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30/04/2020 13:21
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Nouvelle proposition à La consultation
Non au Produit Intérieur Brut, oui au Bonheur Intérieur Brut
Constat : la mesure du PIB comme évaluation de la performance d’un pays est un non-sens vantant la « croissance » débridée et infinie dans un monde aux ressources limitées. Proposition : Il faut remettre profondément en cause le modèle de société vers lequel on aspire où les critères économiques, souvent climaticides, ne sont pas les seules mesures du succès de ce modèle. Pistes de solution : - Ne plus considérer le PIB comme unique ressource (financière en l'occurrence) d’un pays mais compléter cet indicateur par des critères de richesses environnementale et sociétale. Exemple : biodiversité, variété des territoires, émissions carbone, pollution chimique (des sols et nappes phréatiques [avec les pesticides par exemple], de l’air [particules fines, et résidus de combustion], des eaux des rivières [stations d’épuration, eaux usées, ...]), bien-être de la population (espérance de vie en bonne santé, taux de suicides, taux de demandeurs d’emploi, taux de pauvreté, ...) et sûrement plein d’autres choses - Repenser notre rapport à la science, et si on créait une richesse intellectuelle ? Et si notre richesse était notre savoir-faire ? - Avoir pour objectif d’élever le niveau moyen de la population en rendant obligatoire de se former jusqu’au décès (un temps doit être y être dédié par les entreprises). Cela peut passer par de la formation manuelle, culturelle, scientifique, selon le choix de chacun. (Re)donner le goût d’apprendre
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30/04/2020 13:21
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30/04/2020 13:17
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Nouvelle proposition à La consultation
Vers une Europe écologique forte et indépendante ne dépendant plus des pays autoritaires ou destruct...
Constat : l’Europe politique est inexistante sur le plan international et les traités de libre-échange sont climaticides et entraînent la perte de nos capacités de production et d’indépendance en détruisant l’emploi. Proposition : avoir une Europe politique forte et indépendante, modèle dans la lutte contre le réchauffement climatique et la défense des Droits de l’Homme. Pistes de solution : - Fin des traités de libre-échange sur les biens de première nécessité (agro-alimentaire, pharmaceutique, énergie, minerais et autres matières premières), fin de l’exportation d’armes, traités commerciaux limités aux biens à haute valeur ajoutée et à faible tonnage (luxe, industrie de pointe, recherche scientifique) afin de relocaliser la production et recouvrer notre indépendance. Interdiction de commercer avec les pays ne respectant pas les Droits de l’Homme ou ne luttant pas contre le réchauffement climatique ou ne respectant pas la biodiversité. - Développement d’une Europe politique et militaire avec une présidence forte. Indépendance alimentaire, matérielle et énergétique pour ne plus plier devant des régimes autoritaires comme la Russie, l’Arabie Saoudite, la Chine ou les Etats-Unis.
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30/04/2020 13:15
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Nouvelle proposition à La consultation
Responsabiliser les électeurs en décentralisant les décisions qui peuvent être prises localement par...
Constat : la crise des gilets jaunes a montré la profonde fracture qu’il existe entre les citoyens et l’Etat, bien qu’ils devraient pourtant être indissociables. Proposition : permettre aux citoyens de se sentir plus concernés et responsabilisés par la vie politique en entraînant une réflexion sur leurs votes et leur conséquence dans le but d’avoir une représentation plus démocratique. Pistes de solution : - Si certains pouvoirs régaliens se doivent d’être nationaux, une grande partie des décisions locales devrait être réservée aux citoyens (construction d’infrastructures telles que des écoles, aménagement du territoire, gestion des ordures, transports, ...). Les électeurs se sentiraient alors responsabilisés et concernés et donc dans le devoir de s’informer pour voter intelligemment. Ce travail permettrait de préparer le citoyen aux élections plus importantes telles que les élections régionales ou nationales. - En France, la démocratie est peut-être trop centralisée sur l’élection présidentielle. Faut-il le faire élire par des représentants plutôt qu’en scrutin direct ? - Comptabiliser le vote blanc (et refaire le scrutin tant qu’un candidat n’atteint pas la majorité des voix au second tour) et rendre le vote obligatoire sous peine d’amende. - Obligation des salariés de se syndiquer et participation des syndicats aux conseils d’administration et pouvoir décisionnel proportionnel au nombre de syndiqués. - Revoir le fonctionnement de la république (police de proximité, relation aux maires, décentralisation) et de l'investissement dans les services publics (en accord avec les citoyens et leur compréhension de la nécessité de l’impôt).
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30/04/2020 13:12
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Nouvelle proposition à La consultation
Fermer les réseaux (a)sociaux et retour à des informations et reportages de fond et d’analyse
Constat : d’un côté, les journaux (papiers ou télévisés) sont devenus dépendants de la publicité pour survivre et se doivent de sombrer dans le sensationnalisme parfois au détriment d’une information vérifiée et analysée dans le but d’attirer les clics ou l’audimat. La nécessité de l’instantanéité empêche la prise de recul et l’analyse a posteriori. D’un autre côté, les réseaux sociaux ont vu leurs aspects positifs être submergés par leur pouvoir de nuisance. Les théories du complot et autres “fake news” y trouvent une caisse de résonance sans précédent tandis que les régimes autoritaires les utilisent pour faire vaciller nos démocraties. Ces réseaux sont aussi souvent un moyen de défendre un modèle de société irréaliste (“je veux ressembler à cette star retouchée sur Photoshop”) et poussant à la consommation (“regarde leur vie est parfaite, ils sont encore partis en vacances sur une île paradisiaque à l’autre bout du monde”) en l’assimilant à tort avec le bonheur à atteindre. En dehors de tout contrôle, ces outils du numérique représentent un réel danger pour nos sociétés. Proposition : fermeture des réseaux sociaux pour un retour à la vie réelle, revoir notre rapport à l’information, ses sources et son analyse indépendante. Pistes de solution : - Interdire les campagnes politiques sur les réseaux sociaux, punir l’activité d’”influenceur”, limiter le partage des publications et limiter la taille des groupes à des groupes de taille humaine (des groupes sociaux en fait...) - Financement public (plutôt que par la publicité) des journaux d’information, réfléchir à la possibilité d’alterner un sujet négatif et un sujet positif pour éviter de sombrer dans le sensationnalisme et apporter un peu de bonnes nouvelles.
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30/04/2020 13:08
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Nouvelle proposition à La consultation
Vers une école de la citoyenneté, nivellement par le haut des diplômes, développement des formations...
Constat : la difficulté de résoudre la crise des gilets jaunes et l’ampleur et le pouvoir des “fake news” sur les réseaux sociaux sont les indices d’un changement rapide et profond des moyens de communication et d’information auquel le citoyen n’a pas été préparé. Le manque de recul et de réflexion sur des actualités toujours changeantes s’amplifie dans la caisse de résonance que sont les nouveaux outils du numérique. Proposition : La nécessaire révolution écologique et le renouveau démocratique passeront par la nécessité d’avoir des citoyens éduqués à analyser et penser ces problèmes. Si les diplômes doivent être revalorisés, cela doit aussi passer par plus de parcours professionnalisants. Pistes de solution : - Dans un système scolaire français souvent très cartésien et mono-directionnel (professeurs vers élèves), favoriser le débat et la réflexion en introduisant des cours de logique (apprendre à appréhender un problème et se poser des questions, à aller chercher les informations en croisant les sources et en évaluant leur pertinence), ré-axer les cours de français vers la philosophie, aborder la notion de respect, développer des cours de citoyenneté avec des réflexions sur le mot citoyen, ses droits mais aussi ses devoirs, ainsi que le fonctionnement de nos institutions démocratiques. - Revaloriser les carrières dans l’enseignement (et la recherche ?), les instituteurs étant le lien le plus direct entre l’Etat et ses futurs citoyens, diminuer le nombre d’élèves par classe, favoriser la mixité sociale. - Nivellement par le haut du baccalauréat tout en développant les filières techniques et professionnelles pour revaloriser les diplômes d’une part (et éviter que “tout le monde passe” et se rendre compte en master qu’on aurait dû faire autre chose) et encourager les formations qualifiantes d’autre part pour faciliter l’accès à l’emploi à ceux qui le souhaitent (ou ne veulent/peuvent pas s’engager dans des études longues).
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30/04/2020 13:05
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Nouvelle proposition à La consultation
Cessons d’être défini par notre boulot et notre statut social, il y a plus important...
Constat : avec le confinement, on entend des témoignages aux journaux télévisés du genre “Et oui, on se retrouve à devoir s’occuper de nos enfants toute la journée, chose dont on n’a pas l’habitude”. Constat qui peut sembler absurde, pourquoi alors avoir fait des enfants ? Dans notre société, nous sommes sûrement socialement beaucoup trop définis par notre emploi dans lequel un investissement maximal, couplé à la réussite d’une carrière, est la promesse vendue pour atteindre le bonheur et la complétude. Or, les choses importantes (et largement suffisantes) sont sûrement bien plus proches de nous que ce qu’on croit, telles que la famille, les associations de quartiers, les animations culturelles locales, ... Proposition : revoir le rapport au travail et valoriser le bénévolat (plus de temps pour sa famille et le développement de quartier et s'investir dans la vie politique locale, moins se définir par rapport à son boulot). Le but est de dégager plus de temps personnel pour se développer, se renseigner, se cultiver, passer du temps avec sa famille… Qui a le temps de lire des philosophes de nos jours pour faire progresser notre façon de vivre ? Qui a le temps de réaliser des travaux d’introspection pour retrouver ce qui est essentiel ? Qui a le temps de perdre du temps pour en apprécier la valeur ? Pistes de solution : - Revenu universel - Salaire pour les parents au foyer - Encourager le temps partiel et le télétravail. Exemple : obligation de 2 jours de télétravail par semaine en moyenne sur 2 mois, quand le métier le permet avec contrôle à l’appui - Intégrer le bénévolat dans l’entreprise. Exemple : faire 5 h de bénévolat par semaine payé à 40% par l’entreprise et complètement défiscalisé - Créer un index de “bienfait” des compagnies - à la fois pour son but, son écologie, mais aussi son rôle de proximité - Obligation de déconnection le weekend : tout e-mail de travail doit être programmé pour ne pas être envoyé (ou bloqué) dans la boîte d’envoi jusqu'au lundi matin - La possibilité de condenser sa semaine de travail en 4 jours (tout en faisant ses 35 ou 40h) doit être une option
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30/04/2020 13:01
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Nouvelle proposition à La consultation
La santé se doit d’être un service public européen et non une industrie à but lucratif
Constat : la crise actuelle a montré que la France a perdu sa capacité de production en matière de santé, que cela concerne les médicaments (produits en Inde), les réactifs (produits en Chine) ou le matériel médical à valeur ajoutée (comme les respirateurs, produits en Allemagne). Elle a aussi mis en avant un personnel soignant indispensable en manque de moyens. De plus, L’Europe a été incapable de réagir de concert pour trouver une réponse commune et efficace à la crise. Proposition : la santé se doit d’être un service public et non une industrie à but lucratif. Les structures hospitalières de proximité doivent être encouragées et valorisées, et le personnel soignant avoir les moyens et le temps pour chaque patient. Si les médicaments et traitements médicaux ne peuvent évidemment devenir gratuits, leurs prix doivent être justes dans le but de dégager des recettes qui doivent être injectées dans la modernisation des équipements, la relocalisation de la production et dans la recherche (fondamentale et appliquée) de nouveaux traitements et thérapies. Cette réponse doit être européenne avec une stratégie globale d’accès à l’indépendance en termes de santé publique. Pistes de solution : - Peut-être la nationalisation des industries pharmaceutiques et des instituts de recherche en médicaments avec pour objectif de redevenir un centre mondial de développement de traitement innovant rendus accessibles sans les soumettre à la loi du marché. - Sans aller jusqu’à la nationalisation, obligation d’une production (capacité minimale nationale de production) avec un stock minimal sur le sol national pour les compagnies qui cherches à vendre des médicaments en France ou en Europe.