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10/04/2020 17:58
Gilles Cormary
@Gilles81
Le débat d'idée est pour moi nécessaire pour savoir ce que je pense, savoir celui que je dois être et savoir ce que je dois faire. Si cela peut être aussi utile aux autres, tant mieux.
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10/04/2020 17:47
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10/04/2020 10:22
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Nouvelle proposition à La consultation
Un esprit de justice sociale
Résumé (texte disponible en piéce jointe) La formulation « esprit de justice sociale » a été donné comme objectif de mission par le président de la république aux 150 citoyens de la convention citoyenne pour le climat. Cette formulation réussit le tour de force, que chacun comprenne l'objectif, sans en comprendre les termes ; ou du moins sans que l'on s'accorde sur un sens commun. Que signifie justice sociale ? Le sens strict est assez précis. Il s'agit d'accorder une égalité (stricte) de droit à tous dans la société. Ce point sera peu abordé, considérant que beaucoup a été fait en termes de droits théoriques et beaucoup reste encore à faire en termes de droits réels. Si on parle peu de l'égalité des droits, parle-t-on alors d'une égalité économique pour tous ? C’est-à-dire d'une égalité de revenu, d'une égalité devant l'impôt et les taxes ? Non, si on parle bien de la place de chacun dans l'économie personne ne songe non plus , au-delà de l'égalité des chances , à revendiquer que chacun ait les mêmes revenus ou paient les mêmes impôts. Que signifie alors ce terme de justice (fiscale, économique) si souvent utilisé ? Il signifie des inégalités acceptables. il n'existe ni acceptation commune de ces limites ni même de définition commune de ce qui une juste répartition de l'effort (identique pour tous, à proportion de ses moyens ou progressive selon ses moyens ?) (à l’exception notable de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen) Comment faute de cette acceptation commune faire objectif commun ? Faut-il se restreindre à l'égalité des chances ? Il y a un intérêt fort de la société à restreindre les inégalités économiques. Il y a un intérêt fort de l’économie à rétribuer chacun en fonction de ses efforts et de son mérite individuel. Comment donc fixer ce niveau commun d'inégalité acceptable ? Le vote peut-être une solution. (A vrai dire je n’en vois pas d’autre) . Il a comme intérêt premier de permettre débat et appropriation. Une fois ainsi fixé cet objectif de justice sociale, comment l'obtient-on ? Par la fiscalité bien sûr. Plus qu’un débat technique sur le sujet, cet article débat de l’imbrication de la justice sociale avec l’écologie.
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10/04/2020 09:31
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Nouvelle proposition à La consultation
Trace des contacts entre personnes
Je vous propose un jeu : vous devez choisir entre deux applications pour téléphone qui établissent un historique des contacts entre personne. Ces deux applications fonctionnent sur un téléphone (Apple ou Google !) équipées de bluetooth. Si deux téléphones avec l'application et le bluetooth actifs s'approchent, l'application enregistre (à peu prés ?) la proximité et la durée du contact dans la mémoire du téléphone. Pour l'application UN : est enregistré le Numéro de téléphone du contact. Pour l'application DEUX : est enregistré un identifiant unique du contact (cet identifiant ne serait connu avant contact que du seul téléphone) Pour ces deux applications, si une personne est par la suite reconnue porteuse du virus, l'application permet de communiquer cette information aux contacts historiques enregistrés dans la mémoire du téléphone. Suivant les modalités suivantes : Pour l'application UN : est envoyé un message (version light) à tous les N° de téléphone dont l'application a enregistré dans sa mémoire qu'ils ont été en contact avec le N° de téléphone dit contaminé Pour l'application DEUX : chaque téléphone peut dialoguer avec une base de donnée qui répertorie uniquement les identifiants uniques et la date de détection du virus déclarée par identifiant. Cette information étant détruite après péremption. Le but du jeu n'est pas tant de choisir l'application que de nous aider à définir les critères du choix. Quels sont ces critères, quels sont leur importance relative, qui les valident, qui vérifient la conformité aux critères, …. Rien que pour ces deux applications, il existe de nombreuses variantes, limites techniques, utilisations possibles, dérives possibles, environnement nécessaire … pour ne rien dire d'autres types d'application. En cette période de choc, il existe un grand appétit pour la technologie a défaut de trouver des solutions aux "vrais" problèmes . Alors autant ne pas laisser cela aux mains des seuls apprentis sorciers. Et débattre du "maximum" du non souhaitable acceptable.
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07/04/2020 15:52
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07/04/2020 15:51
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07/04/2020 15:36
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07/04/2020 12:32
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07/04/2020 12:27
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07/04/2020 00:21
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06/04/2020 23:37
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Nouvelle proposition à La consultation
Les freins à doter la santé de moyens
Résumé (voir développement en pièce jointe) Quels peuvent être les freins à se doter des moyens pour la médecine à laquelle on aspire ? - La limite des cotisations - La limite de l’endettement - La limite des soins - La limite du marché -… La limite des soins : Comment maitriser un budget sans approche comptable ? Impossible à mes yeux. Comment ne pas conditionner un soin à une règle comptable ? Peut-être en construisant des « boucles de retro-action » : Le soin est une décision médicale d’une équipe dont le budget futur est conditionné au respect du budget présent. Ma proposition serait de construire une décentralisation budgétaire : des niveaux de représentation de plus en plus fin (médecines (préventive, de ville, dépendance, hospitalière…) , régions, hôpitaux, services …) alloue le budget qu’ils reçoivent en dotation après discussion contrainte de ses représentants. La limite du marché : Un système privé de santé à de très grandes fragilités : on soignerait les individus (après bien sur les avocats, assureurs, annonceurs, actionnaires…) mais peu les populations. Si le système privé peut être efficace, il est peu capable d’orienter les choix de santé et d’assurer une santé pour tous. D’où la solution bancale actuelle ou l’on fait coexister les deux. Or je nous croie incapable de faire coexister deux systèmes. Je croie même que l’efficacité de l’un joue au détriment de l’autre. Ma proposition radicale serait de réduire l’autonomie des structures privées en les incluant dans une planification globale et leur assignant des missions et contraintes. La limites des cotisations : Un arbitrage est nécessaire pour fixer le niveau des dépenses de santé (cotisations d’assurance santé) en regard des autres dépenses. Ma proposition serait de formaliser ce débat (par exemple tous les 3 ans, sur présentation d’un bilan, d’alternatives, devant le parlement …) La limite de l’endettement : Cette drogue dure est ce qui nous empêche de gérer : pourquoi passer des nuits blanches à convenir d’un budget alors qu’il existe dans tous les esprits une solution miracle pour ne pas le faire ? Ma proposition serait d’interdire l’endettement pour le budget de la santé. Et de rester sur une équation simple 100 % dépenses santé = 100 % cotisation santé. La santé un bien commun ? Plus que ce débat je voudrais interroger sur ce qu'est un bien mi-commun. Les évolutions négatives que nous imposons à notre système de santé suggère que cet entre-deux est un non-lieu. Vouloir la coexistence de deux logiques pour un même service me paraît être une tare congénitale. Ce choix d'une santé bien commun, n'est pas la solution à tout mais la base solide qui manque aux non-choix.
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06/04/2020 22:40
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06/04/2020 22:09
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