La consultation
#LeJourdAprès consultation
Changer de cap sur les migrations
Les parlementaires que vous êtes ont sûrement pris connaissance du rapport publié le 21 janvier par Pascal Brice ancien directeur de l'OFPRA et alii, constat et propositions en matière de migrations : c'est une excellente première base pour avancer, sur ce sujet qui ne doit pas être oublié...
Par ailleurs, en tant qu'ancien président d'Emmaüs International, je vous propose deux réflexions de l'abbé Pierre, qui fut l'un de vos illustres prédécesseurs au Parlement, de nature à vous inspirer pour les temps à venir :
"Aux hommes politiques,
La mondialisation est la réalité d’aujourd’hui. Au lieu de
faciliter la rencontre des humains pour plus de justice pour
tous, la mondialisation jusqu’ici augmente la division, crée
de nouveaux conflits… et la misère s’installe partout, même
dans les pays riches et industrialisés… Riches toujours plus
riches. Pauvres toujours plus misérables.
Cela ne peut pas continuer. Ce n’est pas juste ! Ce n’est pas
humain !
Aidez à organiser le monde autrement. Dans le partage,
pas dans la compétitivité ! Dans la solidarité, pas dans la
recherche sans cesse du profit, toujours pour une minorité
de privilégiés…Ne restez pas enfermés dans vos bureaux confortables ou dans les « lieux bien » de vos villes… allez voir les gens où ils
sont, où ils vivent, où ils souffrent… les favelas et les bidonvilles
en Amérique latine, en Afrique et en Asie, les banlieues
des grandes capitales d’Europe, de l’Amérique du Nord et
du Japon. Pensez et réalisez vos programmes économiques,
politiques et sociaux, non pas pour répondre aux « caprices »
des plus riches, mais faites-les pour répondre aux besoins
primaires des plus pauvres…
C’est cela, votre fonction de responsables de la « chose
publique »."
"J’ai compris cette chose toute simple qu’en réalité l’unique
source de l’intelligence politique, l’unique source de l’intelligence
pour l’action, pour le bien commun, l’unique source de
cette intelligence, c’est la participation à la peine de ceux qui
souffrent le plus dans la communauté qu’il faut gouverner. On
n’est intelligent politiquement que si on participe à la peine
de ceux qui souffrent."
(Conférence à Genève, 21 mai 1954)
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