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08/04/2020 11:23
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Nouvelle proposition à La consultation
Impôt sur les conso énergétiques et partage du travail
Problème : on remplace les hommes par des machines mais on ne prévoit rien pour les hommes laissés sur le carreau. Ca fait déjà un moment que cette tendance est à l’œuvre et il est grand temps de faire quelque chose puisque j'imagine que notre projet de société n'est pas fondé sur le bien-être des entreprises mais bien sur celui du bien-être des citoyens. J'ai déjà entendu parler d'un impôt sur l'automatisation des tâches. Je ne sais pas comment ça pourrait s'indexer et je n'ai par ailleurs pas fait de recherches sur le sujet. Instinctivement me vient l'idée de taxer la consommation d'énergie des entreprises. Ca incite à consommer moins d'une part, et ça fait augmenter les factures quand on vire des humains pour mettre un moteur électrique ou thermique. Puisqu'on récupère un peu de sous avec l'étape du dessus, on pourra financer un complément au RSA actuel pour former un salaire universel décent, qui paie tous les travaux non marchand que chacun réalise pour soi même (entretien maison, réparation diverses, transport de la famille, entraide entre voisins, etc...). En virant toute la bureaucratie lié à l'obtention des aides, on économise un peu de budget public aussi ! Une fois qu'on en est là, il y a encore du boulot à abattre. Mais maintenant qu'on a de quoi survivre de manière assuré, le fait d'aller travailler n'est plus une obligation absolue mais un choix. Le fait d'aller travailler en choisissant de faire un boulot X mais pas tel ou tel autre boulot Y ou Z qui ne collent pas à nos valeurs, ça redevient un acte politique. Tous les boulots qui ne servent à rien à nos yeux pourraient avoir plus de mal à recruter, voir disparaître. J'y vois une facilitation de l'émergence d'une société qui ressemble à ses membres. Enfin, le retour des services de proximité, de l'agriculture sans chimie, en limitant les machines, etc... doit probablement générer un paquet d'emplois. Mais si tous le monde n'y trouvait pas son compte, partageons le travail, permettant de fait à chacun d'avoir du temps pour s'occuper de sa famille, de l'entretien de son logement, voire de son jardin.
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08/04/2020 11:23
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08/04/2020 10:58
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Nouvelle proposition à La consultation
Le préventif est une des clés de l'équilibre du système !
Un jour un ami m'a dit que dans certaines régions d'Asie, c'est la faute du médecin traitant si le patient tombe malade... ça fait réfléchir notre manière de concevoir le rôle de la médecine en France. A mon sens, nous sommes tous nos propres médecins au quotidien. Et il faut absolument le faire entrer dans la culture des français. L'alimentation, l'exercice physique et les exercices de pensée font parties de la routine de chacun évidemment, mais ne sont pas, ou trop peu, interprétés comme des variables d'équilibre de la santé. Il faut considérer que chaque jour, le corps et l'esprit sont déséquilibrés par le quotidien, et qu'une compensation permanente est à apporter. On ne peut plus sous-traiter la gestion de nos déséquilibres personnels puisque ceux-ci sont traités trop tard par nos médecins que l'on va voir seulement lorsque la situation s'est durement aggravée. En apprenant aux gens à s'écouter, il sera déjà possible de soulager considérablement le système de santé structuré à mon avis. Deuxième point, et pour accompagner la notion de soins quotidiens, il faut remettre les herboristes en service. Eux pourront accompagner les déséquilibres mineurs des gens en proposant une médecine douce par les plantes, ce qui aura la aussi pour effet de soulager le système de santé conventionnel puisqu'une proportion non négligeable de défaillance n'iront plus jusqu'à s'aggraver et nécessiter plus de soin. Enfin, cette crise aura permis de revaloriser le risque sanitaire, face à ceux du terrorisme, des guerres, des crises d'origine économiques. Cela devrait j'imagine motiver une réorganisation des budgets annuels en faveur de la santé publique. S'il n'est probablement pas souhaitable d'entretenir à l'année une structure dimensionnée pour les pics d'épidémies (ce qu'on fait par ailleurs pour l'énergie et pour l'armée à tort à mon sens), il faudra néanmoins programmer des modes dégradés permettant de s'organiser beaucoup plus rapidement en cas de crise. Que la santé relève du service public me semble absolument évident. Il n'y a donc par définition pas de profit à aller chercher.