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05/04/2020 11:16
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05/04/2020 11:09
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05/04/2020 11:02
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Nouvelle proposition à La consultation
Santé et environnement - COVID-19 est le résultat de sa maltraitance
Les gouvernements annoncent des plans de relance, actuellement estimés à 11% du PIB mondial. Les experts économiques expliquent depuis des dizaines d’années que pour faire la transition écologique, tout bonnement nous sauver, il faudrait 2% du PIB. Le COVID-19 est le résultat de la maltraitante animale (marchés d’animaux sauvages, élevages intensifs) et de la destruction de la nature (étalement urbain, déforestation pour mettre de l’huile de palme dans nos gâteaux au Nord et nous livrer du bois pour notre surconsommation). En détruisant les habitats naturels des animaux, l’homme se rapproche des animaux et on va donc de plus en plus attraper des virus qui viennent des animaux. Au lieu de mettre des milliards (donc nos impôts) dans une relance pour un système qui nous amène droit dans le mur depuis des décennies (inégalités sociales toujours plus grandes, destruction de l’environnement) il faudrait revoir de manière systémique notre sytème économique. Pas de sous pour les entreprises destructrices de l’environnement (et souvent qui ne paient pas leurs impôts et qui traitent mal ses salariés comme Amazon), pour l’aérien, pour les voitures thermiques. Mais des sous pour que les infectiologues remontent la piste de la transmission du virus sur place. La pollution de l’air tue plus que le COVID-19 ! Donc il nous faut ralentir notre production, il faut diriger les aides de la PAC vers les paysans respectueux de la terre, les aides aux entreprises dont la production est locale car stop aux raisins et haricots qui prennent l’avion ! Relocaliser c’est bon pour l’emploi, bon pour les revenus, pour la planète et bon pour la santé !
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05/04/2020 10:51
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05/04/2020 10:39
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Nouvelle proposition à La consultation
Reconsidérer les métiers que la crise a montré comme essentiels et souvent féminins
Ce que l’on découvre aujourd’hui, au moment où tout est à l’arrêt sauf l’essentiel, c’est que l’entière continuité de la vie du pays repose sur des professions méprisées ou des personnes méprisées : aides-soignantes, aides à domiciles, caissières, infirmières, routiers, cueilleurs de fraises saisonniers (souvent migrants, les agriculteurs pleurent parce qu’ils ne sont plus alors que l’année on les traite de profiteur, de chômeur), livreurs, bénévoles, agricultrices et maraîchers. Ils sont mal payés voire ils font souvent du travail gratuit. L’ensemble des activités très souvent considérées comme féminines, c’est à dire les activités de soin des autres, de lien social, sont d’une utilité sociale bien plus importante que beaucoup de boulots de cols blancs, on le voit en temps de crise comme celle que nous traversons. De même rester toute la journée à la maison avec leurs enfants pourra montrer à bien des personnes que les profs avec 30 élèves par classe, parfois plus, sont des héros du quotidien ! Et qu’eux comme beaucoup de fonctionnaires se sont adaptés en quelques heures et qu’ils ne sont pas sclérosés dans un système lourd (visio, audio, appli).
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05/04/2020 10:26