La consultation
#LeJourdAprès consultation
De l'extrême en politique
On a coutume de considérer que les voix qui s'élèvent hors des partis dits "de gouvernement" sont des extrêmes.
Les mots ont leur importance. Cet abus de langage permet à ces partis réputés modérés d'attirer vers eux des électeurs épris de sagesse.
Mais pourquoi est-ce un abus de langage ? parce que ces partis, en soutenant le modèle libéral, ne sont pas, mais pas du tout dans la modération. Quelques exemples :
- n'est-ce pas extrême de laisser une seule personne accumuler une fortune permettant de vivre très confortablement pendant huit cent mille ans ?
- n'est ce pas extrême, dans le même temps, d'accepter que des millier de personnes, dont des enfants, restent à la rue pendant l'hiver ?
- n'est-ce pas extrême de laisser un système hospitalier se dégrader au point de le mettre en grave difficulté à la première crise ?
- n'est-ce pas extrême que les marchés boursiers, censés exister pour financer l'économie réelle, soient en réalité consacrés pour l'essentiel à une spéculation ultra-sophistiquée, avec des transactions à la micro-seconde et des produits dérivés surréalistes ?
- n'est-ce pas extrême que ces mêmes marchés, qui ont provoqué la gravissime crise de 2008, trouvent un financement "open bar" auprès des banques centrales pour se refaire ?
On pourrait continuer la liste.
Mais il serait grand temps d'exposer aux yeux de tous où est l'extrême et où est la modération en politique
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