qui défendent bec et ongles le maintien des sacro-saints avantages acquis raisonnent comme des moules agrippées à leur bouchots car si on veut un jour réussir à aplanir les inégalités salariales, sans mettre en péril les grands équilibres financiers, il faudra bien accepter de baisser les hauts salaires pour pouvoir augmenter les petits. Dans le merveilleux système actuel, une augmentation « égalitaire » de 10% augmente les différentiels salariaux de 10% car un salaire de 1000€ passe à 1100€ alors qu’un salaire de 20 000€ passe à 22 000€ et les imbéciles sont heureux. Etonnant non !... On me rétorquera qu’avec un tel système les « talents » quitteront la France : oui les gourdiflots chasseurs de prime partiront et finiront peut-être dans les prisons étrangères mais les vais talents, enfants du pays des lumières, resteront. Est-il normal que des joueurs de ballon rond qui s’enrichissent dans et en dehors de l’hexagone représentent la France aux jeux olympiques à côté d’athlètes performants non dotés de salaires exubérants ?
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06/04/2020 09:49
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Nouvelle proposition à La consultation
Redéfinir la hiérarchie du travail et la notion de salaire :
Depuis l’origine de l’humanité les hommes d’abord chasseurs et cueilleurs ont dû travailler pour subvenir à leurs besoins vitaux. Oui nous devons tous nous bouger le cul et les glandeurs sont des parasites au même titre que les riches. Le travail doit donc être partagé, adapté aux aptitudes de chacun et gratifié par plus ou moins de plaisir ou d’argent. Il est quand même affligent qu’un ex-ministre de la transition écologique et solidaire puisse affirmer devant des millions de téléspectateurs que « Si on considère qu’exercer des responsabilités politiques est quelque chose qui doit être rémunéré au salaire minimum, ça veut dire qu’on considère qu’il n’y a plus d’échelle de valeurs dans les responsabilités ». Ce pauvre ingénu n’a pas compris que les écosystèmes fonctionnent parfaitement sans échelle de valeurs et que cette notion de petit bourgeois n’est qu’un concept introduit pour faciliter l’exploitation de l’homme par les sous hommes en quête de richesse. Dans le corps humain, l’orifice de déjection de nos excréments à la même valeur que le cerveau car lorsqu’il ne fonctionne plus le cerveau n’en a plus pour longtemps... Est-il légitime qu’un animateur de jeux télévisé perçoive 20 fois plus qu’une infirmière qui va lui permettre de prolonger sa vie ou qu’un enseignant du cours préparatoire qui va alphabétiser des centaines d’enfants et leur permettre l’accès au savoir ? Le plaisir et l’estime de soi procurés par un métier font déjà partie intégrante du salaire. Dans tous les systèmes complexes tels que les écosystèmes ou les systèmes économiques, tous les éléments sont indispensables pour en assurer le bon fonctionnement et les soit disant « premiers de cordée » feraient bien de comprendre que de simples grains de sable peuvent enrayer une machinerie qu’ils pensaient être parfaitement huilée. Dans les systèmes biologiques, les énergies vitales se répartissent en fonction des nécessités de fonctionnement alors que dans nos sociétés dites « évoluées », les patrons du CAC 40 sont gavés comme des oies par des salaires outranciers par rapport à ceux des petites mains qui actionnent le système économique. Dans une société éclairée, Il ne devrait pas y avoir de monde d’en bas et de monde d’en haut car tous les êtres vivant issus du même big bang contribuent, chacun à leur manière, à l’évolution de la planète. La seule hiérarchie acceptable est celle des compétences