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14/05/2020 10:38
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23/04/2020 15:15
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09/04/2020 09:51
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Nouveau commentaire à Autoriser l'échange et la vente de toutes les semences paysannes
Merci! Super documentaire
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06/04/2020 11:32
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Nouvelle proposition à La consultation
Inscrire la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution
Ne l'oublions pas: l'activité humaine à la croissance sans limite dans notre système économique capitaliste est à l'origine de la destruction de la "nature sauvage" et de certains écosystèmes. Donc du rapprochement entre l'homme et les animaux, et du passage du Coronavirus de l'un à l'autre, comme cela n'aurait pas dû se produire dans un monde plus protégé. Que nos pays disposent ou non d'un plus grand stock de masques et de lits hospitaliers (ce qui reste indispensable, cela dit), cette pandémie (après celles du Sida et d'Ebola aux causes similaires) ne sera pas là dernière. Loin de là. Les catastrophes climatiques feront de plus en plus de dégâts. Les mouvements de réfugiés qu'ils entraînent suivront. Le monde ne sera plus si facile à occuper, ni même visiter. Face à tous ces risques, l'humain ne peut plus se voiler la face devant son impact sur l'environnement. Chacun d'entre ne devrait jamais l'oublier. Les États non plus. Chacune de leurs décisions doivent, à mon avis, comporter une part de réflexion sur les conséquences planétaires. En tant que citoyenne, j'ai choisi d'opter pour une alimentation biologique, faible en viande, de faire mes courses sans créer trop de déchets inutiles ou encore de limiter mes déplacements énergétiques coûteux, notre pays doit aussi prendre des engagements. Il y a urgence. Le Coronavirus fait peur à tout le monde? Ce n'est pourtant pas grand chose face à tous les risques du déréglement climatique. Pour tenter de changer sa trajectoire déjà bien amorcée, une inscription de la lutte contre le réchauffement climatique dans la constitution serait le moyen le plus fort de la part d'un État comme la France. La convention citoyenne pour le climat l'avait récemment soulevé. Espérons que l'État, dans un contexte économique compliqué, ne l'oublie pas. A moyen-terme, c'est la place de chacun de nous sur la Terre qui est en jeu. Pas celle de points de croissance à rattraper d'ici la fin de l'année...
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06/04/2020 11:31
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Nouvelle proposition à La consultation
Refonder notre système d'impôts, équitable et local
Les impôts doivent être plus égalitaires. La taxation des hauts revenus ne peut être négligée. Nous avons besoin d'un système progressif et proportionnel. Sa refondation pourrait intégrer des notions de demain. Comme la durabilité. Pour les entreprises, l'impact social et environnemental doit compter plus. Mesurer la localité des actions permettrait de taxer comme il se doit les grandes entreprises (pas vertueuses). L'argent dont nos services publics et notre société ont besoin est là.
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06/04/2020 11:26
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Nouvelle proposition à La consultation
Refonder un système d'imposition équitable et local
Pour lutter contre le réchauffement climatique et les désastres causés par le développement humain sans limite (dont la destruction des écosystèmes et la diminution des espaces naturels a entraîné le passage du Coronavirus d'un animal sauvage à l'homme à l'origine de cette pandémie), il y aura forcément besoin de fonds. Cette nécessité impose de repenser notre système d'imposition. Plusieurs récents mouvements sociaux ont déjà montré un besoin de plus d'égalité entre tous les citoyens de notre pays. La taxation des hauts revenus ne peut plus être négligée. Pour plus d'égalité, nous avons besoin d'un système d'imposition progressif et proportionnel. La réduction des inégalités grandissantes passe par là. Pour être repensé, ce nouveau système fiscal pourrait commencer par refondre - comme le proposent depuis longtemps nombre d'économistes - l'impôt sur le revenu et la cotisation sociale. Plusieurs notions importantes pour le monde dans lequel on souhaite vivre demain pourraient ainsi y être intégrées au même moment. La durabilité, par exemple. Pour les entreprises, l'impact sur l'environnement et la société doit tenir une place importante dans l'impôt. Pour leur volonté de changer les choses, les sociétés de l'économie sociale et solidaire doivent être encore plus aidées. De l'autre côté, la notion de localité dans les activités économiques, par exemple, permettrait aussi de taxer comme il se doit les grandes entreprises, qui cherchent à préserver leurs dividendes toujours plus grands. Les plus grandes entreprises du monde n'ont d'ailleurs pour la plupart aucune activité vertueuse (d'un point de vue social ou environnemental) au-delà de quelques actions de "greenwashing". Une refondation de nos impôts serait l'occasion d'intégrer une sorte de punition financière de toutes les actions négatives pour la planète (avec laquelle on cohabite, ne l'oublions pas). Sans même évoquer la fraude ou l'évasion fiscale, c'est d'abord dans ce monde du CAC 40 trop épargné fiscalement que notre État en dette laisse filer l'argent dont il a tant besoin pour financer les services publics auxquels nous tenons - santé ou éducation. C'est là que se trouve la clé de la construction de notre société de demain.
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05/04/2020 15:16
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Nouvelle proposition à La consultation
Laisser aux femmes le choix d'accoucher comme elles le souhaitent
Depuis des milliers d'années et dans de nombreux pays, les femmes aidées de leurs sages femmes ou de personnes compétentes, accouchent sans problème à la maison. Dans de nombreux pays européens (Pays-Bas, Royaume-Uni..), le nombres d'accouchements à domicile est de 30%. En France, le système de santé ne le permet pas et reste craintif à cause de fausses croyances. En effet, l'accouchement à domicile n'est pas plus risqué que l'accouchement à l'hôpital lorsque la grossesse se déroule bien et elle est bien souvent beaucoup mieux vécue qu'à l'hopital (gestes medicaux intrusifs et non nécessaires, présences de personnes inconnues, stress lumineux et sonore...). La personne désirant enfanter chez elle est au contraire bien plus suivie au cours de sa grossesse. Et les sages femmes sont compétentes pour diriger les couples vers un accouchement médicalisé si une complication ou un risque quelconque se présente. Malheureusement actuellement en France, celles-ci doivent payer une assurance extrêmement élevée si elles veulent accompagner des couples dans cette démarche, ce qui rend la chose impossible. En tant que jeune femme, je souhaite avoir le choix d'accoucher de la manière dont je le souhaite et de pouvoir être accompagné par le professionnel de santé à qui je fait confiance. Il est donc indispensable que l'on arrête de mettre des bâtons dans les roues des sages femmes souhaitant soutenir cette démarche. Les futurs parents devraient tous avoir vraiment ce choix!
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04/04/2020 18:48
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Nouvelle proposition à La consultation
Autoriser l'échange et la vente de toutes les semences paysannes
Plusieurs grosses entreprises internationales contrôlent le monde agricole par la vente des semences. Pour être commercialisées, ces semences doivent être référencées et sont pour la plupart des hybrides. Elles doivent donc être rachetées et replantées chaques année. Elles sont aussi, du fait de leur homogénéité, plus sensibles aux maladies et demandent d'être traitées par des pesticides. Chaque individu devrait avoir le droit d'acheter ou d'échanger des semences anciennes et de ne pas dépendre d'énormes multinationales (comme Monsanto/Bayer ou Pioneer...) ni de leurs semences. En temps que citoyenne, je veux pouvoir être libre d'acheter et de consommer des produits ne détruisant ni les sols ni ma santé. Je veux être libre de planter toutes les graines que je souhaite, qu'elles soient anciennes ou non. Cela doit être et rester ma liberté de citoyenne. D'un point de vue sociétal, il est indispensable que les paysans restent libres de leurs choix. D'un point de vue environnemental, il est indispensable de réaliser que l'homme ne pourra jamais se passer de la biodiversité, et que la diversité des graines de la planète en est une de ces facettes les plus importantes, alors qu'elle est méconnue. C'est pourquoi ce sujet ne pourra, selon moi, être oublié des discussions sur la société dont Nous voulons. A ce sujet, l'association Kokopelli et le Réseau semences paysannes défendent ce droit depuis des années et peuvent, être, à mon avis, de bons référents.