La consultation
#LeJourdAprès consultation
La démarche paysagère comme levier pour la transition des territoires
L'aménagement du territoire pensé comme un agglomérat de fonctions et de services sans véritable lien entre eux et sans soucis de préservation du vivant et de la biodiversité mène à une artificialisation massive des territoires dégradant le cadre de vie des populations et anéantissant la biodiversité dont l'homme fait pourtant partie.
Il est nécessaire de repen(an)ser nos façons de faire en replaçant le Vivant au centre de tout projet. La démarche paysagère peut permettre cela car elle constitue la relation nécessaire entre les différentes politiques sectorielles. Elle permet également d'anticiper le changement climatique et la nécessaire transition des territoires en pensant global.
Exemples
Végétaliser les villes oui mais donnant une véritable fonction à cette végétalisation qui n'est pas un décor : corridor biologiques, plantes mellifères et nourricières de partout, rafraichissement des villes, entretenir différemment les espaces verts (transformer les pelouses en prairie, ne pas tailler pour faire propre mais laisser les arbustes s'épanouir, etc)
La végétalisation ne peut être réalisée sans la piétonisation, le renforcement des transports en commun et peu cher, le renforcement des services de livraison, l'implication des habitants dans l'entretien et la mise en œuvre, etc.
L'agriculture doit s'inviter dans les villes et leur périphérie mais elle doit être vertueuse à la ville comme à la campagne : sans pesticides, respectueuse et vecteur de développement de la biodiversité, nourricière mais sans empoisonner (agroécologie, permaculture : ca marche), revaloriser le métier d'agriculteur, renforcer les emplois dans ce domaine avec les populations, les migrants, etc.
Réintégrer des haies, du bocage : fonction de brise vent, de nourrissage des oiseux, refuge pour la faune, qualité des paysages et arrêter les déserts de biodiversité des grandes cultures.
La forêt doit être diversifiée et pensée au regard du changement climatique : adaptation des essences, fonction de la forêt (biodiversité, exploitation du bois, espace de loisir.)
Dés imperméabiliser les sols massivement dès que c'est possible.
Se poser la question de la place de la voiture : 48 % de l'espace imperméable est lié à la voiture (oups) Est-ce indispensable ? je ne pense pas (BTP + lobbie)
L'urbanisme doit être pensé comme un véritable projet de territoire avec toutes ses composantes en intégrant le changement climatique et la lutte contre les pollutions.
https://vimeo.com/57068550 (exemple concret de ce qu'il faudrait faire)
Les ENR : quelles énergies pour quel paysage ? développer des stratégie régionales et départementales pour définir comment l'accueil de l'énergie renouvelable doit être mis en place. Pourquoi il n'est pas imposé que les zones d'activités et commerciales (espaces de non paysage, territoires dégradés et banalisés à outrance !) n'accueillent pas massivement de panneaux photovoltaîques sur leurs toitures plates, des ombrières sur leurs immenses parkings ? si c'est possible avec de la volonté.
Pourquoi le développement de l'éolien n'est pas planifié avec la prise en compte de la question paysagère et de la biodiversité en amont ?
Pourquoi les zones ou le bois énergie et la méthanisation semblent propices ne sont pas plus valorisés ?
Le mix énergétique comment le pense-t-on ?
Développer massivement le rail (de jour et de nuit) en rendant ce mode de transport abordable financièrement car non polluant et mode de découverte de la diversité des paysages au passage ! Parallèlement rendre le transport aérien exceptionnel et au vrai prix en intégrant le prix de la pollution engendré - idem pour les gros bateaux pollueurs.
Je m'arrête là mais bien d'autres sujets encore.
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