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Nouvelle proposition à La consultation
Mes dix propositions pour un meilleur système de santé!
Avant de partager mes proposition, je me présente, je suis un étudiant de 23 ans en école d’ingénieur, donc jeune citoyen ayant peu de recul et d’expérience et j’ai voté Emmanuel Macron en 2017 (erreur? certainement, à la LREM de me le prouver maintenant!). Je connais pas tout de notre système aujourd’hui et je présente mon système idéal. Ensuite, je mets d’abord l’homme et sa santé avant la santé économique de notre système. Ainsi mes propositions seront peut-être trop coûteuses, tant pis car depuis des années c’est avec l’argent, le libéralisme effréné que l’on en arrive à des catastrophes comme le Covid-19... Je suis persuadé que s’il n’y avait pas eu autant de fermetures de lits, une diminution du stock national de masques, une dépendance accrue au marché mondial des médicaments et du matériel médical, nous aurions pu atténuer les conséquences de la crise. 1. Production nationale : Il faut mettre en place, au niveau nationale, une politique industrielle de produits pharmaceutiques et de matériels médicaux pour éviter tous risques de pénuries. L’avantage non négligeable est de la création d’emplois. 2. Rénovation des bâtiments hospitaliers : Une politique de grands travaux pour rénover et/ou construire des hôpitaux, EPHAD,... afin de les rendre moins gourmands en énergie (isolation, chauffage géothermie par exemple, installation de panneaux solaires sur les toits). L’avantage, faire des économies de fonctionnement et remplir les carnets de commandes des entreprises et artisans. 3. Remboursement à 100% : rembourser les soins et les médicaments acheté sous ordonnance (si un citoyen veut un médicament quelconque sans ordonnance ce n’est pas remboursé), même aux immigrés (cf point 5.), parce que je ne veux pas m’endetter pour me soigner... 4. Rationnement des médicaments : Éviter le gaspillage de médicament. Si l’ordonnance dit 3 pastilles par jour pendant 5 jours il faut donner que 15 pastilles et pas une boîte de 20. 5. Solidarité avec les réfugiés : Remboursement des soins pour les réfugiés sous certaines conditions : s’ils s’installent, travaillent en France et apprennent le français par la suite. S’ils veulent rejoindre un autre pays et bien hormis les soins d’urgence, ils payent. Après, ça mériterait de réfléchir sur un autre système d’immigration mais ce n’est pas la question ici. 6. Plus de personnel : Augmentation du nombre de médecins, de personnel soignants, de lits et de service, je ne connais les chiffres idéaux : faut-il un médecin généraliste pour 500 habitants ou 1000, faut-il un dentiste pour 5000 habitants ou moins, faut-il un(e) infirmier(e) pour 5 patients en hôpital,... Il faut trouver le quotat de soignants le plus juste et adapté à chaque territoire. En campagne il faut peut-être raisonner en distance avec une maternité tous les 20km, un service de réa tous les 30km,... 7. Meilleur salaire : le point 6 est possible si l’on met fin du numérus-clausus afin d’augmenter le nombre de soignants. Et également par une revalorisation salariale immédiate pour les aides à domicile, aides-soignantes, infirmières et autres agents hospitaliers de catégorie B et C. Ce sont des métiers du « lien social » qui est important! Nos personnels soignants sont sous payés contrairement à nos voisins et aux pays de l’OCDE. Il faut les récompenser pour leur travail. 8. Déserts médicaux : faut-il forcer certains diplômés à s’installer dans telle région ? Je ne le souhaite pas mais il faut réfléchir à un moyen pour palier ce problème : une sorte de quota par région avec une revalorisation salariale dans les déserts médicaux? 9. Télé-médecine : Élargissement de la télé-médecine, pour les rendez-vous réguliers comme pour le renouvellement d’ordonnance. Mais obligation d’un rendez-vous annuel, hors consultation pour maladie, afin de vérifier l’état général du patient. 10. La recherche : Investir dans la recherche. Enfin j’espère qu’il n’y aura pas de « stratégie du choc » suite à cette crise avec l’hôpital, permettant sous prétexte d’une crise exceptionnelle, des mesures ultra-libéralistes comme la privatisation des hôpitaux, qui selon serait une catastrophe humaine.