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24/04/2020 12:29
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Nouvelle proposition à La consultation
Et si la grande distribution finançait la réouverture des restaurants ?
À la sortie du confinement, le secteur de la restauration sera extrêmement pénalisé : peu ou pas de touristes, des mesures sanitaires à mettre en oeuvre, la crainte des clients, etc. Lors du confinement, la Grande Distribution a pu maintenir son activité contrairement au secteur de la restauration. Par conséquent, les grandes enseignes se doivent de participer à l'effort de relance en finançant le fond de roulement des charges fixes des restaurants situés dans un périmètre de 20 km en zone périurbaine et 5 km en zone urbaine. En contrepartie, les restaurateurs s'engagent à se fournir auprès des supermarchés ou hypermarchés en produits frais issus de l'agriculture nationale.
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24/04/2020 12:29
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20/04/2020 15:17
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Nouvelle proposition à La consultation
Créons un Instagram du déchet
En France, nous sommes pour la plupart équipés d'un smartphone et aimons partager des choses (photos, opinions, etc.) sur les réseaux sociaux. Je propose donc de créer un réseau social exclusivement dédié au partage de photos géolocalisées de déchets entreposés légalement ou sauvagement. L'objectif étant de connaitre à tout instant l'état de la pollution. Les données doivent également pouvoir être exploitées par les collectivités et industriels du recyclage.
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19/04/2020 10:13
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Nouvelle proposition à La consultation
Une TVA à taux réduit pour les achats alimentaires du personnel de santé et des salariés contribuant...
La sortie de la crise semble conduire le gouvernement à engager une réforme du système de santé. En parallèle, cette crise à mis en lumière la fragilité de notre économie face à un système résolument libéral et prônant à tout va la guerre des prix (et donc des coûts). La production alimentaire locale doit donc retrouver une place centrale afin de limiter les effets catastrophiques de cette guerre des prix. Je propose donc que les salariés au service du bien commun (personnels de santé, etc.) bénéficient très rapidement d'un statut ouvrant droit à des abattements de TVA sur les produits alimentaires locaux. La TVA est, à juste titre, considérée comme un impôt universel et dé-corrélée des niveaux de revenus des contribuables. Son taux peut-être modéré par secteur (restauration, culture, etc.), il n'en demeure pas moins inégalitaire face au pouvoir d'achat. Les salariés qui se mettent au service du bien commun en cette période de crise sont également ceux dont le pouvoir d'achat est le plus faible. En parallèle, la production alimentaire locale (agriculture, pèche, etc.) doit évoluer dans un marché hautement concurrentiel dans lequel les subventions européennes ne sont qu'un pansement sur une jambe de bois. Réconcilions donc le pouvoir d'achat des salariés au service du bien commun avec la production alimentaire locale. Créons un taux réduit de TVA pour que ces derniers aient un pouvoir d'acheter local et non plus un simple pouvoir d'achat. De manière expérimentale, ce dispositif pourrait être testé pendant plusieurs mois avant d'être étendu.
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16/04/2020 12:09
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Nouvelle proposition à La consultation
Repenser la mesure de la Perfomance Publique : les apports de la Responsabilité Sociétale des Organi...
La performance des différentes organisations publiques est depuis plus de 30 ans mesurée à partir d'indicateurs financiers, visant à tenter d'équilibrer les finances publiques, et, pour certaines, à partir d'indicateurs de mesure de la "performance scientifique". Ainsi, en quelques années, des institutions telles que les hôpitaux ou les transports publics, pour ne citer qu'eux, se sont enlisées dans des réformes néo-managériales sans fin avec pour conséquence une perte de vue par la société de la contribution de ces dernières au "bien commun". En parallèle, les sociétés privées, au premier rang desquelles figurent les moins vertueuses en terme de contribution au bien commun, ont amorcé un virage en terme de communication et de mesure. Vous entendrez ainsi des grands groupes s'enorgueillir de lutter, à leur manière, contre la pauvreté, l'exclusion sociale ou encore les émissions de CO2. Toutes les sociétés privées dont l'activité a un impact négatif sur la société et l'environnement ont investi massivement dans le suivi et la communication de mesures et d'actions visant à limiter cet impact sur le plan médiatique et cognitif. Les organisations publiques, appuyées par l'outil législatif et parlementaire, doivent également pouvoir rééquilibrer leur légitimité en mettant en avant leur contribution au bien commun, et ce avec la plus grande transparence. Pour cela, elles peuvent s'inspirer des travaux sur la RSO (responsabilité sociétale des organisations) et déployer une méthodologie visant à mettre en avant des histoires plutôt que des mesures. Dans les organisations publiques, il est presque impossible de déployer de manière efficace des outils de mesure de la performance financière. Les collaborateurs de ces organisations accomplissent leur travail en faisant abstraction des contraintes budgétaires qui leurs sont imposées. Et la crise que nous traversons nous permet de constater qu'ils ont , pour partie, raison d'agir ainsi. À l'avenir en revanche, les organisations publiques devront être en mesure de justifier à l'ensemble des parties prenantes à leurs activités (Etat, société, utilisateurs, ONG, etc.) leur contribution au bien commun. L'enjeu de la RSO dans le secteur public sera donc de rétablir un équilibre entre les mesures quantitatives (indicateurs, mesures, ratio, etc.) et qualitatives.
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15/04/2020 12:43
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Nouvelle proposition à La consultation
Transformer les cours des écoles primaires et maternelles en potager et en verger.
La plupart des cours d'école sont des espaces bétonnés et goudronnés. Si nous souhaitons relocaliser les cultures et en finir avec l'alimentation globalisée, les enfants doivent être sensibilisés aux pratiques agricoles très jeune. Les différents stades d'apprentissage chez l'enfant font intervenir des référentiels multiples et lui permettent d'intégrer le monde extérieur à sa structure propre (voir les travaux de Jean Piaget en ce sens). Certaines écoles possèdent un petit potager dans lequel les enfants peuvent contribuer à quelques cultures. Cependant, ces micro-espaces donnent à l'enfant la sensation qu'une partie de son espace de loisir est consacré à la nature. Or l'enfant doit très vite intégrer dans son référentiel d'apprentissage que c'est lui qui occupe une partie de l'espace naturel. Enseignants et personnels des écoles doivent également contribuer à l'entretien et à la culture de ces espaces. Que dire de la cantine qui devra servir des légumes et fruits de saison issus du potager. Enfin, les bobo liés aux chutes seront bien moins graves que sur du béton :)
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10/04/2020 00:25
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07/04/2020 16:58
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Nouvelle proposition à La consultation
Rendre public dans la grande distribution les prix d'achat des produits issus de l'agriculture franç...
La grande distribution doit se rendre à l'évidence; le modèle de consommation doit changer. Une bonne manière d'orienter le consommateur vers la consommation locale et durable est de lui donner des informations sur l'impact de ses achats. La plupart des contrats passés entre les producteurs et la grande distribution interdit strictement aux producteurs de communiquer les prix de vente qu'ils pratiquent. Je propose donc plus de transparence afin que les enseignes de grande distribution affichent dans leurs rayons le prix d'achat des produits issus de l'agriculture française en complément du prix de vente. De cette manière, chaque consommateur pourra connaitre l'impact local de son panier d'achat et sera en mesure de soutenir les producteurs de son choix (notamment ceux dont les marges avec la grande distribution sont les plus faibles).
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07/04/2020 15:07
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Nouvelle proposition à La consultation
Définir de nouveaux critères de performance du secteur public
Les organisations publiques ont essuyé au cours des 30 dernières années les assauts répétés d’un colonialisme managérial violent ne faisant pas de distinction entre ce qui devait relever du bien commun et ce qui relève de l’économie de marché. L’échec de la mise en place de la tarification à l’activité (T2A) dans les hôpitaux révèle cependant que la greffe a été rejetée et que ce qui doit être fait pour le bien commun doit être fait et ce, quel qu’en soit le coût (Discours d’E. Macron du 12 mars). Il semble donc se profiler une politique européenne de new deal post-crise dans laquelle le service public peut tirer des avantages considérables. En 2020, il faudra venir à la rescousse de pans entiers de l’économie. De l’industrie au tourisme en passant par les banques (encore), la liste sera sans doute très longue. Dès lors, pourquoi ne pas envisager un contrat moral inscrit dans la Constitution européenne, ou plus exactement dans le Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne. Un contrat qui engagerait les États et les secteurs ayant bénéficié du soutien de la BCE à soutenir en retour les services publics européens ou les activités au service du bien commun. Une méthode efficace consisterait à créer des Euro-obligations (ou Euro-bonds), comme ce fut le cas à la sortie de la crise de 2008. Les critères de Maastricht devraient en ce sens être neutralisés à court terme et revus en profondeur à long terme Les pays membres pourraient en ce sens financer sereinement leurs déficits budgétaires à venir via le remboursement de ces obligations. Sans quoi, la logique financière de l’Union Européenne reprendra le dessus et les fameux 3% de déficit reviendront menacer les structures publiques qui, rappelons-le, nous aurons permis de limiter les effets de cette crise. Un autre aspect de ce nouveau paradigme consistera à revoir en profondeur les mesures de performance du secteur public. Jusqu’à présent observé sous le prisme budgétaire, il devra désormais être évalué par rapport à des critères bien plus sociétaux et faisant consensus. La crise actuelle met en lumière les valeurs morales qui animent la plupart des agents, contractuels et non permanents du service public. Henri Fayol (1841-1925), pourtant fervent critique de l’immobilisme dans les administrations reconnaissait lui-même l’omniprésence d’une responsabilité morale dans le service public quelque soit le niveau hiérarchique. Dès lors, pourquoi ne pas s’appuyer sur la démonstration de force dont fait preuve le service public face à cette crise sanitaire pour revoir totalement nos critères d’appréciation et d’évaluation de la performance publique ? En 2014, dans le cadre d’une participation à un congrès sur la responsabilité sociétale des organisations, j’évoquais trois raisons majeures pour lesquelles le service public s’était désencastré de la société civile : - Tout d’abord un déséquilibre de l’équation keynesienne à partir de laquelle l’Etat-providence justifiait et légitimait jusqu’à présent son interventionnisme, - Un doute persistant sur les finalités de l’Etat providence, - Une crise de solidarité entre l’Etat et les citoyens qui se manifeste par l’opacification systématique des méthodes de gestion de la ressource publique. À l’issue de la crise du COVID, une grande partie du secteur public se sera pleinement réencastrée dans la société et le dévouement au service du bien commun constituera un vecteur symbolique très efficace pour amorcer une refonte des mesures de performance. La période éprouvante que traverse le service public est donc une occasion malheureuse, mais toutefois sans précédent, de pouvoir revoir en profondeur son système de financement ainsi que ses mécanismes d’évaluation. La performance du service public et, de manière plus globale, de l'ensemble des secteurs au service du bien commun, devra être mesuré et communiqué à partir d'indicateurs issus du référentiel GRI (Global Reporting Initiative). Les performances scientifiques de certaines organisations publiques (hôpitaux, centres de recherche) devront faire l'objet de vulgarisation permanente afin d'être communiquées au plus grand nombre de citoyens. Le budget consacré à ces actions de reporting et de communication devra être équilibré par de nouvelles recettes fiscales auprès des grands groupes. Ces derniers auront toutefois la possibilité de sponsoriser des actions de communication d'organisations publiques et seront ainsi exonérés de cet Contribution à la Performance Publique (C2P). En résumé, la Responsabilité Sociétales des Organisations Publiques doit être mesurée de manière pertinente et communiqué" le plus largement possible. De cette manière, les citoyens et les pouvoirs publics se détacheront progressivement de la vision dogmatique consistant à réduire l'action publique à un simple équilibre budgétaire.