-
05/04/2020 19:41
-
Nouvelle proposition à La consultation
Repenser le rapport à Soi
Les Sociétés sont le reflet des individus qui les composent. Ces deux échelles micro/macro, se reflètent l'une à l'autre, en permanence. Notre façon de penser, de percevoir le monde, est le fruit d'une éducation, d'une culture. Y compris cette réflexion. Dans certaines cultures, Je, s'identifie aux amis, à la famille, etc. Le rapport à Soi est malléable, même au cours d'une vie. Dans nos sociétés, la frontière est encouragée, par la compétition enseignée dès l'école, et se retrouvant dans une grande partie des professions. Le milieu politique est un bel exemple de cette idée. Ainsi, pour repenser le rapport à Soi, il est essentiel refonder les valeurs de l'éducation, les débats en politique, repolitiser l'espace public, baigner la Société, à toutes ses échelles, dans des messages, des oeuvres artistiques, philosophiques, invitant à promouvoir l'entraide, le partage, etc. Je suis Lorsque les mots retrouvent tous leurs sens Ils ne se définissent plus mais se ressentent. Ouverts, les cinq doigts de l’âme brûlent de l’encens S’y consume la pensée, ses murs, sa charpente. Je ne suis plus triste, heureux ou malheureux Je ne suis plus en colère, brûlant comme un feu. Je ne suis plus des mots étroits et plein d’émoi La liberté s’est retrouvée, ciel sans toit. Ouvert sur l’horizon, embrassant les monts Reliant les mondes entre eux comme le font les ponts Je suis, tout le reste défilant sur une liste Je suis, ainsi, c’est tout l’Univers qui existe Ni plus, ni moins Ouvert comme bras tendus Je suis Et c’est ainsi, Que ce qui Est se retrouva libre d’être.
-
05/04/2020 19:41
-
05/04/2020 16:28
-
Nouvelle proposition à La consultation
Aller de la surface aux profondeurs
Burkini, voile, et tant d'autres sujets si petits. La politique manque cruellement de profondeur. La philosophie, l'apprentissage de la vie, ceci est totalement absent des débats. L'échelle d'une Société, est le reflet de nos propres comportements, de notre rapport au monde, individuel. C'est pourquoi il est nécessaire, essentiel, de mettre le rapport à soi, à l'autre, à nos émotions, au coeur des débats. Les réformes économiques, sociales, etc, sont importantes, bien évidemment, et ne sont pas à nier. Mais le réel, le concret, est organique, est ce rapport aux autres, à ses émotions, à ses attentes, à ses désirs. Stigmatiser l'autre, se déresponsabiliser, être égoïste, vouloir briller aux yeux des autres, etc, on parle bien de comportements humains, et ceci, est source de politique, avant toute chose. Il est donc essentiel de cesser de fuir les profondeurs, enfermés à la surface, et s'attachant aux formes. Les profondeurs nous invitent à plonger au coeur de soi, et découvrir que le monde dans son ensemble, est la sommes de ce que nous sommes. Voici ce que la Poésie a à en dire : Spiritualiser l’État L'existence est absurde, le non sens est roi Le néant tisse ses toiles, apparente loi. Prendre pour vrai ses formes, belles ou grossières Des beaux discours aux grandes haines carnassières. Hélàs, un nez fourré dans l'information Se nourrira de peines, désolations. Des débats tristes, éloignés des profondeurs La surface préférée aux sources, aux liqueurs. Des caméras allumées aux lois sans racines La liberté de l'absurde est une origine Qui réclame un souvenir tapis sous les cîmes. Le non sens véritable sourit comme les rimes. Il chante, il joue des mots, mais il cherche l'essence Du discours à la pensée, il prend conscience, Qu'en architecte d'émotions, d'existence Lier tête et coeur est l'unique intelligence. Ainsi, régisseuse de la vie en commun La politique n'a qu'un seul dessin, chemin : Faire du destin de chacun, une oeuvre d'art Liberté et équité, fumée d'encensoir. Car de la foi à la science, des contraires Assemblés, des muettes abysses aux éthers, L'unité est l'intention, la direction L'incarnation des croyances, solution. Le non sens est un roi, mais le coeur est son zeste Rassemblant ce qui est épars, l'unique geste. Graine d'esprit, spiritualiser l'Etat Le corps en navire, la poésie en mat.
-
05/04/2020 16:27
-
Nouvelle proposition à La consultation
Redonner du sens au Travail : une triple démarche
Pourquoi travaillons-nous ? Travailler ne sert pas à combler un vide, ni même à camoufler ses propres insécurités. Trop de gens ont hélàs l'obligation d'avoir un emploi alimentaire, devant user leur corps, leur énergie, travailler dur, pour se nourrir ou nourrir leur famille, combler des dettes, et autres aléas difficiles de la vie. Nous sommes inégaux, face à la dureté du travail. La méritocratie telle que prônée par les politiques, est méritocratie qui d'1part, prend pas en compte capital éco ou culturel - importants que ceux de la classe dominante, il est plus difficile, voire parfois, impossible d'avoir accès à certains postes, certaines ressources, que d'autres privilégiés ont. D'autre part, le pbm -> cet idéal ne prend en compte l'essentiel de la réussite : rencontres, réseaux, amitiés, et hasards de la vie. Qui peut prétendre s'être construit seul.e ? En faisant cela, il ne s'agit que d'un mensonge. La réussite, même d'1 carrière personnelle, est le fruit d'acteurs collectifs. De plus, trop souvent, le Travail est vidé de sens. Aliénant. Le but est d'aller vers le progrès humain, et non la soumission. Le triple travail est le suivant : - Travailler pour combler ses propres besoins (se nourrir, soi et sa famille, pour partir quelque part, acheter ce dont on a besoin, etc). - Contribuer à la Société, apporter quelque chose pour le bien commun, essentiel, matériel, artistique, spirituel, etc. - Sur soi, chercher à redonner du sens à sa vie, rendre le quotidien extraordinaire, retrouver l'émerveillement. Travailler sur sa propre élévation, contribuant ainsi à l'élévation générale. Réenchanter le monde L'innocence des premiers instants, un regard Qui joue avec l'invisible avec tant d'aisance. Pouvant percevoir des monstres dans les placards Et faire d'un lit défait, un port de plaisance. L'adulte casse les rêves, par ses ailes blessées Le sérieux l'a envahi et étouffé. Ses inventions se limitent au quotidien Où poser le dentifrice, quel choix de nappe. De temps en temps une folie, un peu plus loin Se projette un voyage, un moment qui le happe. Il a oublié qu'il peut encore jouer Ses mains peuvent lancer des flammes rouges, bleues. L'esprit est indifférent, faux, tout inventé Tout est vrai pour lui. Autant faire de son mieux. Au lieu d'avoir des publicités polluantes Des histoires et des rêves pourraient s'inviter. Faisant réfléchir, rêver et imaginer Réenchanter le monde, lueur rougeoyante.
-
05/04/2020 16:25
-
Nouvelle proposition à La consultation
L'Education : de la compétition à la connaissance
L'éducation est évidemment ce qui permet à tout un modèle de Société de se perpétuer. Le monde actuel, dans ses prouesses comme dans ses querelles, est la sommes de l'éducation de chacune et de chacun, des expériences passées qui nous composent, nous façonnent. Hélàs, l'éducation met plus en tension les enfants et individus entre eux, plutôt que la connaissance, mission première de l'Ecole. Les Masters, compétitions. Les licences, compétitions. Les notes, l'autorité du professeur à respecter, l'esprit critique passant bien avant le résultat, le chiffre, et surtout, passant bien avant le par coeur. Cultiver la réflexion, et surtout, la compréhension des émotions qui nous traversent, de notre rapport à soi, aux autres, à nos rêves. Cultiver la recherche d'une vision se concentrant sur les points communs de l'Humanité, plutôt que ce qui l'oppose. Que cela soit la culture, la couleur de peau, l'idéologie religieuse ou économique, etc. Cultiver un désir de paix, un désir d'élévation. Privilégier aussi la quête de la réalisation de ses propres rêves. Hélàs, trop souvent, l'Ecole agit comme un étouffoir pour l'imagination. C'est bien le manque d'imagination qui nous empêche de penser un autre monde. L'imaginaire, c'est un ailleurs. Ailleurs, l'on sort d'une bulle, et au lieu de tourner en rond, que le serpent se morde la queue, l'imagination sert l'invention, et création. Voici donc quelques clefs pour un autre système d'éducation.