-
02/05/2020 00:09
Laure Astier
@Annette
ETRE VEGAN POUR SAUVER NOTRE MONDE
Résumé d'articles écrits en 2015
Nos experts environnementaux et industriels s’efforcent de trouver des solutions efficaces comme l’agriculture biologique, l’industrie des éoliennes, les panneaux photovoltaïques, l’isolement des habitations plus performant, les innovations électriques sur les transports, les centrales nucléaires, centrales thermiques, l’hydroélectricité - pour produire en dégageant le moins de Co2 dans l’espoir d’influencer le climat - et toutes ces mesures sont excellentes.
Cependant, pour le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur le Climat), la source principale du réchauffement de la planète n’est pas du côté des énergies qui polluent, mais bien du côté de l’industrie de la viande et de la pêche.
Septembre 2008, le GIEC appelle les gouvernements à réduire la consommation de viande d’ici 2020 –
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture à déclaré que 7,1 gigatonnes d’équivalent CO2 par an, son produit par l’élevage - (09/2014)
D’après l’Association pour la production fourragère, (selon leur rapport (04/2014) l’industrie de la viande bovine en France, participe a 19 % des GES dont 10 % liés aux exploitations bovines, les 9 % par les pratiques agricoles. Dans leurs calculs ils incluent la production de lait et le stockage du carbone en alternance avec les pâturages et l’alimentation hors sol, le transport etc. selon la méthode Analyse du Cycle de Vie des conséquences environnementales (ACV).
Pour la FAO : « L’élevage est responsable de 65 pour cent des émissions d'hémioxyde d'azote (imputables essentiellement au fumier), qui a un potentiel de réchauffement global (PRG) 296 fois plus élevé que le CO2 – L’élevage utilise désormais 30 pour cent de toute la surface émergée de la terre, principalement des pâturages permanents mais aussi 33 pour cent des terres arables utilisées pour la production fourragère... » - « Le secteur représente en outre respectivement 37 pour cent de tout le méthane dû aux activités humaines (agissant sur le réchauffement 23 fois plus que le CO2) qui est en grande partie produit par le système digestif des ruminants, et 64 pour cent de l’ammoniac, qui contribue sensiblement aux pluies acides. »
En France, la grande majorité des vaches sont dans les pâturages mais 3,8 millions sur notre sol sont nourries aussi en céréales importées – également, la grande majorité des exploitations hors sol sont des cochons 60 % concentrés sur 7 % de territoire – C’est aussi sans compter les élevages de moutons, brebis, poulets, poules pondeuses, lapins et bien d’autres......
Pour nourrir toutes ces exploitations, où qu’elles soient, de vaches, de cochons, de poulets, etc. il faut cultiver des terres arables. Ces terres qui disparaissent chaque année sur notre globe se chiffrent de 70 000 à 140 000 km2 -
Alors comme on a besoin de cultiver pour alimenter tous ces animaux, il faut faire de la place.
De 1990 à 2012, c’est 23 millions d’hectares de forêts qui ont disparu de notre belle planète et elles sont 13 millions qui disparaissent tous les ans.
Pour produire 1 hamburger de bœuf, on coupe et on brûle 55 m2 de forêt.
La surface émergée de la Terre par le pâturage est de 26 % selon la FAO, tandis que 1/3 des terres arables sont utilisées pour la production fourragère - La déforestation s’accélère : Brésil, Mexique, Paraguay, Indonésie, Thaïlande, Argentine, Chine, Afrique etc.
« L’Amazonie, 75 % des terres déboisées sont utilisées pour l’élevage selon la FAO. Cette forêt à elle seule, contient plus de dioxyde de carbone que tous les gaz à effet de serre produits par les humains pendant 10 ans.
Au Congo, selon Greenpeace, 8% de carbone de la planète est stocké dans ces forêts congolaises. Bientôt, ce pays émettra autant de Co2 que le Royaume Uni au cours des 60 dernières années » -
En un rien de temps nous abattons des arbres mais pour faire repousser une forêt primaire, pour reconstruire des puits de carbone et recréer de l’oxygène, le réchauffement climatique est plus rapide que la pousse d’un arbre !
Mais il faut produire toujours plus de viande ! La croissance continue de la population mondiale va de paire avec la consommation de produits animaux. Près de 30 % de la production croissante provient de la Chine émergeante qui produit 268 millions de tonnes de viande dans une année.
En 2050, dans le monde, nous consommerons 465 millions de tonnes de viande et 1043 millions de tonnes de lait.
Dans le monde, chaque année, 55 milliards d’animaux sont tués SANS ETAT D’AME, pour notre consommation, sans compter les milliards de poissons qui périssent en mer, 155 millions d’animaux tués chaque jour. Nous les humains nous perdons 33 millions de nos semblables à cause des maladies coronariennes, cancer, etc. liées à l’ingestion des viandes.
C’est aussi tous les ans que des centaines de milliers de gens meurent à cause des terres arides, de l’assèchement des fleuves – que des troupeaux sont décimés et que des populations sont affamées - que les ouragans sont plus dévastateurs ainsi que les tremblements de terre, les feux de forêts ou les coulées de boues après des pluies torrentielles. N’importe où, ils sont les réfugiés climatiques indirects du réchauffement de la planète.
Combien de catastrophes encore pour que les humains réagissent à ce déferlement de signes avant-coureurs ?
Avec le dérèglement de la nature, chaque année, 100 000 espèces d’animaux disparaissent, idem pour les insectes comme les abeilles et en contre partie nous subissons l’invasion d’autres insectes comme les moustiques créant des maladies ou des scarabées détruisant par ex : 200 000 hectares de pins en montagnes rocheuses aux Etats Unis.
Nous ne sommes plus à l’époque de Galilée pour prouver que la Terre est ronde ! Nous sommes à un tournant pour réaliser que nos pillages et nos génocides nous reviennent en pleine figure comme un boomerang et que nous devons changer nos comportements maintenant pendant qu’il est encore temps !
Pour la production d’1 portion de viande on gaspille 12 fois plus de céréales, 10 fois plus d’eau, 8 fois plus d’énergie fossile.
990 litres d’eau sont gaspillés pour produire 1 litre de lait.
Des tonnes de litres d’eau sont utilisées pour les exploitations agricoles et animales, en terme de nettoyage ou d’abreuvage.
Pour produire 500g de bœuf on gaspille encore 9450 litres d’eau
Les pollutions sont nombreuses : 10 % des cours d’eau et nappes phréatiques sont pollués par les nitrates et phosphores, des déchets animaux, antibiotiques, hormones, produits chimiques des tanneries, engrais et pesticides utilisés pour les cultures fourragères et pâturages érodés.
A titre d’exemple, la dépollution d’épuration et nettoyage des plages représente 922 millions d’euros par an, en France. L’irrigation subventionnée de l’eau coûte 50 milliards d’euros.
Pour les vaches laitières, leur maïs est gourmand en eau, en pesticides et engrais chimiques.
Nos vaches polluent et le fumier produit 25% d’ammoniac - son coût : 1,5 milliards d’euros /an en pollution de l’air. Une récente étude du Bureau d’analyse sociétal pour une information citoyenne a calculé le cout environnemental et social d’une année de production de lait qui se monte à 7 milliards d’euros d’impacts environnementaux.
L’élevage représente 4 gaz importants à effet de serre : Les émissions du méthane qui est 72 fois supérieur au Co2 par son effet réchauffant du dioxyde de carbone et sa capacité à piéger la chaleur, issu des fermentations intestinales des bovins. Il y a aussi le dioxyde de carbone, le protoxyde d’azote et l’ammoniac.
Ils sont provoqués par l’extension des pâturages et terres arables, le carburant des transports et le chauffage des exploitations, les chambres froides, les fermentations intestinales des ruminants, les fermentations des déjections dans les fosses de stockage, l’épandage d’engrais azotés, des processus de dégradation des sols et pour finir des tassements des sols par les travaux qui utilisent des engins agricoles lourds.
En France, les sols agricoles seraient responsables de 47% des émissions, 26% de fermentation entérique, 18% de déjections animales et 9% de consommation d’énergie – mais aussi il faut savoir qu’ 1⁄4 des tourteaux de soja sont importés en France qui est le premier importateur de soja brésilien pour ses vaches laitières avec tout ce que cela engendre en coût environnemental et social dans ce pays.
Dans la production d’1 kg de viande de bœuf, nous consommons 169 millions de watts ou 250 km d’équivalent en voiture
Plus nous brûlons les forêts pour y cultiver le soja et le maïs pour les élevages, plus nous libérons du noir de carbone (particule de suie qui piège 680 fois + de chaleur que la même quantité de Co2).
Quant aux océans, nos poumons marins qui emmagasinent assez de carbone pour nous renouveler notre air, ils sont à l’agonie. D’après l’institut Paul Emile Victor, les eaux profondes contiennent davantage de gaz carbonique dissout, que les eaux de surfaces. Déjà à l’époque le commandant Cousteau, alertait sur la dégradation des fonds marins.
Le dégazage des bateaux, la surpêche, le raclage des fonds océaniques, ainsi que les écoulements d’engrais des élevages, par la disparition des espèces, il se produit une augmentation d’acidité océanique qui favorise les zones mortes qui sont inhabitables à cause de trop de Co2. De plus, les matières organiques des fonds marins meurent et leur dégradation régénère du gaz carbonique en profondeur permettant à ce gaz de remonter en surface.
Les régions océaniques contiennent 400 zones mortes.
Les glaciers qui fondent, ce sont des miroirs qui disparaissent laissant la chaleur du soleil pénétrer dans les fonds marins qui stockent les hydrates de méthane, bombes à retardement, enfouies dans le pergélisol.
« Une augmentation de température de quelques degrés, conduirait ces gaz à se volatiliser et à s’expulser dans l’atmosphère, augmentant la température et libérant encore plus de méthane, réchauffant davantage la Terre et les mers - Ce sont 400 gigatonnes enfouies dans la toundra gelée de l’arctique, assez pour amorcer une réaction en chaine....Une fois déclenchée, le cycle pourrait conduire à un réchauffement mondial incontrôlable. » selon John Atcheson, géologue.*
Voilà pour résumer, les conséquences d’un marché florissant et acclamé dans nos salons évènementiels parisiens (salon de l’agriculture) mais dévastateurs pour nos espaces vitaux environnementaux.
De plus en plus de gens ont conscience, que changer notre alimentation est la seule façon de laisser à nos générations futures, un avenir où il fait bon vivre, parce que cela implique que le bien être animal fait aussi parti de notre degré élevé d’humanité. Le bien être animal doit être une priorité comme toutes les autres, parce que la graine de la violence commence et grandit à cause de notre cruauté envers les animaux, si bien, que nos sociétés ne sont que le reflet de nos actions. Nous devons changer et devenir de belles personnes pour mériter d’habiter notre belle planète.
« Si nous ne modifions pas nos choix alimentaires, rien d’autre ne compte ! Car c’est la viande qui détruit la plupart de nos forêts – c’est la viande qui pollue les eaux – c’est la viande qui crée les maladies, ce qui conduit tout notre argent à être détourné vers les hôpitaux – c’est donc le premier choix à faire, pour quiconque veut sauver la Terre » Maneka Gandhi
« Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des champs de batailles » Léon Tolstoï
"Un jour viendra, où les hommes tels que moi, considéreront le meurtre des animaux comme le meurtre de leurs semblables"
« L’industrie mondiale de l’élevage contribue désormais presque autant au réchauffement climatique que le secteur de l’énergie, ou même davantage. Et je sais qu’elle y contribue au moins à 80 %. - La production de viande épuise l’eau de votre population, nuit à sa santé, la pousse à la guerre et engendre de nouvelles maladies mortelles chaque jour. Elle tue votre peuple et vous seuls pouvez l’arrêter - Ils ont besoin de votre brillant et héroïque exemple végétalien parce qu’ils comptent vraiment sur leur gouvernements et leurs dirigeants »
Maître Suprême Ching Hai*
« Rien ne pourra être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre, qu'une évolution vers un régime végétarien » Albert Einstein
Badges
-
02/05/2020 00:08
-
29/04/2020 19:34
-
29/04/2020 11:17
-
29/04/2020 11:08
-
18/04/2020 15:52
-
16/04/2020 12:46
-
16/04/2020 12:18
-
12/04/2020 18:59
-
12/04/2020 15:12
-
12/04/2020 10:34
-
12/04/2020 10:27
-
12/04/2020 10:16
-
12/04/2020 10:03
-
11/04/2020 19:49
-
10/04/2020 17:32
