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08/04/2020 21:41
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08/04/2020 13:38
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Nouvelle proposition à La consultation
Interdire le suremballage, l'usage unique et imposer les consignes en verre
Ma proposition est la suivante et contient plusieurs éléments : - Lorsqu'un suremballage n'est pas indispensable, il devrait purement et simplement être interdit si nous voulons vraiment réduire la quantité de déchets produits par notre société, qu'il soit sur des produits alimentaires ou non. - Les contenants et ustensiles à usage unique en plastique également. - Installer et imposer un système de consigne pour les bouteilles Le problème de la pollution et de la surconsommation des ressources naturelles nous touche tous, mais l'Etat n'en fait pas suffisamment pour l'enrayer réellement. Interdire l'utilisation de cotons-tiges et de pailles à usage unique est une idée, mais il reste bien plus à faire pour avoir un impact réel et rapide. C'est un problème qu'il doit prendre en main plutôt que de nous demander une nouvelle fois d'être plus responsable, car nous n'en avons parfois pas le choix. On nous demande de tendre vers le Zéro déchet, de se responsabiliser, de modifier les pratiques des entreprises grâce à nos choix d'achats. On nous culpabilise de nos actions. Certains personnes n'ont pas les moyens d'acheter plus cher des produits moins emballés, bien qu'elles le souhaitent. Et d'autres doivent payer plus cher pour avoir moins et éviter des pollutions excessives, qui nous touchent tous et qui n'ont pas lieu d'exister. Il est aujourd'hui nécessaire d'agir. Ces propositions sont réalistes et sont possibles si l'Etat prend de VRAIS engagements. Cette mesure permettrait: - de réduire la consommation en ressources utilisée pour chaque produit (moins de CO2, moins de matière première) - de réduire la quantité de déchet produite inutilement et que nous payons par les taxes d'ordures ménagères - de réduire la pollution des sols, de l'air et des eaux occasionnés par ces déchets et par leur production - de préserver les ressources naturelles déjà surexploitées - d'assurer un avenir moins pollué et avec moins de déchets à nos enfants
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08/04/2020 13:22
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Nouvelle proposition à La consultation
Améliorer les pratiques agricoles et favoriser l'installation d'une agriculture biologique sur des p...
Ma proposition consiste à réellement s'investir dans la modification des pratiques agricoles intensives et à favoriser l'installation de petites exploitations en agriculture durable et surtout biologique. Je ne dis pas que nous pourrons du jour au lendemain passer 100% dans ce type d'agriculture, je pense que dans un premier temps il est possible, faisable et réaliste de garder différents types d'agriculture (conventionnelle, biologique, sur grandes et petites parcelles). Comme le temps nous vient à manquer si nous voulons préserver nos sols et leur potentiel, il s'agit cependant d'amorcer un véritable changement dès à présent. Le remembrement agricole a provoqué la destruction des bosquets, des haies, des mares afin d'améliorer les rendements agricoles. Il rend également difficile aux petits exploitants désireux de s'installer de trouver des terrains de taille humaine. Si ces pratiques ont permis le développement d'une agriculture intensive et le développement de notre économie, il est cependant connu aujourd'hui que ces pratiques ont provoqué une perte de biodiversité, ont des conséquences négatives sur la ressource en eau et que l'agriculture conventionnelle appauvri nos sols (et par conséquent, ceux de nos enfants). Ces problèmes, bien connus depuis de nombreuses années (cf. articles 2008 en bas de page) n'ont à ce jour pas eu de réponse suffisante malgré la mise en place de quelques mesures positives dans la PAC (couvert végétal). Ce type d'agriculture pourrait aujourd'hui changer, si nous le décidons, en faveur de l'installation de petits exploitants, de la mise en place de pratiques durables et de l'amélioration des pratiques agricoles intensives actuelles. Des mesures fortes doivent être prises, comme par exemple : - objectif d'au moins 50% d'agriculture biologique d'ici 5 ans sur le territoire - soutien financier suffisant dirigé en faveur de l'agriculture biologique - accompagnement technique et financier des agriculteurs qui souhaitent une reconversion de leur système - interdiction réelle et appliquée de certaines pratiques néfastes pour l'environnement et son fonctionnement, et donc pour nous et nos enfants (arrachage des haies, drainage des zones humides, utilisation de pesticides chimiques). Cette proposition ne concerne pas la productivité alimentaire qui peut être moindre dans l'agriculture biologique (bien que cela ne soit pas toujours le cas) compte tenu du gaspillage alimentaire actuel en France, il n'est pas utopique de passer à une agriculture non intensive sur au moins 50% des exploitations actuelles. Ce type d'agriculture a de multiples avantages : ne détruit pas les sols et assure une pérennité de leurs ressources, ne dégrade pas l'air que nous respirons et l'eau que nous buvons avec des pesticides souvent dangereux pour notre santé, améliore les qualités gustatives et nutritives des légumes et fruits cultivés, protège la biodiversité... entre autres (voir articles ci-dessous). Pour se documenter : Glossaire remembrement agricole : http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/remembrement Article de Sciences et vie de 2008 sur l'appauvrissement des sols: https://www.science-et-vie.com/archives/alerte-a-l-appauvrissement-des-sols-21616 Note de l'Office national interprofessionnel des grandes cultures sur l'impact négatif de l'agriculture conventionnelle sur les sols et la nécessité d'amélioration : https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Pays_de_la_Loire/note_synthese_sols.pdf Article avantages économiques de l'agriculture biologique: https://www.actu-environnement.com/ae/news/itab-inra-bio-avantages-economiques-agriculture-conventionnel-27969.php4 Article sur la permaculture: https://www.consoglobe.com/permaculture-ou-agriculture-naturelle-lavis-dun-agronome-cg Gaspillage alimentaire: https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/gaspillage-alimentaire-0
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08/04/2020 12:24
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Nouvelle proposition à La consultation
Crééer de véritables espaces naturels protégés
De nombreuses dispositions existent en France pour créer des espaces naturels "protégés", mais le sont-ils vraiment? Nous avons en France des sites Natura2000, des réserves de Biosphères, des Réserves naturelles régionales et nationale, des sites Ramsar, des Arrêtés de protection de biotope, des Parc naturels nationaux et régionaux, des Espaces naturels sensibles, des réserves de chasse et de pêche... Malgré tous ces dispositifs, la biodiversité continue d'être malmenée et menacée. Et pour cause, bien que des efforts soient consentis, il existe très peu d'espaces où la Nature a réellement ses droits et peu s'exprimer librement : cela arrive uniquement dans quelques Réserves naturelles nationales, quelques cœurs de parcs nationaux et grâce aux arrêtés de protection de biotope. Sinon, dans tous ces espaces, nous chassons, nous pêchons, nous nous promenons, nous utilisons le bois, nous cultivons (de manière raisonnée ou non), nous gérons... La nature nous offre tout ce dont nous avons besoin. Elle est la base de notre économie. Notre nourriture, nos vêtements, nos médicaments, les matériaux de construction de nos maisons, de nos smartphones, notre énergie, tout provient de la nature. Elle nous offre de nombreux services : amélioration de la qualité de l'air, de l'eau, dépollution des sols... Ne pouvons-nous pas consentir à laisser certains espaces sans intervention, sans activité humaine? Ne pouvons-nous pas partager l'espace afin de protéger ce qui nous fait vivre? Ma proposition est ainsi la création de véritables espaces protégés dans tous les départements, afin d'assurer une réelle protection de la faune et de la flore, au bénéfice de tous. Cela devient une nécessité si nous voulons réellement assurer un avenir serein à nos enfants. La nature n'a pas besoin d'être gérée par l'homme pour foisonner, et bien que nous fassions partie de l'écosystème, nous pouvons nous autoriser à parfois faire un pas de côté et accepter de ne pas la contrôler.