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10/04/2020 14:02
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Nouvelle proposition à La consultation
La création monétaire ciblée ?
Aujourd'hui une grande partie des flux économiques est virtuelle. En théorie nous aurions donc la capacité de créer de la richesse ex nihilo. En pratique je pense que nous comprenons tous que ce fonctionnement ne peut pas s'appliquer dans les échanges commerciaux et dans une bonne partie des actions des états. Néanmoins, l'idée de création monétaire doit-elle être entièrement abandonnée ? Ne serait-il pas possible de l'autoriser, au moins en partie et si possible de manière harmonisée au moins au niveau européen, pour les quatre domaines suivants: -l'éducation -la santé -le mal-logement -la transition écologique ? Il ne s'agirait pas d'accorder aveuglément des fonds illimités à n'importe quelle proposition ; mais d'établir la possibilité de demander, d'accorder et de contrôler l'utilisation de la création monétaire pour des objectifs donnés, et peut-être pour un temps défini, dans ces quatre domaines. J'ai bien conscience que cette idée demanderait un temps conséquent de réflexion et de débats difficiles ; mais notre système actuel, qui n'est basé que sur la dette et la redistribution, me paraît par nature mener à de trop nombreuses et trop graves impasses. L'harmonisation au niveau européen (minimum) permettrait d'éviter la concurrence entre les états. De plus le fait de mettre ces domaines à la charge d'un fond européen auto-généré permettrait à chaque pays de réserver son propre pouvoir économique pour ses infrastructures, sa création de richesse, etc. La première condition serait l'exclusion absolue et constitutionnelle des forces régaliennes de ce système. Je comprends sans problème la nécessité des polices et des armées dans notre monde tel qu'il est, et je respecte pleinement les professionnels concernés, mais accorder un budget illimité à la violence, aussi légitime soit-elle, serait de la folie. Seules exceptions à étudier, la justice et les prisons. Ce système ne pourrait pas non plus bénéficier aux marchés économiques et financiers, et à toute entreprise, profession ou situation ne dépendant pas des quatre domaines que j'ai cités. Nous connaissons déjà les conséquences: inflation, concurrence exacerbée, etc. Enfin, ce système n'exclut pas l’imposition, et le nivellement de ladite imposition selon les niveaux de richesse. Merci de votre initiative, et bon courage pour tout le travail qui vous attend !
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10/04/2020 14:02
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10/04/2020 13:10
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Nouvelle proposition à La consultation
Assumer l'éducation sexuelle.
Il me semble essentiel de développer l'éducation sexuelle, au sens le plus large. Apprentissage des zones intimes et du consentement dès la maternelle. Apprentissage de la reproduction en élémentaire. Premières notions sur la sexualité au collège (peut-être sur la base du volontariat). Cours d'éducation sexuelle réelle au lycée. Ce dernier cours me paraît nécessiter au moins deux jours de suite pour chaque classe, une présentation complète des organes sexuels, un travail sur les notions de communication, de consentement et des libertés sexuelles à travers le monde, la possibilité pour les adolescents de poser des questions de manière anonyme, et également peut-être la possibilité, à partir d'une certaine heure, pour ceux qui le souhaitent de quitter le cours (en gros les notions anatomiques et légales sont obligatoires, pour le reste un adolescent a le droit de ne pas être prêt et de préférer attendre pour s'informer). Cette éducation sexuelle devrait être complétée par un site Internet dédié au sujet, et consultable de manière autonome par les adolescents quand ils en éprouvent le besoin. Merci de votre initiative, et bon courage pour tout le travail qui vous attend !
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10/04/2020 13:08
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Nouvelle proposition à La consultation
Miser sur l'animation
J'ai travaillé pendant longtemps en CLAE, et je pense que l'on peut faire le pari de professionnaliser l'animation. Mon idée est de constituer une formation d'un an, intégrant certaines notions enseignées dans les IUFM, les formations d'éducateurs et les formations sur le handicap, et proposant un temps important de stages en écoles. A terme, les personnes formées pourraient être présentes au côté d'un enseignant tout au long de la journée, et/ou travailler sur une partie des temps CLAE. Cette solution me semble résoudre plusieurs problèmes d'un coup: -elle permet de soulager en partie le problème des effectifs trop élevés par classe de manière rapide (la création de nouvelles classes pose le problème des locaux à modifier et du nombre d'enseignants disponibles) -elle soulage l'enseignant: il reste maître de sa classe et de son programme, mais n'est plus seul et dispose d'un soutien permanent -en élevant le temps de travail des animateurs, elle propose une situation professionnelle stable pour des jeunes aujourd'hui précaires -elle pourrait encourager à se tourner vers les métiers d'enseignant et d'éducateur. Je pense que l'idée pourrait se décliner dans d'autres domaines. Sur un principe similaire, des "animateurs" pourraient énormément soulager les résidents et les professionnels des EHPAD, par exemple. En réalité je me demande si une formation courte "métiers de l'humain" ne pourrait pas être le départ commun de beaucoup de professions au contact d'un public potentiellement vulnérable: enseignants, éducateurs, soignants, mais également fonctionnaires dans les administrations d'aide aux personnes en difficultés (Pôle Emploi, la CAF...). Concernant les collèges, il me semble qu'encourager, sur une partie de la semaine ou de la journée, des cours menés par deux professeurs et mêlant deux matières différentes pourrait également être un début de solution. Cela soulagerait les enseignants et pourrait présenter une portée pédagogique très intéressante (par exemple, avoir un cours de français et un cours d'histoire le matin, et l'après-midi étudier un texte ou un courant artistique qui unit les deux et donne aux élèves une autre compréhension de l'époque). Merci de votre initiative, et bon courage pour tout le travail qui vous attend !