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18/04/2020 13:11
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Nouvelle proposition à La consultation
Un outil ne devant pas devenir une dépendance et un danger
Le numérique est un formidable outil dans bon nombre de secteur. Il nous permet d'échanger, de calculer, de produire, etc. Mais cet outil est en passe d'apporter plus de désagrément que de bénéfices. 1) La dépendance au numérique des jeunes est inquiétante. Il est assez effarant de voir des enfants accrocher à leur(s) écran(s) dès le plus jeune âge. Cela induit des problèmes en termes de santé (myopie, trouble de la concentration, etc.) qui induisent eux mêmes des problèmes dans le domaine de l'éducation, etc. Une plus grande communication sur ces risques et le risque de dépendance (aux écrans de manière générale et pas juste au jeux vidéos) est à mettre en place. Limitons également l'utilisation des écrans à certains cours (technologie, informatique, etc.). Et encourageons les parents à ne pas donner leur téléphone à leurs bambins. 2) Renforçons également la communication sur les dangers du numérique et ce, dès la primaire. Présentons aux enfants ce qu'est le hameçonnage (phishing), un cheval de troie, l'usurpation d'identité, etc. Et mettons l'accent sur l'importance de protéger ses données privées : ne pas publier n'importe quoi, n'importe où, etc. Et ne pas croire n'importe qui, sachant que le numérique permet l'anonymat. En bref, apprenons leur à ne seulement pas utiliser l'outil mais à savoir détecter ses dangers. Comme pour tout outil, il est important que tous soit au fait de son potentiel et de ses dangers. Les enfants y sont aujourd'hui familiarisés très tôt. Il est donc essentiel de les informer très tôt et tout au long de leur cursus scolaire afin qu'ils deviennent des adultes vigilants. 3) La communication ne doit pas se limiter à l'école. Il serait bénéfique qu'il y ait plus d'avertissements (à la télé, etc.) et que la marche à suivre en cas de problème (qui appeler en cas d'usurpation d'identité, quelle est la marche à suivre, etc.) soit connue.
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18/04/2020 13:11
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18/04/2020 12:46
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14/04/2020 16:05
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Nouvelle proposition à La consultation
Un système de santé soutenu et fonctionnel
Je précise ne pas exercer dans le domaine médical. Ce n'est ici qu'un avis de citoyen, loin d'être expert ! 1) Lorsque l'on regarde les débats autour de notre système de santé, les protestations des soignants et les difficultés rencontrées par ce secteur au cours des dernières années, quel citoyen est étonné par la crise actuelle ? Le secteur public de santé est dans le rouge depuis un moment : manque d'effectif, manque de matériel, etc. Il n'est plus attractif pour les jeunes diplômés : trop d'heures, trop de stress et un salaire qui ne suit pas. Il est donc temps de se poser les bonnes questions et de dégager un budget suffisant pour alimenter ce secteur qui est l'un des plus vitaux dans notre pays. Il est nécessaire de dresser un bilan complet : - de l'état du secteur (effectif, matériel, etc.), - des besoins exprimés actuellement et des besoins futurs (vieillissement de la population, renouvellement du personnel, etc.), - de ce qui fonctionne actuellement et comment le maintenir voire l'optimiser, - de ce qui ne fonctionne pas et comment le modifier pour l'améliorer. Plusieurs études ont certainement dû être menées par divers organismes (notamment étatiques/politiques) à ce sujet. Les étudier et en faire une synthèse claire, avec les domaines à améliorer prioritairement serait un bon début. Mais cela aussi a certainement déjà été fait. Dans ce cas, consulter le personnel soignant, réfléchir à la manière la plus pertinente (économiquement et humainement) de mettre en place les mesures permettant d'améliorer notre système de santé. 2) La pandémie actuelle a le mérite de nous montrer les dysfonctionnement de notre système. Ne nous voilons pas la face, si le virus avait été plus létal, on était dans la mouise (pour rester poli). Il n'est évidemment pas normal de ne pas avoir de stock stratégique suffisant (masques, sur-blouses, gants, etc.) pour le personnel de santé, les forces de l'ordre, etc. Ces stocks devraient être suivis, renouvelés, et alloués dès le début de la crise aux points stratégiques (hôpitaux, etc.). Il est navrant que l'on assiste à des chamailleries entre élus "la région x a réquisitionné les stocks de la région y" ou que certains territoires reçoivent des masques pourris (cf. le cas de la Réunion). 3) Au delà des plans blancs, état d'urgence, etc. la France doit se doter d'une stratégie effective à appliquer en cas de pandémie : - Quels indicateurs doit-on suivre pour décider quand lancer cette stratégie et appliquer telle ou telle mesure (nombre de cas, vitesse de propagation, etc. ?), - Quels sont les outils/mesures devant composer cette stratégie (dépistage, confinement, etc.) et à partir de quand/comment les mettre en place ?, - Comment mobiliser au mieux les autres secteurs pour renforcer cette stratégie (ex : les hôpitaux militaires mis en place), - Quelle stratégie appliquer au niveau européen ? Comment cette stratégie peut également reposer sur la coopération entre pays (transfert de malades, etc.) ? En bref, que la situation actuelle et les diverses mesures mises en œuvre soient un terreau fertile pour que notre pays soit mieux préparé à la prochaine pandémie ou à tout autre événement impliquant une forte sollicitation du système de santé. 4) Permettre à la recherche de prospérer en contribuant plus massivement à son financement et à son rayonnement. Beaucoup de jeunes scientifiques et chercheurs partent à l'étranger ou se reconvertissent, faute de postes et/ou de financements.
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13/04/2020 23:27
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Nouvelle proposition à La consultation
Réflexion sur le modèle économique actuel
La pandémie nous rappelle les inconvénients de la mondialisation, bien plus nombreux que les avantages et affectant bien plus de gens. La France est dépendante, pour certaines denrées/marchandises, de la production réalisée dans d'autres pays. Cela est notamment le cas pour une partie (sans doute non négligeable) du matériel de santé et des médicaments. Ne serait-ce pas pertinent que l'on fixe un pourcentage de production devant être réalisé en France (ex : que x % des masques utilisés par an soient produits en France) ? Cela permettrait, d'une part, de maintenir un nombre d'emplois fixe sur notre territoire et, d'autre part, de ne pas se trouver désemparé et dépendant d'un pays x (nommons le, la Chine) dans une situation délicate comme celle que nous vivons. Cela est également le cas pour l'agriculture. Obligeons les grandes enseignes à acheter et vendre un pourcentage significatif (ex : 70 %) de produits français dans certains domaines : fruits et légumes, viande, etc. Et si cela n'est pas possible car allant à l'encontre de certaines lois et accords signés à l'échelle européenne ou internationale, lançons la réflexion ! Changer de système du jour au lendemain, peut-être pas, mais amorcer pour certains domaines une production plus locale et éthique, cela me semble nécessaire. Et, sans développer plus en amont, je suis pour une agriculture à taille humaine, respectueuse de l'environnement et de la santé des producteurs comme des consommateurs : pas de ferme des 1000 vaches, pas de pesticides déversés en milliers de litres par ans, etc. Pour poursuivre sur le domaine alimentaire, il est incontestable que l'alimentation a un impact sur notre santé. Outre les pesticides, responsables de maux bien connus (cancers, etc.), des produits respectueux des consommateurs passent par un étiquetage clair et transparent. Le Covid 19 s'ajoute à une autre pandémie mondiale bien plus ancienne : l'obésité (17 % des adultes en France selon l'INSERM). En cause notamment le sucre ajouté dans de nombreux produits alimentaires et pas uniquement dans les sodas et bonbons : bocaux de légumes, céréales, etc. Et il en va de même pour le gras et le sel. Des initiatives ont déjà été menées, notamment la mise en place de logos informatifs. L'un des derniers en date est le Nutriscore, facultatif pour le moment. Or il est important d'informer le citoyen, parfois non sensibilisé à ce sujet. Et il est d'autant plus important de lutter activement contre ce maux qu'est l'obésité qu'outre les diverses pathologies qu'elle induit, rend plus vulnérable. Le Covid 19 nous le prouve. En résumé, une agriculture locale, plus éthique, plus respectueuse de l'environnement et une industrie agroalimentaire plus transparente et plus respectueuse du consommateur. En ce qui concerne la diminution de la consommation d'espaces forestiers, agricoles ou naturels, force est de constater que la législation française est... insuffisante, pour ne pas dire peu efficace. On ne stoppe pas l'étalement urbain, on le retarde. Et parfois, peu de temps. Les documents d'urbanisme se modifient relativement facilement, notamment les PLU (une mise en compatibilité et c'est plié). Il suffit d'avancer que son projet est 'd'intérêt public voire d'utilité publique' ou mieux, 'd'intérêt général'. On densifie certes, mais on consomme énormément d'espace pour des projets souvent loin d'être indispensables : lubie d'élus pour certains (#jeveuxmarquermonmandat), intérêt pécuniaire d'entreprises pour d'autres (concessionnaires autoroutier, etc.). Donc avancer qu' "il convient d’encourager les modes de production moins consommateurs d’espaces naturels, agricoles et forestiers, pour préserver les fonctionnalités des écosystèmes" (dans le descriptif du thème), c'est très réducteur. Il faut changer plus que les modes de production, il faut se concentrer sur l'amélioration/l'utilisation de l'existant au lieu de construire du neuf à gogo et pour tout (logements, industries, etc.). Les logements vétustes voire insalubres, les nombreuses zones commerciales ou industrielles en friche dans le pays (on revient aux lubies d'élus), etc. Oui, ça coûte plus d'argent et c'est moins pratique que de construire du neuf mais ça ne consomme pas d'espaces agricoles ou forestiers. Idem pour les infrastructures : notre pays n'a pas besoin de 36 000 nouveaux échangeurs autoroutiers, départementales, autoroutes, etc. Identifions les besoins et essayons d'y répondre autrement au lieu d'appliquer toujours la même méthode qui, bien souvent, n'apporte plus de résultats. Exemple le plus flagrant : Notre-Dame-des-Landes (car non, il n'y avait pas besoin d'un nouvel aéroport).
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13/04/2020 20:39
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Nouvelle proposition à La consultation
Un système de santé soutenu et fonctionnel
Je précise ne pas exercer dans le domaine médical. Ce n'est ici qu'un avis de citoyen, loin d'être expert ! 1) Lorsque l'on regarde les débats autour de notre système de santé, les protestations des soignants et les difficultés rencontrées par ce secteur au cours des dernières années, quel citoyen est étonné par la crise actuelle ? Le secteur public de santé est dans le rouge depuis un moment : manque d'effectif, manque de matériel, etc. Il n'est plus attractif pour les jeunes diplômés : trop d'heures, trop de stress et un salaire qui ne suit pas. Il est donc temps de se poser les bonnes questions et de dégager un budget suffisant pour alimenter ce secteur qui est l'un des plus vitaux dans notre pays. Il est nécessaire de dresser un bilan complet : - de l'état du secteur (effectif, matériel, etc.), - des besoins exprimés actuellement et des besoins futurs (vieillissement de la population, renouvellement du personnel, etc.), - de ce qui fonctionne actuellement et comment le maintenir voire l'optimiser, - de ce qui ne fonctionne pas et comment le modifier pour l'améliorer. Plusieurs études ont certainement dû être menées par divers organismes (notamment étatiques/politiques) à ce sujet. Les étudier et en faire une synthèse claire, avec les domaines à améliorer prioritairement serait un bon début. Mais cela aussi a certainement déjà été fait. Dans ce cas, consulter le personnel soignant, réfléchir à la manière la plus pertinente (économiquement et humainement) de mettre en place les mesures permettant d'améliorer notre système de santé. 2) La pandémie actuelle a le mérite de nous montrer les dysfonctionnement de notre système. Ne nous voilons pas la face, si le virus avait été plus létal, on était dans la mouise (pour rester poli). Il n'est évidemment pas normal de ne pas avoir de stock stratégique suffisant (masques, sur-blouses, gants, etc.) pour le personnel de santé, les forces de l'ordre, etc. Ces stocks devraient être suivis, renouvelés, et alloués dès le début de la crise aux points stratégiques (hôpitaux, etc.). Il est navrant que l'on assiste à des chamailleries entre élus "la région x a réquisitionné les stocks de la région y" ou que certains territoires reçoivent des masques pourris (cf. le cas de la Réunion). 3) Au delà des plans blancs, état d'urgence, etc. la France doit se doter d'une stratégie effective à appliquer en cas de pandémie : - Quels indicateurs doit-on suivre pour décider quand lancer cette stratégie et appliquer telle ou telle mesure (nombre de cas, vitesse de propagation, etc. ?), - Quels sont les outils/mesures devant composer cette stratégie (dépistage, confinement, etc.) et à partir de quand/comment les mettre en place ?, - Comment mobiliser au mieux les autres secteurs pour renforcer cette stratégie (ex : les hôpitaux militaires mis en place), - Quelle stratégie appliquer au niveau européen ? Comment cette stratégie peut également reposer sur la coopération entre pays (transfert de malades, etc.) ? En bref, que la situation actuelle et les diverses mesures mises en œuvre soient un terreau fertile pour que notre pays soit mieux préparé à la prochaine pandémie ou à tout autre événement impliquant une forte sollicitation du système de santé. 4) Permettre à la recherche de prospérer en contribuant plus massivement à son financement et à son rayonnement. Beaucoup de jeunes scientifiques et chercheurs partent à l'étranger ou se reconvertissent, faute de postes et/ou de financements.
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13/04/2020 19:18
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Nouvelle proposition à La consultation
Un système de santé soutenu et fonctionnel
Je précise ne pas exercer dans le domaine médical. Ce n'est ici qu'un avis de citoyen, loin d'être expert ! 1) Lorsque l'on regarde les débats autour de notre système de santé, les protestations des soignants et les difficultés rencontrées par ce secteur au cours des dernières années, quel citoyen est étonné par la crise actuelle ? Le secteur public de santé est dans le rouge depuis un moment : manque d'effectif, manque de matériel, etc. Il n'est plus attractif pour les jeunes diplômés : trop d'heures, trop de stress et un salaire qui ne suit pas. Il est donc temps de se poser les bonnes questions et de dégager un budget suffisant pour alimenter ce secteur qui est l'un des plus vitaux dans notre pays. Il est nécessaire de dresser un bilan complet : - de l'état du secteur (effectif, matériel, etc.), - des besoins exprimés actuellement et des besoins futurs (vieillissement de la population, renouvellement du personnel, etc.), - de ce qui fonctionne actuellement et comment le maintenir voire l'optimiser, - de ce qui ne fonctionne pas et comment le modifier pour l'améliorer. Plusieurs études ont certainement dû être menées par divers organismes (notamment étatiques/politiques) à ce sujet. Les étudier et en faire une synthèse claire, avec les domaines à améliorer prioritairement serait un bon début. Mais cela aussi a certainement déjà été fait. Dans ce cas, consulter le personnel soignant, réfléchir à la manière la plus pertinente (économiquement et humainement) de mettre en place les mesures permettant d'améliorer notre système de santé. 2) La pandémie actuelle a le mérite de nous montrer les dysfonctionnement de notre système. Ne nous voilons pas la face, si le virus avait été plus létal, on était dans la mouise (pour rester poli). Il n'est évidemment pas normal de ne pas avoir de stock stratégique suffisant (masques, sur-blouses, gants, etc.) pour le personnel de santé, les forces de l'ordre, etc. Ces stocks devraient être suivis, renouvelés, et alloués dès le début de la crise aux points stratégiques (hôpitaux, etc.). Il est navrant que l'on assiste à des chamailleries entre élus "la région x a réquisitionné les stocks de la région y" ou que certains territoires reçoivent des masques pourris (cf. le cas de la Réunion). 3) Au delà des plans blancs, état d'urgence, etc. la France doit se doter d'une stratégie effective à appliquer en cas de pandémie : - Quels indicateurs doit-on suivre pour décider quand lancer cette stratégie et appliquer telle ou telle mesure (nombre de cas, vitesse de propagation, etc. ?), - Quels sont les outils/mesures devant composer cette stratégie (dépistage, confinement, etc.) et à partir de quand/comment les mettre en place ?, - Comment mobiliser au mieux les autres secteurs pour renforcer cette stratégie (ex : les hôpitaux militaires mis en place), - Quelle stratégie appliquer au niveau européen ? Comment cette stratégie peut également reposer sur la coopération entre pays (transfert de malades, etc.) ? En bref, que la situation actuelle et les diverses mesures mises en œuvre soient un terreau fertile pour que notre pays soit mieux préparé à la prochaine pandémie ou à tout autre événement impliquant une forte sollicitation du système de santé. 4) Permettre à la recherche de prospérer en contribuant plus massivement à son financement et à son rayonnement. Beaucoup de jeunes scientifiques et chercheurs partent à l'étranger ou se reconvertissent, faute de postes et/ou de financements.