Nouvelle proposition à La consultation

Limiter la mondialisation pour limiter notre autonomie

Certes c'est un titre tarte à la crème. Je précise ma pensée. Je travaille dans le secteur de la logistique et du commerce international. Je suis quotidiennement confrontée aux schémas logistiques les plus saugrenus. Quelques exemples : - Fil textile filé au Bangladesh qui vient en France subir un traitement d'apprêt avant d'être renvoyé en Indonésie pour y tisser des rideaux, qui seront ensuite vendus partout dans le monde. - Pêches de vigne françaises qui partent en Serbie pour être découpées et surgelées avant de revenir en France, le tout en transport réfrigéré. - Petites appareils électriques achetés par une entreprise française en Asie et non conditionnés pour la vente en détail. Après vérification de la conformité électrique, les appareils sont expédiés au Maroc pour y être conditionnés, avant de revenir en UE pour y être commercialisés. Outre le problème écologique évident, je suis sans cesse étonnée de constater que malgré tous ces trajets, le schéma logistique reste rentable. Il serait pourtant simple pour l'Union Européenne de freiner cela en favorisant son marché intérieur via des barrières douanières à chaque fois qu'une production équivalente est réalisable sur son territoire. Seuls les produits impossibles à produire au sein de son territoire devraient pouvoir être admis sans fiscalité. Cela favoriserait la production UE, et éviterait l'ironie de la situation actuelle où nous comptons sur la production chinoise de masques de protection. Tous les outils juridiques existent, nos partenaires au sein de l'OMC y recourent bien plus largement que nous. Ce sont pourtant des puissances économiques dynamiques. Un certain dirigisme et la prospérité ne sont pas incompatibles. Le travail le plus compliqué reste évidemment de convaincre les consommateurs que mieux est préférable à plus.

Nouvelle proposition à La consultation

Limiter la mondialisation pour développer notre autonomie

Certes c'est un titre tarte à la crème. Je précise ma pensée. Je travaille dans le secteur de la logistique et du commerce international. Je suis quotidiennement confrontée aux schémas logistiques les plus saugrenus. Quelques exemples : - Fil textile filé au Bangladesh qui vient en France subir un traitement d'apprêt avant d'être renvoyé en Indonésie pour y tisser des rideaux, qui seront ensuite vendus partout dans le monde. - Pêches de vigne françaises qui partent en Serbie pour être découpées et surgelées avant de revenir en France, le tout en transport réfrigéré. - Petites appareils électriques achetés par une entreprise française en Asie et non conditionnés pour la vente en détail. Après vérification de la conformité électrique, les appareils sont expédiés au Maroc pour y être conditionnés, avant de revenir en UE pour y être commercialisés. Outre le problème écologique évident, je suis sans cesse étonnée de constater que malgré tous ces trajets, le schéma logistique reste rentable. Il serait pourtant simple pour l'Union Européenne de freiner cela en favorisant son marché intérieur via des barrières douanières à chaque fois qu'une production équivalente est réalisable sur son territoire. Seuls les produits impossibles à produire au sein de son territoire devraient pouvoir être admis sans fiscalité. Cela favoriserait la production UE, et éviterait l'ironie de la situation actuelle où nous comptons sur la production chinoise de masques de protection. Tous les outils juridiques existent, nos partenaires au sein de l'OMC y recourent bien plus largement que nous. Ce sont pourtant des puissances économiques dynamiques. Un certain dirigisme et la prospérité ne sont pas incompatibles. Le travail le plus compliqué reste évidemment de convaincre les consommateurs que mieux est préférable à plus.