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04/04/2020 11:59
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une Ecole du XXIe siècle... Propositions...
Une Éducation pour chacun et tous responsables : c'est possible ! Le droit à l’éducation pour chacun est inaliénable. Ce sont, comme l'ensemble des idées et pistes qui composent cet ouvrage, autant de possibilités dont certains pays européens - mais pas seulement - ont déjà pu mesurer les effets positifs. Il y a le cas exemplaire et « multi-cité » de la Finlande, mais pas seulement. Dans une quête de cohérence, il s’agit de proposer à nos concitoyens - avec l'espoir que beaucoup s'en emparent – les fondements éthiques d’un nouveau contrat pour l’École. Aucun individu, pour quelque raison que ce soit, ne doit être privé du Droit à l'éducation, par quelque empêchement que ce soit : l’État et les collectivités territoriales s’engagent à en permettre l’égal accès à tous. Premier principe. La localisation géographique, le milieu social ne doivent pas être des variables d’inégalité non maîtrisées et donc considérées comme des fatalités : l’État et les collectivités territoriales s’engagent à en réduire les effets. Ne faudrait-il pas poser une question « tabou » (parmi tant d’autres concernant l’École, et y répondre même si ce n'est pas l'objet de ce livre) : quid du traitement différentiel des lieux défavorisés ? Pourquoi ne pas provoquer un débat sur la localisation des établissements d’excellence ? Second principe Les enfants et les jeunes handicapés, ceux en maladie de longue durée, ceux victimes de phobie scolaire… doivent avoir leur place, à part entière, dans l’école : soit dans des structures adaptées, soit dans les structures traditionnelles, soit en bénéficiant de soutiens particuliers, en fonction des spécificités de chaque situation et en dialogue entre les familles et les milieux professionnels concernés. L’État et les collectivités territoriales s’engagent à conjuguer leurs moyens pour assumer la part qui leur revient aux côtés des familles. Troisième principe La société est solidairement responsable de son projet d’éducation : toutes les composantes de la société doivent y contribuer puisque chaque enfant qui échoue, chaque jeune qui sort du système éducatif, déjà exclu du monde de la connaissance et de celui du travail, interpelle la société des citoyens toute entière. Quatrième principe Suite en pièce jointe...
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04/04/2020 11:59
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04/04/2020 11:37
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Nouvelle proposition à La consultation
Les savoirs du XXIe siècle...
Les savoirs du XXIème siècle Les programmes ont le projet ambitieux de contribuer à construire le « futur citoyen actif dans la cité ». Les finalités affichées dans les textes introductifs aux programmes témoignent de la volonté de la République de transmettre des valeurs qui fondent le vivre ensemble et tout un patrimoine culturel constitutif d’une identité partagée. Il n’est pas question de les renier, mais de réfléchir au hiatus grandissant entre cet idéal d’excellence et la réalité de l’École de la République sur le terrain. Il y a urgence désormais à se donner les moyens de cet idéal. Deux raisons majeures pour placer la question des savoirs au cœur du futur projet pour une École du XXIe siècle : Vivre au XXIème siècle, dans un monde globalisé, où sciences et technologies évoluent très rapidement, suppose l’accès à des savoirs plus complexes : il ne s’agit plus seulement d’additionner des savoirs de base (lire, écrire, compter, se repérer dans le temps et l’espace, respecter autrui), mais d’accéder à la « pensée complexe » inlassablement décrite dans toute l’œuvre d’Edgar Morin. Penser l’École aujourd’hui, c’est aussi avoir présent à l’esprit que nos enfants entrant aujourd’hui au CP, auront environ 20 ans en 2034 ! Que sera-t-il pertinent d’avoir comme « bagage » (au sens noble du terme) dans ce monde futur ? Les connaissances sont rapidement obsolètes dans certains secteurs. Des disciplines, aujourd’hui situées hors du champ de la scolarité obligatoire, apparaissent (ou apparaîtront vite) comme indispensables. Il faudra faire des choix dans la masse devenue exponentielle des savoirs amassés par l’Humanité comme devant être « transmis » ? Les savoirs enseignés et les outils intellectuels indispensables à les appréhender sont donc à repenser de fond en comble et doivent faire l’objet d’une réflexion collective. Ces questions doivent être au cœur d’un débat de la société toute entière, dépassant les clivages partisans. Non, il ne doit pas y avoir un « discours de gauche sur les savoirs », mais la volonté partagée de « régénérer une culture humaniste laïque » permettant « d’armer intellectuellement les adolescents pour affronter le XXIème siècle » (Morin, 1998). A suivre... C Chartreux
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04/04/2020 11:20
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Nouvelle proposition à La consultation
Une Éducation pour chacun et tous responsables : c'est possible !
Les savoirs du XXIème siècle Les programmes ont le projet ambitieux de contribuer à construire le « futur citoyen actif dans la cité ». Les finalités affichées dans les textes introductifs aux programmes témoignent de la volonté de la République de transmettre des valeurs qui fondent le vivre ensemble et tout un patrimoine culturel constitutif d’une identité partagée. Il n’est pas question de les renier, mais de réfléchir au hiatus grandissant entre cet idéal d’excellence et la réalité de l’École de la République sur le terrain. Il y a urgence désormais à se donner les moyens de cet idéal. Deux raisons majeures pour placer la question des savoirs au cœur du futur projet pour une École du XXIe siècle : Vivre au XXIème siècle, dans un monde globalisé, où sciences et technologies évoluent très rapidement, suppose l’accès à des savoirs plus complexes : il ne s’agit plus seulement d’additionner des savoirs de base (lire, écrire, compter, se repérer dans le temps et l’espace, respecter autrui), mais d’accéder à la « pensée complexe » inlassablement décrite dans toute l’œuvre d’Edgar Morin. Penser l’École aujourd’hui, c’est aussi avoir présent à l’esprit que nos enfants entrant aujourd’hui au CP, auront environ 20 ans en 2034 ! Que sera-t-il pertinent d’avoir comme « bagage » (au sens noble du terme) dans ce monde futur ? Les connaissances sont rapidement obsolètes dans certains secteurs. Des disciplines, aujourd’hui situées hors du champ de la scolarité obligatoire, apparaissent (ou apparaîtront vite) comme indispensables. Il faudra faire des choix dans la masse devenue exponentielle des savoirs amassés par l’Humanité comme devant être « transmis » ? Les savoirs enseignés et les outils intellectuels indispensables à les appréhender sont donc à repenser de fond en comble et doivent faire l’objet d’une réflexion collective. Ces questions doivent être au cœur d’un débat de la société toute entière, dépassant les clivages partisans. Non, il ne doit pas y avoir un « discours de gauche sur les savoirs », mais la volonté partagée de « régénérer une culture humaniste laïque » permettant « d’armer intellectuellement les adolescents pour affronter le XXIème siècle » (Morin, 1998). A suivre... C Chartreux