La consultation
#LeJourdAprès consultation
Il est intenable pour les pays riches de demander, tant moralement qu’économiquement, aux pays émergents ou en voie de développement de protéger leurs forêts primaires sans leur proposer une contrepartie.
Pour le moment nous ne valorisons les forêts qu’en terme d’exploitation: utilisation du bois de coupe, déforestation en vue d'implanter des cultures, concessions pour en extraire les ressources fossiles et minérales.
Je propose la création d’une fondation, ou d’une agence onusienne, abondée par tous les pays du monde à hauteur de leurs richesses respectives, dont le but serait de rémunérer le service rendu à l’humanité par les pays acceptant de sanctuariser leurs forêts, qui en tant que poumons de la planète profitent à tous ses habitants.
Cette instance pourrait payer une sorte de loyer aux pays concernés, d’après une estimation sérieuse du manque à gagner pour eux comme des bienfaits partagés par tous, ou bien être en mesure de participer aux appels d’offres lorsque des concessions sont mises aux enchères pour des exploitants pétroliers (le cas se présente en ce moment en Equateur, avec un risque majeur de saccage de millions d’hectares), miniers, ou agricoles comme en Asie avec l’huile de palme.
On pourrait même imaginer le premier impôt mondial, auquel chaque être humain au dessus de 18 ans serait soumis, avec des contributions allant de quelques cents par an à quelques centaines d’euros pour les plus riches.
Un grand bénéfice collatéral de cette initiative serait de protéger les populations vivant dans ces écosystèmes, elles qui en sont les gardiennes naturelles.
(cf note suivante: jumelage avec les peuples autochtones)
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