-
11/05/2020 18:21
-
15/04/2020 14:45
-
Nouvelle proposition à La consultation
Lien par la terre au travers d'une agriculture soutenable
Contexte : ETAT des lieux du monde agricole * Le modèle actuel dominant de production agricole basé sur le productivisme s’essouffle : • Erosion des sols • Perte de fertilité des sols occasionnant une chute des rendements (que l’on compense tant bien que mal par une augmentation des intrants (fertilisants, pesticides), dégradant le bilan économique des exploitations) • Pollutions (sols, nappes phréatiques) • Libération du carbone des sols • Dépendance forte aux ressources fossiles (machines mais surtout chimie) • Modèle économique contestable car sous perfusion de subventions européennes (PAC) sans prise en compte des externalités positives et négatives NB : tout ceci est bien expliqué par Maxime de Rostolan entre autres à l’origine de fermes d’avenir ! * Le modèle actuel de la chaîne agroalimentaire est défaillant, car bon nombre d’intermédiaires (citons la grande distribution par exemple) se servent gracieusement au détriment des producteurs * L’application d’un modèle productiviste à l’élevage animal est en totale contradiction avec le bien-être animal ! * Et bien sûr, ne pas oublier le mal-être des agriculteurs (défiance des consommateurs, isolement, temps libre inexistant) Monde agricole et réchauffement climatique La demande en aliments carnés contribue fortement aux émissions de GES aussi bien directement (méthane des ruminants, dépendance aux énergies fossiles de l’ensemble de la chaîne (production, distribution, emballage…)) qu’indirectement (déforestation pour accompagner le besoin de surfaces agricoles notamment en lien avec notre alimentation carnée) Qui plus est les techniques agricoles basées sur le labour dégradent ces sols vis-à-vis de leur propriété de puits de carbone. Pour plus d’infos, se référer à l’initiative 4/1000 par exemple poussée par le passé par M. Le Foll basé sur l’agriculture de conservation des sols Résilience alimentaire L’expérience actuelle du Covid-19 montre certaines failles de notre système globalisé (même si tout n’est pas à jeter, loin de là). En local, des associations militent pour que les mairies travaillent à leur résilience (alimentaire notamment) : site internet « SOS MAIRES » Etat de la société Certaines personnes se plaignent d'avoir des "bullshit jobs" qui n'ont pas de sens, hormis celui de remplir les assiettes (et parfois très bien d'ailleurs). Pour ces personnes, le retour à la terre devient souvent une aspiration, mais peu se lancent conscients notamment des problèmes pré-cités. Proposition : L’objectif est de faciliter le retour à la terre de personnes motivées par un modèle agricole allant dans le sens de l’agroécologie (https://charlotte-marchandise.fr/programme-charlotte-marchandise-franquet-complet-1/) Sous l’égide des mairies, des fermes urbaines pourraient être créées (par rachat de fermes existantes par exemple) et tenues par des agriculteurs employés par la mairie pour garantir un niveau de rémunération donné) avec les objectifs suivants : • Participer à la résilience alimentaire de la mairie • Alimenter les circuits courts (cantine…) • Formation des villageois • Formation des écoliers Certains villageois (notamment ceux qui souffrent des bullshit jobs) pourraient (sur leur temps libre, ou au travers d’un temps partiel) participer de façon régulière (par exemple, 1j par semaine) à l’activité de la ferme. Un engagement minimum est bien sûr nécessaire pour garantir de la continuité et s’assurer que les 2 parties s’y retrouvent !… En contre-partie, ils profiteraient des produits issus des cultures. Ne pas oublier les questions d’assurance associée à de telles organisations Se faisant : • On casse l’isolement du paysan • On crée du lien (notamment entre producteur et consommateur) On comprend vite que cette proposition ne couvre pas tous les types de cultures (les cultures céréalières par exemple sont hors scope) mais paraissent compatibles avec le maraîchage ou arboriculture, voire la polyculture élevage dans une certaine mesure.