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05/04/2020 11:30
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Nouvelle proposition à La consultation
Redonner toute sa place à l'Etat
S'il y a un seul enseignement à retenir de la crise des gilets jaune puis cette crise Covid c'est que la France manque d'Etat. On reproche très souvent à la France sont modèle très centralisé, l'Etat trop présent, on loue le modèle Allemand et ses landers...C'est une méconnaissance et une erreur. En réalité, la décentralisation effrénée (tous gouvernements) qui s'est accélérée depuis 2007 et la baisse vertigineuse et silencieuse (proche de 50%) des effectifs qui s'en est suivie a entrainé une déstructuration complète de notre organisation. L'Etat travaille pour l'intérêt général, l'Etat est le seul à pouvoir réglementer, l'Etat est le seul (de moins en moins) qui peut se détacher des pressions politiques locales et des lobbys... Les crises actuelles sont des crises de pertes de répères, plus de services publics, plus de régulation, pas assez de contrôles...Les français (particuliers, entreprises, collectivités) ont les mêmes attentes vis à vis de l'Etat qu'il y a 20 ans, alors même que cet Etat n'a plus les moyens (déconstruits volontairement) mais n'ose pas l'afficher. Sauf qu'en temps de crise, c'est le seul qui peut agir. Il faut réarmer les services, stopper la décentralisation et redonner à l'Etat une indépendance vis à vis des politiques locaux et des pressions; ce qui a été dévoyé depuis plusieurs année sur l'autel du "développement"
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05/04/2020 11:30
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05/04/2020 11:20
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Nouvelle proposition à La consultation
Le premier bien commun : le foncier ! Stoppons l'artificialisation
La consommation foncière en France est dispendieuse et injustifiée depuis des années. Toutes les tentavives (très timides) de le réglementer ont été des échecs car, in fine, le "développement" a toujours été privilégié et aucune cohérence territoriale et encore moins nationale n'a été recherché. Le "Zéro Artificialisation Nette" inscrit dans la loi Biodiversité n'a pas d'échéance connue. L'urgence st pourtant là, les effets délétèrent sont infinis : biodiversité, paysages, eau, érosion... il faut la fixer, à très court terme (max 2025) et imposer un "quota" par région puis par département et EPCI et enfon commune. Ceci obligera à une vrai réflexion concertée sur tout, y compris les transports, la mutualisation, la sobriété...
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05/04/2020 11:16
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Nouvelle proposition à La consultation
Responsabiliser les territoires vis à vis de leur environnement
L'échelon local (EPCI, commune) a été considérablement renforcé par les dernières évolutions réglementaires, il a récupéré de nombreuses compétences complexes et responsabilités qu'il a du mal à assumer par manque de pédagogie, de moyens ou de vision; Il convient que les territoires "assument" leurs responsabilités : ils sont responsables de la qualité de l'eau --> ils imposent des règles à leurs agriculteurs; ils doivent trouver 50% de bio dans leurs cantines --> ils développent les filières qui vont bien; ils doivent améliorer la qualité de l'air --> ils arrêtent de développer des extension périurbaines et développement les transports doux. Le manque de cohérence dans les choix locaux (redynamiser les centres bourgs mais autoriser l'extension d'une zone commerciale; développer des programmes d'éducation à la biodiversité mais urbaniser des prairies naturelles...) sont quotidiennes. Des contrats territoriaux cohérents, multithématiques (sur la base des documents d'urbanismes) devraient être signés à chaque mandature avec l'Etat, et les autres acteurs. Engageants, il devraient aussi conditionner les aides et autorisations éventuelles.
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05/04/2020 11:03
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Nouvelle proposition à La consultation
Imposer une quote part de notre temps d'activité à des missions d'intérêt général
Notre société française est en grande partie basée sur la solidarité organisée ou spontanée. On ne compte plus le nombre d'associations, de bénévoles, ....) qui font "tourner" le pays et sans lesquels plusieurs pans de notre organisation s'écrouleraient. Il semble nécessaire de pouvoir libérer pour ceux qui le souhaitent une part de leur temps de travail (qui serait donc rémunérée) à des activités d'intérêt général (tous domaines : environnement, social, santé, solidarité, sécurité...). Ceci pourrait se faire au prorata du temps de travail à moduler (ex : une demi journée par semaine, 15 jours par an...) selon les organisations. L'imposer semble indispensable pour certaines personnes qui n'iraient pas le faire spontanément mais surtout pour être "déchargé" vis à vis de leur employeur et de leurs responsabilités. Ceci constituerait une donnée d'entrée commune à chacun. Ceci serait valable aussi pour les allocataires diverses qui devraient consacrer une part de leur temps à ces mêmes missions. Dans le même temps, il conviendrait de valoriser le temps de bénévolat (fiscalement ?)