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08/04/2020 12:05
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Nouvelle proposition à La consultation
Santé et sociologie
Cette proposition a pour but d'approfondir ce qui pourrait être fait dans de nombreux domaines pour diminuer les conséquences (et donc les coûts) que nous constatons aujourd'hui en terme de santé publique et en lien avec notre environnement : le travail, la pollution au sens large, le sport, notre alimentation, etc. Je préfère ici fonctionner par phrases courtes voire abrégées afin de rendre plus digeste ces propositions et que la lecture puisse se faire rapidement. Travail : - Revoir le triptyque "prévention / risques / conséquences" pour les employeurs et pour les salariés. Aujourd'hui, force est de constater qu'à la fois la prévention est trop peu connue des acteurs (employeur / employé , se pose ainsi la question des droits), mais elle est surtout négligée car les conséquences liées aux risques (amendes, indemnisations, pénal, etc.) sont aussi sous-évaluées et ne prennent que très peu en compte les conséquences physiques et psychiques. Ces coûts "masqués" pour l'employeur sont pourtant bien pris en charge par la communauté : arrêts maladie, consultations diverses légères ou lourdes (médecin traitant, médicaments, radiologie, psychologue, etc.) Actions potentielles : renforcer le rôle de la médecine du travail / présence d'un psychologue (indépendant bien sûr) pouvant être détaché (grosses entreprises) ou consultable à l'extérieur / Rappel à l'ordre puis sanctions (à définir) dont la partie financière pourrait à la fois payer des dédommagements au salarié (cas graves) mais aussi aux caisses d'assurance maladie Pollution 1 : principe du pollueur/payeur. Cela paraît "simpliste" mais ce concept n'a jamais réellement été mis en place de façon cohérente et sincère : évaluation par secteur d'activité des conséquences environnementales (eau, air, exposition chimique, etc.) et établissement d'un barême dissuasif de taxe pour alimenter un fonds "santé". Obligation pour certaines industries de "dépolluer" leur activité, mise en place d'un organisme scientifique indépendant chargé d'inciter à modifier les process les plus polluants. Réallocation ou modification du fonctionnement du crédit impôt recherche qui bénéficie plus à la R&D des grands groupes qu'aux "vrais" chercheurs. Pollution 2 : mise en place de modes de déplacements vertueux : plébisciter le vélo (subventions publiques) et tous les modes doux (en priorité les énergies totalement propres vs électriques > car ça pollue in fine bcp plus). Interdire les déplacements en voiture au profit des transports en commun (zonage cohérent et dissuasif - pas comme le retour de la vignette qui ne sert strictement à rien - le tout assorti de dérogations pour les foyers les plus pauvres qui n'ont pas accès à des modèles récents qui "pollueraient moins" > scandale des diesel) Sport : réinscrire nos déplacements dans une logique "douce", encourager la pratique sportive et de méditation (médecines alternatives / yoga / sophrologie / méditation au sens large) comme thérapie plutôt que le "tout médicament". Alimentation : démantèlement pur et simple des lobbys de l'agro-alimentaire / Pédagogie dès le plus jeune âge pour bien s'alimenter avec pour exemple la cantine qui pourrait indiquer les vertus de chaque menu (calories, nutriments, etc avec le principe du nutriscore mais en mieux car c'est une blague de lobbyiste actuellement) / Taxation des produits (car à mon avis il s'agit plus de produits que d'aliments) les plus nocifs (un peu comme la cigarette avec un peu plus de motivation pour que les prix montent rapidement et pas sur 20 ans) Médicaments : Instauration de laboratoires publics de recherche et de vente : prix de vente = coût de production / sinon a minima : encadrement des marges des industries pharmaceutiques Il est bien évident que ces propositions ne seront rien sans un changement de comportement global (mode de vie et idéologie capitaliste : démocratie effective, temps de travail réduit (= plus de temps pour soi > sport, détente, cuisine etc.), prise en compte de l'écologie au long court (cycle de vie des produits, réutilisation, troc, etc.) Enfin, l'accès aux soins doit absolument rester indépendant des revenus et pouvoir être offert à toutes et tous à qualité EGALE ! (valorisation du public : moyens humains et salaires, fonds alimenté par les activités nocives pour la santé et par certaines cotisations salariales) Merci pour avoir créer cet espace démocratique. La réussite de cette plateforme passera par sa médiatisation et par l'application de certaines de ces propositions. A quand un changement idéologique contraire à l'ultra-libéralisme (qui promeut l'individualisme et la richesse au détriment de la solidarité et du bien-être) ?
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08/04/2020 12:05