La consultation
#LeJourdAprès consultation
"Une seule santé, une seule planète", faire une Europe de la solidarité, stopper le CETA et le Mercosur
1/ Une Europe de la solidarité, avec les pays volontaires
Relancer le projet européen avec “ceux qui veulent”, autour du noyau dur du départ : proposition indirecte formulée par le philosophe allemand Jürgen Habermas, tribune du Monde (11/04). En proposant des projets ambitieux mais à plus petite échelle : mise en commun des dettes souveraines, annulation de certaines dettes, plan de relance de certains secteurs comme l’aéronautique, l’automobile, la souveraineté alimentaire, sanitaire, énergétique ...
Demander une solidarité européenne sur la dette via les coronabonds. Le double jeu du Gouvernement sur le sujet est inacceptable. Des tribunes green le mardi et des votes contre les amendements en ce sens le jeudi (vive polémique relayée par les verts au parlement européen sur le sujet).
2/ « Une seule santé, une seule planète » : La nourriture n’est pas une marchandise comme les autres
Stopper le CETA et le Mercosur
Une nouvelle génération de traités internationaux. L’UE a une place dans le monde, elle ne la défendra ni en tuant les paysanneries des autres pays du monde, ni en créant sur le territoire de ses Etats-Membres une catégorie de consommateurs de produits low-cost. Les accords commerciaux internationaux à venir doivent intégrer la lutte contre le dumping social et environnemental, le respect des souverainetés alimentaires et un juste commerce. La ligne française en matière d'échanges commerciaux doit respecter des limites éthiques : ne pas fragiliser par nos exportations les paysanneries des pays en voie de développement et refuser, à travers nos importations, d’offrir aux citoyens les plus défavorisés es produits de moindre qualité sanitaire.
Une nouvelle politique de co-développement entre l’Europe et l’Afrique : Une nouvelle frontière autour de la Méditerranée se joue et impacte notre avenir : climat, sécurité, migrations... La réponse ne peut se limiter à la gestion des crises successives. Une grande politique de co-développement doit être conçue comme un investissement de prévention. A titre d'exemple, l'aide publique au développement, portée à 0,7 %, de notre PIB pourrait prioriser la lutte contre le gaspillage lié au manque d'infrastructures logistiques et de stockage ainsi que le partage de nos savoirs agronomiques et vétérinaires.
3/ Devoir de vigilance des multinationales : une authentique voie humaniste dans la mondialisation
Plaider pour l’adoption rapide d’une directive européenne visant à la création d’un devoir de vigilance des multinationales : 3 ans après son adoption, la loi française sur le devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneurs d’ordres fait à présent école dans le monde. Visant principalement à lutter contre les crimes environnementaux, l’esclavage moderne et le travail des enfants, la loi nationale a vocation à devenir une norme européenne car elle est un levier pour sortir de l’impuissance publique face à l’irresponsabilité de certaines multinationales et pour passer d’une souveraineté solitaire à une souveraineté solidaire.
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