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20/04/2020 17:54
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20/04/2020 17:48
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19/04/2020 21:07
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Nouvelle proposition à La consultation
Donner un coup de pouce à l’artisanat et au made in France (3/3)
Et réguler / maîtriser la mondialisation Les points positifs de la mondialisation : pouvoir voyager, découvrir d'autres cultures, se mélanger et apprendre les uns des autres, pour un heureux melting pot. Les travers de la mondialisation D'un pays à l'autre, les règles économiques divergent, les écarts de richesse sont tels que dans tous les cas il existe un rapport de dominant dominé. Aussi, quand nous voyageons, nous le faisons pour découvrir un autre type de vie, des coutumes, des recettes culinaires, des savoirs-faire artisanaux... Mais souvent malheureusement, nous retrouvons ces mêmes enseignes partout : H&M, Mc donald’s, Zara, Starbucks... Des enseignes omniprésentes, et à l’éthique souvent médiocre. Au lieu de nous enrichir de nos différences grâce à la mondialisation, nous nous laissons envahir par des mastodontes économiques qui imposent leur vision du monde : adieu l'individu, bonjour la masse. Et ceci forcément pour des intérêts économiques. L'idée serait donc de mettre des règles dans la mondialisation pour que chaque pays, chaque individu puisse exprimer son originalité culturelle. Pour exemple, voici ce que j’aimerais pour la France : un pays à l’identité forte : une identité basée sur le savoir-faire, l’originalité, une qualité culinaire, artistique, artisanale, un pays d’entrepreneurs et de créativité. C'est cela que je souhaite, et non un pays d'assistés et sans emploi car toute l'activité + nos savoirs-faire sont délocalisés, où tout le monde s'habille à l'identique et vit dans une maison similaire. Société de robots, monde de robots.. Redonnons à chacun l'opportunité d'exprimer son individualité et son potentiel de création ! Cela va sans dire, j’aime l’Europe, j’aime être européenne, j’aime la richesse de chaque pays, aussi je souhaite que nous trouvions une manière d’exprimer chacun notre identité propre parmi un élan collectif européen, tout comme je suis française mais un individu avant tout.
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19/04/2020 14:50
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Nouvelle proposition à La consultation
Donner un coup de pouce à l’artisanat et au made in France (2/3)
Rendre accessible à tous le made in France Faire des vêtements, des chaussures, des accessoires, de la vaisselle, de la décoration... Aujourd'hui, tout se vend à quelques centimes. Le citoyen français a perdu la notion de travail que représente ces objets. Vite produits, vite achetés, vite consommés, vite jetés. Voici une triste réalité qui nous amène à une planète poubelle. Or, l’artisanat français définit l’objet comme durable, et donc via un prisme vertueux : un savoir-faire, une méthode / une technique précise, un choix de matériaux nobles et de qualité, un objet original, un objet unique, un usage pérenne de par sa qualité ; Mais aussi un ressenti, un lien vers notre humanité : un coup de cœur, une émotion suscitée, un échange avec l’artisan. C'est cela beauté de l'artisanat. Pourquoi penser Ikea dès que l'on veut décorer sa maison ? Pourquoi penser H&M pour acheter des vêtements ? Parce-que : 1. Nous ne sommes pas informés des méthodes de production de ces entreprises et nous sommes harcelés de publicité. Nous pouvons même parler de propagande du fait que ces publicités n’aient aucun but éthique / responsable, seulement d’imposer une vision du monde basée sur une économie destructrice pour la planète. “Habillez-vous ainsi, vous serez à la mode” ou bien “Achetez ceci pour votre déco, vos amis vous envieront”. Derrière ces phrases, des enjeux économiques énormes, “des machines à fric”, qui exploitent des humains à l’autre bout de la planète, qui détruisent l’écologie par des cultures intensives ou par le fait de proposer du “jetable - basse qualité” et donc du “déchet à court-terme”, et qui nous “abrutissent”, mais ça, bien sûr on n’en fait pas la pub. 2. Nous ne sommes pas informés de l'existence des artisans, d'ailleurs, nous ne savons pas où les trouver. Et quand bien même nous les trouvons, leurs créations nous semblent chères. Comparons ce qui est comparable : Prenez un vêtement fait au Bangladesh, salaire moyen dans le textile de 83 euros, conditions de travail déplorables (catastrophe du Rana Plaza en 2014), prenez des matières de pauvre qualité produites et achetées en quantité énorme, traitées à outrance avec des pesticides (NB : il est prouvé que ces pesticides passent dans notre corps quand on porte les vêtements), faites venir ce vêtement par cargo énorme et vous avez une empreinte carbone énorme pour ce vêtement. Comparez cela avec un vêtement fait au tarif horaire français (même au plus bas prix, il s'agit du SMIC), avec des matériaux de qualité (certifiés bio, haute couture), ajoutez-y les charges entrepreneuriales. Même sans trajet en cargo, le made in France / l'artisanat n'est absolument pas compétitif. Idées de mesures pour soutenir l’artisanat / le made in France 1.Je suggère que la manière de taxer les entreprises faisant du made in France soit revue à la baisse, qu'il y ait une gradation des taxes selon le lieu de fabrication, de type : made in France 5% de charges, made in Europe 10%, made in Asia 25%. Protectionnisme ? Je parlerais plutôt de mondialisation régulée. De cette manière, nous remettrions sur un pied d'égalité chaque typologie de biens de consommation et nous encouragerions / donnerions du travail, à nos travailleurs français. 2.A l'image des certificats d'économies d'énergie dans le secteur écologique = le pollueur payeur ou plus précisément le producteur d'énergie polluante qui donne de l'argent à d'autres entreprises qui œuvrent pour dépolluer. Pourquoi ne pas créer un système similaire dans d'autres secteurs : faire payer les entreprises ayant un impact négatif sur la planète (social, humain, écologique) pour encourager des entreprises éthiques, made in France, respectueuses de ces domaines. Une augmentation générale des prix si on suit cette démarche ? A priori oui, mais elle doit s'accompagner de deux choses : 1.Une communication massive autour du "consommer moins mais mieux." Une consommation raisonnée. On n'achète pas à la quantité, mais à la qualité. La qualité, c'est aussi un enjeu de société : - un enjeu pour mieux vivre : manger sain + dans de la vaisselle faite avec des matériaux sains (bye bye le plastique !), se vêtir avec des habits sans pesticides => moins de maladies, cancers... - un enjeu pour retrouver son individualité : je réinvente ma culture culinaire, musicale... (tout en savourant ce qui vient d’ailleurs bien sûr), je m’habille selon mon souhait et non celui des grands groupes industriels, je décore mon habitat selon mes valeurs et mon originalité et non comme tous mes voisins… - Sans oublier : encourager le seconde main, la seconde vie des objets pour éviter la production de déchets. 2. Une hausse des revenus Si l'on valorise le made in France, les prix vont se stabiliser à la hausse et donc automatiquement, les quantités de ventes des entreprises françaises vont augmenter, et avec cela la juste rétribution des salariés en conséquence. Personne n'est lésé. C'est un cercle vertueux.
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19/04/2020 14:43
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Nouvelle proposition à La consultation
Donner un coup de pouce à l’artisanat et au made in France (1/3)
Rendre visible le made in France Aujourd'hui, un réel effort de communication est fait de la part de l'État pour rendre visibles les produits alimentaires français : campagnes de communication sur les bienfaits de manger local et de saison, l'achat qui représente un acte engagé que l'on fait pour aider nos agriculteurs et producteurs locaux etc. De la même manière, nous participons au maintien de nos emplois et savoir-faire en France ; et de près ou de loin finalement, selon ce cercle vertueux, cela nous permet d'avoir un emploi et de manger sain. Mais qu'en est il des produits non-alimentaires ? Les métiers de l'artisanat ? La mode, la décoration... Où en sommes-nous ? Peu valorisés et peu visibles, les métiers de l'artisanat sont laissés à leur propre sort. Bien sûr, les artisans redoublent d'énergie pour créer des événements, communiquer... Cependant, leur force de frappe est très limitée, et cela rend leur situation actuelle précaire, et leur avenir, en péril. A l’image des denrées alimentaires, le made in France et l'artisanat ont besoin du soutien de l'Etat pour être visibles auprès des français. C'est capital.
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16/04/2020 16:35
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Nouvelle proposition à La consultation
Faciliter l'accès au bénévolat en l'incluant dans l'économie du pays
Donner une chance au bénévolat Le bénévolat : des actions qui ne savent pas être financées, au-delà que par des dons d'argent ou de temps. Pour autant, les causes à soutenir sont nombreuses, qu'elles soient écologiques, solidaires, sociales, culturelles,... Des actions qui nous émeuvent, des idéaux qui nous transcendent, mais auxquels nous n'avons peu accès en tant que citoyen : manque d'argent, manque de temps... Financer le bénévolat Oui mais comment ? Permettre à chacun, qu'il soit salarié, chef d'entreprise, profession libérale... De pouvoir consacrer quelques heures, une demi-journée par semaine par exemple, sur ses horaires de travail ou dans le weekend, à une activité associative, sur la base du volontariat. Oui, mais qui paye ? Pas l'employeur bien sûr, pourquoi payerait-il des heures non-travaillées ? Je pense à plusieurs possibilités : 1. Réduction d'impôts, par exemple : je donne de mon temps, je passe à la tranche inférieure d'impôts. En même temps, si je travaille moins, je gagne moins d'argent, donc les impôts réduisent aussi. 2. A l'image des aides de l’État que nous, citoyens, pouvons recevoir dans des situations particulières, il en serait de même : je donne de mon temps, une demi-journée par semaine, dédommagée. Je parle bien de dédommagement (pas le prix d'un salaire), mais d'une rétribution. Au final, l'idée est d'avoisiner le revenu de base en additionnant différents leviers tels que ci-dessus. Oui mais c'est encore l'État qui paye ? Encourager les ONG, c'est un devoir, là où l'État ne peut agir lui-même. Aussi, inclure le bénévolat dans notre modèle économique, c'est comme créer un nouveau statut d'activité : bénévole = fonctionnaire "dédommagé". Cet investissement sera rapidement gagnant sur le moyen - long terme pour l’État ; grâce aux bras disponibles, des "chantiers" écologiques, solidaires, culturels, sociaux... Seront résolus et ne seront pas victimes de crise urgente demandant à déployer des moyens énormes. Bref, un gain pour l'avenir !
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11/04/2020 09:48