La consultation
#LeJourdAprès consultation
Pour une Europe Fédérale.
On assiste depuis quelques années à la décomposition progressive du mythe d’une Europe intergouvernementale, celle qui fait croire que des états indépendants et forts de pouvoirs peuvent tomber d’accord pour le bien de leur peuple.
On nous présente une alternative plus efficace : l’Europe des nations. Quand on voit l’étendue de l’échec de l’Union européenne, on peut se demander comment une Europe sans pouvoir central pourrait faire mieux.
Car le problème est bien là : le pouvoir central. L’Europe pourrait être une superpuissance mondiale, un poids diplomatique incontournable, un territoire de prospérité et de paix ; mais elle est dirigée par un collège de 27 grands électeurs chargés de décider à l’unanimité quoi faire et comment le faire.
Nous avons besoin d’Europe. Pas de cette Europe, ni d’une Europe des nations. Une Europe fédérale, capable de décider à la place des états membres, qui serait au dessus des intérêts particuliers et qui fixerait une fois pour toutes les politiques communes utiles à chacun, capable de faire cesser les divergences interétatiques en imposant aux états réticents à la coopération de se mettre au travail, qui serait capable de prévenir la montée d’un régime autoritaire sur son territoire en ayant la capacité de déclarer illégaux de tels régimes, qui serait élue par le peuple et non pas par les chefs d’états, sous le contrôle du peuple et non pas celui des chefs d’état, au service du peuple et non pas celui des chefs d’états.
L’Allemagne pourrait-elle refuser la mutualisation des dettes si le pouvoir fédéral était le seul à pouvoir décider ? La Pologne pourrait-elle refuser d’accueillir des réfugiés si le pouvoir fédéral lui imposait ? La Grèce, l’Italie se sentiraient-elles abandonnées si le pouvoir fédéral des 500M de citoyens était là pour les soutenir ? Victor Orbán pourrait-il s’accorder les pleins pouvoirs si le pouvoir fédéral était là pour veiller au respect de la démocratie ? Le gouvernement polonais pourrait il garder ses « zones sans LGBT » si le pouvoir fédéral s’assurait du respect des droits humains partout sur son territoire ? Les pays de l’Est Européen se sentiraient-ils menacés par la Russie si la force armée des 27 états membre était derrière eux en une seule armée ? Les états les plus riches ne se sentiraient-ils pas plus proche des états les plus pauvre si leur propre croissance ne pouvait se faire qu’en même temps que celle de ces derniers ?
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