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10/04/2020 13:43
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Nouvelle proposition à La consultation
Organisation de l'Economie et de l'intervention de l'Etat, garant de notre indépendance.
La crise a montré notre vulnérabilité nationale sur le plan sanitaire et économique (productif). Sans être nationaliste ou soviétique, il convient de revoir notre politique économique et les dogmes et doxas jusqu’ici tenus. Cela passe par plusieurs domaines : La reprise par l’Etat d’une maitrise de certaines partie de l’économie afin d’avoir des moyens d’action puissants et non plus de réguler juste. On s’est aperçu que la régulation ne suffit pas, et surtout que cela ne donne aucun moyen à l’Etat d’arriver à ses fins. Dans un premier temps la renationalisation ou prise par l’Etat d’une partie significative du capital afin d’Etre présent lors des décisions et d’imposer ses choix. Ensuite de remettre en place le plan comme il l’a été avec le Général De Gaulle entre 1945 et 1992 (dernier plan), afin de prioriser les efforts qu’il faudra fournir afin de remettre et l’économie en route, moderniser avec de gros investissements et absorber les faramineuses dépenses qui auront été engagé dans la lutte contre cette catastrophe, et remettre à niveau certain départements sous-équipés pour lutter socialement à une meilleure répartition des richesses. La relocalisation de certaines industries indispensables à notre indépendance et prioritaires pour notre survie en tant que nation (entre autre sanitaire, médicale). L’unicité des équipements indispensables sur tout le territoire, afin d’abolir certaines inégalités entre autres sociales et économique des citoyens comme des entreprises. Cela passe par la définition du périmètre de ce qui est vital pour notre pays dans son fonctionnement, sa défense (pas seulement militaire, mais économique, sanitaire, moyens), ce qui permet d’alimenter toute l’économie globalement. En fait tout ce qui est flux et infrastructure primordiales. Ceci doit rester ou repasser dans les mains de l’Etat soit par une nationalisation totale ou partielle. Ces secteurs sont dans le domaine des services publics comme la santé, l’Education, la justice, le maintien de l’Ordre, La sécurité, le Social (permettant de garantir la paix civile), les transports, l’Energie, les Communications, l’eau. Les grandes entreprises telles que, EDF/GDF, Air France, ADP, SNCF, RATP, Les réseaux de France Télécom ainsi que les relais internet et portable, wifi, les aéroports en région, le chemin de fer, les gares, les hôpitaux, les barrages… Certains laboratoires pharmaceutiques, centres de recherche… Ports, barrages, centrales nucléaires, nouvelles énergies. Ce qui participe directement au développement économique et social, de notre performance générale, du bien-être global et qui contribue à l’amélioration de la situation des plus faibles, équipement en infrastructure continuant au développement de l’ensemble du secteur privé. Ces grands flux ou gestionnaires de flux avec participation exclusive de l’Etat ou avec participation des régions ou des départements, avec dans certain cas une participation minoritaire et non bloquante inscrite dans la Loi, et non modifiable. Impossibilité que l’Etat et son secteur public (même avec participation minoritaire de l’Etat puisse être noté par de agences de notation, comme les entreprises du secteur privé qui sont en contrat avec eux. Mise sous tutelle ou contrôle en France des agences de notation, par exemple avec publication au journal officiel de leurs actionnaires et clients, et séparation de leurs comptes entre la partie agence de notation et le reste de leurs activités, afin de limiter leur nocivité. Il ne s’agit pas d’une étatisation de l’économie mais de sécuriser et donner à la France et aux concitoyens le moyen de décider sur nos orientations économiques et notre avenir sans être dépendant de l’extérieur. Par le plan d’organiser le financement et leur développement par étapes sachant que l’on ne peut tout faire en même temps et de façon disparates et désordonnée. Dans un esprit de reconstruction et rénovation générale pour le bien de tous. Dans ce vaste schéma, les questions écologiques, de mutation, d’économie des matières premières, du gâchis et des dilapidations, de l’obsolescence doivent être prises en compte. L’actuel CESE peut être la chambre apte à cette transformation, moyennant une grande réforme pour la rendre plus démocratique. Mais ceci ne peut se faire sans un changement dans notre république et sans demande d’explication ou jugement de ceux ou celles ayant appliqué certaines politiques nous ayant conduit dans le mur notamment dans les questions budgétaires et sanitaires
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