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10/04/2020 14:10
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Nouvelle proposition à La consultation
Relocalisons au maximum
En France en 2017, 38% des émissions de CO2 viennent du transport (selon le site Citepa). Les transports sont donc un levier important dans la baisse de nos émissions de CO2. En réduisant nos déplacements, nous réduisons nos émissions de gaz à effet de serre mais aussi notre dépendance aux pays producteurs de pétrole. Le transport des marchandises se fait principalement par le transport routier (1), gros producteur de gaz à effet de serre. Nous pourrions diminuer la part des marchandises transportées par les camions et favoriser les transports par les péniches et les trains. La France possède un réseau de canaux et un réseau ferroviaire qui le permettraient. Un camion produit 618 g de CO2 par kilomètre parcouru, contre 40 g/km pour une péniche et 12 g/km pour un TGV (2). Limiter les importations et les exportations et donc favoriser le local permettraient aussi de baisser drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. En termes d’alimentation, pourquoi ne pas imposer à nos grandes surfaces un certain pourcentage de produits locaux ou au moins français ? Imaginez quel serait l’impact si les magasins proposaient 75% de produits locaux/français au moins parmi les légumes, fruits, viandes, produits laitiers et même boissons. La France est très bien pourvue en producteurs, il est dommage de ne pas en profiter plus. Aujourd’hui, pour consommer local il faut faire plusieurs magasins et marchés. Rassembler tous les produits locaux dans les magasins qui se trouvent à coté de chez nous permettrait aussi de gagner du temps. L’augmentation de la consommation de produits français aurait aussi pour effet de soutenir nos agriculteurs, et ceux-ci seraient moins impactés par les variations des cours au niveau mondial. En dehors de l’alimentation, nous pourrions aussi relocaliser nos productions d’objets de la vie courante. Il est par exemple possible de produire sur le territoire français tous les types de vêtements dont nous avons besoin. Non seulement la fabrication devrait se faire en France, mais aussi la production des matières premières. En France métropolitaine, nous avons notamment la laine, le lin et le chanvre comme matières premières pour les textiles. Nous pourrions aussi relancer l’artisanat français pour différents types d’objets de la vie courante. Et favoriser le recyclage/réemploi/reconditionnement des objets qui contiennent des matériaux que nous sommes obligés d’importer (les téléphones portables par exemple). Outre les grandes surfaces, les restaurants, les magasins de prêt-à-porter, d’électroménager, etc. pourraient eux aussi respecter un certain pourcentage de produits français proposés à la vente. Ces mesures ne seraient-elles pas positives pour l’économie française ? Les sources des données utilisées : (1) https://insee.fr/fr/statistiques/3676876?sommaire=3696937 (2) http://villes-environnement.fr/modes-de-transport-et-emission-de-co2.html
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10/04/2020 14:10
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10/04/2020 14:08
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Nouvelle proposition à La consultation
Favorisons le télétravail quand c'est possible
Pour aller travailler, la moitié des actifs parcourt plus de 15 km (soit 30 km par jour aller-retour) selon l’INSEE (3). Nous étions 26,6 millions d’actifs en France en 2016. (4) Pourquoi ne pas imposer au moins une journée par semaine de télétravail à tous les actifs dont les emplois le permettent ? Cela permettrait de réduire les déplacements des français de façon non négligeable, sans impacter l’activité économique du pays. Faisons un petit calcul rapide : selon l’IFOP, 27% des actifs pratiquent le télétravail pendant la période de confinement liée au coronavirus. (5) Si ce même pourcentage pratiquait le télétravail 1 jour par semaine, nous aurions 7,2 millions d’actifs concernés. Si nous prenons une distance moyenne domicile-travail de 30 km aller-retour, on « économiserait » 216 millions de km par semaine. Selon le site planetoscope, nos véhicules émettent en moyenne 118 g de CO2 par kilomètre parcouru (6). Nous pourrions donc « économiser » 25 488 tonnes de CO2 par semaine, soit 1 197 936 tonnes de CO2 par an (en considérant 52 semaines par an moins les 5 semaines de congés payés). Selon l’INSEE, les transports ont produit 121 millions de tonnes de CO2 pendant l’année 2018 (7). Un jour de télétravail par semaine pour les actifs qui peuvent se le permettre permettrait donc de baisser de 0,99% nos émissions de CO2. Cela ne parait pas énorme, mais c’est en multipliant les mesures de ce genre que nous pourrons avoir un impact réel. Sans compter, que laisser la voiture à la maison une fois par semaine limiterait son usure et augmenterait le bien-être des actifs (gain de temps, économie, moins de stress dans les bouchons…). Ces calculs rapides ont été effectués en prenant en compte un jour de télétravail par semaine, mais nous pourrions imaginer pousser à 2 voire plus selon les possibilités de chacun. Les liens vers les données utilisées : (1) https://insee.fr/fr/statistiques/3676876?sommaire=3696937 (2) http://villes-environnement.fr/modes-de-transport-et-emission-de-co2.html (3) https://www.insee.fr/fr/statistiques/2019022#titre-bloc-13 (4) https://www.insee.fr/fr/statistiques/3303384?sommaire=3353488 (5) https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-la-crise-du-coronavirus/ (6) https://www.planetoscope.com/automobile/311-emissions-de-co2-par-les-voitures-en-europe.html (7) https://www.insee.fr/fr/statistiques/2015759#tableau-figure1