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07/04/2020 05:44
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Nouvelle proposition à La consultation
Bourse étudiante indépendante des revenus de la famille
Aujourd'hui, les bourses étudiantes sont attribuées sur critères sociaux, prenant majoritairement en compte les revenus de la famille, c'est-à-dire des parents qui sont tacitement sensés contribuer. Ainsi selon les capacités financières réelles du foyer, ou son bon-vouloir, l'étudiant peut se trouver en grande précarité. Il risque aussi de se voir imposer son orientation. Le nombre d'étudiants obligés de travailler à mi-temps ne cesse d'augmenter. Nombreux sont ceux, boursiers et non-boursiers, qui grappillent sur leurs courses, leur santé ou leur culture. D'autres encore ont recourt à des prêts étudiants. Si elles sont obtenues (35 % des étudiants, chiffre en croissance), les bourses sont insuffisantes. On estime à 800 € (en moyenne) le coût de la vie d'un étudiant en situation décente or le dernier échelon des bourses, rarement attribué, est de 561,20 € alors même qu'une personne seule de plus de 25 ans, se voit octroyer 492,57 € sur demande du RSA. Les logements du Crous sont pour beaucoup vétustes. Le nombre de places est loin de satisfaire la demande étudiante, en particulier en région parisienne où le loyer d'un studio culmine à 800 €. Un étudiant ayant été reçu dans une des universités d'Ile-de-France est donc bien souvent obligé de les décliner. Les séjours Erasmus sont difficilement envisageables, une bourse de 800 € sur l'année est octroyée mais ne couvrira pas les coûts supplémentaires. Les étudiants étrangers, inscrits régulièrement, ne bénéficient pas des mêmes droits ou sont pressés par leurs conditions familiales (information à vérifier).
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07/04/2020 05:44