La consultation
#LeJourdAprès consultation
Refonder la politique du logement sur les métropoles
Le coût du logement pour les particuliers est une donnée essentielle pour limiter les effets de l’étalement urbain ( impacts sur transports individuels, désertification des centres villes, pertes terres agricoles...notamment).
Plusieurs phénomènes sont à l’origine de l’envolée des prix de l’immobilier sur les métropoles régionales ( Paris « Marché Mondial » devant être traité différemment):
- une envolée des offres de produits de défiscalisation...le logement neuf est devenu pour l’essentiel un produit de placement defiscalisé, qui génère de très nombreux effets pervers.
Concurrence inflationniste entre acteurs privés sur le foncier , qui rémunèrent ensuite leurs courtiers, gestionnaires de patrimoines (entre 8 et 12% du prix de vente), et conservent des niveaux de marge très conséquents ( entre 12 et 15% du prix de vente)...
Tout ceci conduit à rendre inaccessible l’acquisition, voir maintenant la location, aux classes moyennes ....qui doivent se déplacer en périphérie, non par choix, mais par contrainte budgétaire.
-Les bailleurs sociaux, selon leurs histoires et leurs gouvernances politiques, ne peuvent pas réellement intervenir de façon massive ....Mais de toute façon sont limités ,dans les publics accueillis, à produire du logement pour les catégories les plus fragiles...ce qui renforce encore le clivage entre classes sociales, et se matérialise souvent par une ghettoïsation de l’espace urbain.
-il existe des réponses qui doivent être politiques pour réorienter ces situations et permettre le « vivre ensemble » en intégrant toutes les classes sociales :
-arrêter la défiscalisation, ou la réorienter vers les villes moyennes, sous contrôle des élus locaux ( cf expérimentation en Bretagne)
- stopper la spéculation foncière en limitant le prix du foncier de façon « autoritaire » pour juguler l’activité hors ZAC, ou sur les « dents creuses »
-accélérer l’essor des Organismes de foncier solidaires pour produire du logement abordable, en contrôlant la maîtrise du foncier
-revoir les normes de construction, qui plombent les coûts de construction, en revenant à une approche moins administrative et moins « manichéenne »
-Via des foncières d’assureurs, ou de grands institutionnels, produire massivement du logement intermédiaire, accessible aux classes moyennes ( en location )
Toutes ces propositions , seraient de nature à permettre une évolution plus écologique et plus équitable de nos territoires
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