La consultation
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Pour les maires, économie locale...
POUR LES MAIRES, ECONOMIE LOCALE :
C’est une proposition qui peut paraître dérisoire, mais elle peut changer beaucoup, en transformant peu à peu les mentalités et elle s’inscrit dans la lignée de l'initiative communale du fauchage tardif.
Je proposerais le retour des faux et la suppression progressive des tondeuses qui sont pour moi une aberration. En effet, le dictat des tondeuses impacte fortement l’équilibre naturel et celui de nos nerfs quand il est impossible de prendre du repos sur nos terrasses à la belle saison et notamment le samedi.
INCONVÉNIENTS DE LA TONDEUSE :
- il faut l’acheter
- lui donner du carburant
- assurer l’entretien et le nettoyage
- la réparer ou la faire réparer
- elle est bruyante et puante
- elle nécessite de nombreuses tontes
- elle peut être lourde pour certaines personnes
Donc, elle coûte et impose son dictat ! De plus :
- elle abîme souvent la terre et les plantes quand elle tond court
- elle favorise l’évaporation et le dessèchement de la terre
- elle ne permet pas aux plantes de vivre leur cycle de vie complet et nous prive de diversité et de fleurs pour notre plaisir
- de ce fait, elle éloigne les insectes, les papillons et, notamment, les pollinisateurs
- et de ce fait, elle éloigne les oiseaux qui se nourrissent d’insectes, nous privant de biodiversité et du plaisir de voir et d’écouter les oiseaux.
AVANTAGES DE LA FAUX :
- une fois achetée, pour la vie, elle ne vous coûtera plus rien.
Il faut simplement apprendre à l’aiguiser à l’aide de la pierre et à apprendre à la taper de temps en temps pour soigner le fil, et, bien sûr, apprendre le geste auguste du faucheur…
- elle procure une liberté totale
- elle ne provoque pas de stress, ni n’impose de dictat, puisque je n’ai pas besoin de m’occuper de l’herbe tous les samedis ou régulièrement. Il me suffit de faucher un espace pour mon salon de jardin, et une allée me permettant d’aller admirer mon verger ou faire comme je veux.
Le reste de la surface peut pousser jusqu’à la maturité des plantes, créant diversité florale et animale.
- le fauchage est facile à mettre en œuvre, manipulation des plus simples
- je peux faucher quand je veux. Si l’envie me prend de faucher à 5 heures du matin ou à 9 heures du soir, je peux le faire, puisque je ne provoquerai aucune nuisance sonore.
- je peux faucher 3m2 et arrêter, reprendre quand je veux, puisque la faux permet la coupe de toutes les longueurs, faucher quand l’envie m’en prend
- je n’entaille pas la terre et laisse aux animaux le temps de partir
- je ne vois pas de violence dans cette action, contrairement à celle des tondeuses et, surtout, des débroussailleuses avec lesquelles des lunettes de protection sont nécessaires et qui abîment tout.
- quand le carburant sera épuisé, la faux sera encore là !
Nota bene : Mes paroles me sont avant tout dictées par la douleur de constater le peu de respect accordé à la terre.
EN CONCLUSION :
Pourquoi ne pas créer du travail et même de la réinsertion sociale, en proposant aux villages, bourgs et même aux grandes villes les services d’un ou plusieurs faucheurs qui interviendraient à la demande et seraient payés par les particuliers et les municipalités, à moindre frais, il me semble… ?
La récolte de foin pourrait se révéler utile et être une petite source de revenus, dans des périodes de sécheresse comme nous les vivons.
Parallèlement à cela, des moutons, gérés par les faucheurs ou par d’autres, pourraient aussi s’occuper des tontes des vergers, prairies plus ou moins abandonnés par leurs propriétaires et talus (comme cela se fait en Hollande).
Nous aurions enfin le choix, au lieu d’accepter d’être les esclaves de la tondeuse et de la pseudo "propreté".
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