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18/04/2020 21:57
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Nouvelle proposition à La consultation
Redéfinition des bois et foêts
C'est un concept compliqué notre relation à la forêt et son rôle fondamental sur le fonctionnement de la biosphére (eau, air, biodiversité, formation des sols) et rapport demandé par le ministre de l’agriculture "L’approche paysagère accélératrice de la transition agro-écologique " est en ce sens un espoir dans son esprit et un grand risque dans sa construction. Nos forêts caducifoliées sont entrain de payer un très lourd tribut à ce que le gouvernement et le opérateurs commerciaux du bois on pudiquement appelé "la mobilisation de la ressource forestière", Nous en avons de nombreux exemple un exemple la forêts de Bouconne près de Toulouse ou des coupes à blanc sont réalisées dans de boisements diversifiés en cours de stabilisation, le pillage des forêts périgourdines ou les coupes de sujets patrimoniaux. Des essences ont pratiquement disparu comme les cormiers, les alisiers et les boisement diversifiées sont remplacés progressivement par des plantations oligospécifiques, monospécifique et parfois monoclanale. Ces boisements sont à la forêt ce qu’une parcelle de blé est aux prairies d’altitudes. Nous devons parvenir à faire émerger rapidement des alternatives durables afin de préserver maintenant nos boisement naturels et diversifiés, protéger rapidement les boisements linéaires (haies, bosquets…) à fonction multiple (lutte contre l'érosion, biodiversité, pondération de l'aérologie..), les ripisylves et par ailleurs identifier clairement les boisements commerciaux (bois commerciaux). A cette fin des surfaces agricoles existantes doivent être mobilisée. Actuellement, le domaine de la diversité biologique est oublié dans son sens le plus large. Le vrai débat doit se situer à un niveau plus élevé de l’écologie. Une approche strictement paysagère laisse, sur le bord du chemin la prise en charge de la protection et du maintien de la grande faune (la taille commence ici à celle du Rollier, du faucon pèlerin ou du blaireau et nous sommes loin de l’Ours brun) et de diversité floristique (cf les animaux pollinisateurs palinophages ou nectarivores qui doivent disposer de ressource alimentaire tout l’année pour se maintenir). Le débat doit impérativement se situer à l’échelle du partage du territoire (de tous les territoires, sauvegarde des espace naturels encore existants et la restauration d’une trames naturelles reconnue et respectée pour le plus grand bien de notre future agriculture durable). Nos besoins en bois sont réels, mais ils ne doivent pas altérer les boisements stabilisés, les boisements de protection, les boisements linéaires et les boisement de trames (qui sont si difficiles à restaurer et à pérenniser) en particulier les ripisylves et les boisements montagnards tellement affectées par les modifications du climat. Nos bois d’usage (bois énergie, construction) doivent être PRODUITS sur des espace de territoire strictement dédiés afin d’assurer un maintien de peuplements strictement protégés et qui devra constituer un trame écologique efficaces et pérenne.
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