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24/04/2020 16:28
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Nouvelle proposition à La consultation
Neutralité carbone, biodiversité, résilience
Au regard de la crise actuelle qui nous donne à voir concrètement les effets potentiels des crises à venir liées au climat, on peut considérer qu'il serait raisonnable de se fixer trois grands objectifs : - devenir neutres en carbone - restaurer la biodiversité - accroître la résilience. Ces trois objectifs peuvent ainsi être pris comme autant de tamis pour orienter les décisions, les actions, les politiques, les investissements : seul ce qui passe les 3 tamis devrait pouvoir être mis en œuvre. Et il s’agit bien d’un ET et non d’un OU, c’est là que réside sans doute l’évolution la plus disruptive. Dans « le monde d’après » il ne devrait plus y avoir de place pour le « OU ».
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24/04/2020 16:28
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24/04/2020 15:53
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Nouvelle proposition à La consultation
Décaler le regard, changer les indicateurs !
Aujourd'hui, la bonne santé des territoires est jugée au regard de la croissance de la population et de la croissance de l'activité. Des maires se désolent lorsqu'ils perdent des habitants. On ne peut pas leur en vouloir : d'une part, le dispositif institutionnel comme fiscal lie le nombre d'habitants aux subsides accordés à une commune et, d'autre part, cette culture du dynamisme territorial est fortement ancrée dans l'inconscient collectif. Mais peut-on rêver d'un maire qui se réjouirait de perdre des habitants en gagnant en biodiversité ? Il suffit aussi de regarder la différence de prix entre des terres agricoles ou naturelles et des terres constructibles pour comprendre. Mais si l'on valorisait les hectares naturels ou agricoles au même titre que les hectares artificialisés, ou même au-delà ? Si développer sa biodiversité devenait un indicateur de richesse, et non plus seulement développer sa population ? Si développer sa capacité à stocker le carbone dans les sols, des les forêts devenait une richesse, et non plus seulement construire des zones d'activités ? C'est une vraie révolution, mais sans doute que l'on ne peut plus se permettre de faire l'économie d'une remise à plat complète de nos indicateurs territoriaux et des dispositifs fiscaux et solidaires qui vont avec.
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24/04/2020 15:49
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Nouvelle proposition à La consultation
Décaler le regard, changer les indicateurs !
Aujourd'hui, la bonne santé des territoires est jugée au regard de la croissance de la population et de la croissance de l'activité. Des maires se désolent lorsqu'ils perdent des habitants. On ne peut pas leur en vouloir : d'une part, le dispositif institutionnel comme fiscal lie le nombre d'habitants aux subsides accordés à une commune et, d'autre part, cette culture du dynamisme territorial est fortement ancrée dans l'inconscient collectif. Mais peut-on rêver d'un maire qui se réjouirait de perdre des habitants en gagnant en biodiversité ? Il suffit aussi de regarder la différence de prix entre des terres agricoles ou naturelles et des terres constructibles pour comprendre. Mais si l'on valorisait les hectares naturels ou agricoles au même titre que les hectares artificialisés, ou même au-delà ? Si développer sa biodiversité devenait un indicateur de richesse, et non plus seulement développer sa population ? Si développer sa capacité à stocker le carbone dans les sols, des les forêts devenait une richesse, et non plus seulement construire des zones d'activités ? C'est une vraie révolution, mais sans doute que l'on ne peut plus se permettre de faire l'économie d'une remise à plat complète de nos indicateurs territoriaux et des dispositifs fiscaux et solidaires qui vont avec.
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24/04/2020 15:34
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Nouvelle proposition à La consultation
Donner à chacun les outils simples pour suivre son empreinte carbone
On sait aujourd'hui qu'un français "pèse" 11,2 tCO2eq (11,2 tonnes de carbone si on veut faire simple) par an. La valeur qui permet de rester en dessous des 2°C d'augmentation de la température planétaire est comprise entre 1,6 et 2,8 tCO2eq par an. C'est bien joli, mais il serait du coup utile voire indispensable de doter chacun d'outils simples (pas trop compliqués) pour suivre son empreinte carbone. Irréaliste, dites-vous ? Bah, ça se discute : aujourd'hui il existe tout un tas d'applications qui permettent de mesurer sa consommation de calories journalière et qui requièrent une saisie pas très simple de ses aliments... Ha mais la différence est dans la motivation : la motivation de la sveltesse est suffisamment forte (chez ceux qui utilisent ces applications) pour estomper l'aspect contraignant de la saisie de ses calories. Et bien chiche, trouvons une motivation individuelle suffisamment forte pour donner envie de suivre son empreinte carbone. Cela s'apparenter peu ou prou aux nugdes. Chez certains, la fierté de faire quelque chose pour la planète sera suffisante. Chez d'autres, il faudra peut être plus de motivation. Chez Orwell par exemple on pourrait imaginer proportionner le salaire, ou les impôts, à la valeur de l'empreinte carbone individuelle. Dans la vraie vie, de multiples incitations peuvent être envisagées, incitations positives sous forme de réductions de ci ou de ça, etc. Il ne s'agit pas non plus d'être culpabilisateur : simplement, si je sais que la série que je viens de regarder en streaming équivaut à 20 km de voiture, et bien sans culpabiliser du tout je peux simplement faire en sorte de veiller à acheter la prochaine fois une salade produite localement plutôt qu'en sachet qui a fait le tour de l'Europe, ou bien éviter de me rendre la prochaine fois dans le centre commercial à 10 km de chez moi mais faire mes courses juste à côté... Pour résumer, l'idée est donc de promouvoir des dispositifs de type applications smartphone, ou web, pour suivre son empreinte carbone au fil de l'eau, la comparer avec un objectif, et - aussi - faire des actes de compensation pour la réduire lorsque l'on pas pas le choix.
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24/04/2020 15:29
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Nouvelle proposition à La consultation
Donner à chacun les outils simples pour suivre son empreinte carbone
On sait aujourd'hui qu'un français "pèse" 11,2 tCO2eq (11,2 tonnes de carbone si on veut faire simple) par an. La valeur qui permet de rester en dessous des 2°C d'augmentation de la température planétaire est comprise entre 1,6 et 2,8 tCO2eq par an. C'est bien joli, mais il serait du coup utile voire indispensable de doter chacun d'outils simples (pas trop compliqués) pour suivre son empreinte carbone. Irréaliste, dites-vous ? Bah, ça se discute : aujourd'hui il existe tout un tas d'applications qui permettent de mesurer sa consommation de calories journalière et qui requièrent une saisie pas très simple de ses aliments... Ha mais la différence est dans la motivation : la motivation de la sveltesse est suffisamment forte (chez ceux qui utilisent ces applications) pour estomper l'aspect contraignant de la saisie de ses calories. Et bien chiche, trouvons une motivation individuelle suffisamment forte pour donner envie de suivre son empreinte carbone. Cela s'apparenter peu ou prou aux nugdes. Chez certains, la fierté de faire quelque chose pour la planète sera suffisante. Chez d'autres, il faudra peut être plus de motivation. Chez Orwell par exemple on pourrait imaginer proportionner le salaire, ou les impôts, à la valeur de l'empreinte carbone individuelle. Dans la vraie vie, de multiples incitations peuvent être envisagées, incitations positives sous forme de réductions de ci ou de ça, etc. Il ne s'agit pas non plus d'être culpabilisateur : simplement, si je sais que la série que je viens de regarder en streaming équivaut à 20 km de voiture, et bien sans culpabiliser du tout je peux simplement faire en sorte de veiller à acheter la prochaine fois une salade produite localement plutôt qu'en sachet qui a fait le tour de l'Europe, ou bien éviter de me rendre la prochaine fois dans le centre commercial à 10 km de chez moi mais faire mes courses juste à côté... Pour résumer, l'idée est donc de promouvoir des dispositifs de type applications smartphone, ou web, pour suivre son empreinte carbone au fil de l'eau, la comparer avec un objectif, et - aussi - faire des actes de compensation pour la réduire lorsque l'on pas pas le choix.
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24/04/2020 15:15
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Nouvelle proposition à La consultation
Généraliser l'étiquetage carbone de tous les produits
Chaque bien de consommation devrait obligatoirement comporter la mention de son empreinte carbone (au même titre que les denrées alimentaires comportent les kcalories, les biens électroménagers leur consommation, etc.). Cela doit être le cas pour les biens matériels (une télé, un jean, ...) comme immatériels (un voyage, par exemple). L'étiquetage carbone est un vecteur très puissant pour réduire l'empreinte carbone individuelle comme collective. Si nous devons choisir entre plusieurs biens du même type, nous pourrions nous tourner vers celui de moindre impact. En poussant un peu plus loin, nous pourrions même renoncer à certains achats (au hasard : un voyage en avion...) si nous considérions que son empreinte carbone n'est pas raisonnable. Cet étiquetage carbone systématique est aussi un moyen d'inciter les fabricants et les vendeurs à réduire l'impact carbone de leurs produits. Autre avantage de l'étiquetage carbone : il inclut non seulement le produit en lui-même (sa conception, sa construction, son cycle de vie) mais aussi son transport. Ainsi, entre deux produits identiques, celui fabriqué le plus proche de moi a une meilleure empreinte carbone. On peut s'inspirer du récent étiquetage A B C D E des aliments pour leur valeur nutritionnelle, ou bien imaginer aller plus loin et indiquer la valeur carbone en clair (comme on le fait avec les kcalories pour les aliments). Dans ce dernier cas, l'avantage est que chacun pourra avec des applications simples cumuler ses différentes consommations carbone et les comparer avec un objectif plafond. Ce n'est pas une idée neuve, mais force est de constater qu'elle ne s'est toujours pas réalisée. Ce qui est un indice de sa forte utilité écologique et des fortes réticences des milieux économiques. Aujourd'hui, l'état de la planète est tel qu'il pourrait être temps de siffler la fin de la récréation et de mettre les fabricants/vendeurs devant leurs responsabilités environnementale et sociétale. Quoiqu'ils en disent... Et l'on sait aussi que cette idée va tout de suite trouver sur son chemin tout un tas personnes (pas si) bien intentionnées qui viendront nous dire "oui mais bon vous savez, tout ceci c'est compliqué à calculer, il faudrait qu'on y réfléchisse, on est pas prêts, laissez nous encore 30 ans, etc.". Bon, Rio, c'est 1992, alors personne n'est pris par surprise et ceux qui n'ont pas compris le message ne devraient s'en prendre qu'à eux mêmes et se disqualifient eux-mêmes.