La consultation
#LeJourdAprès consultation
Le Monde d'après sera moralisé (vie publique) ou ne sera pas...
Le Monde d’après, quelle belle idée ! Si vous souhaitez l’envisager sincèrement, sans cynisme aucun, et sans naïveté coupable, il vous faudra alors vous poser la première question qui vaille : pourquoi depuis des décennies, les "politiques" laissent-ils patauger la France (pays des droits de l’Homme) au 23ème rang mondial en terme d’exemplarité face à la corruption ? (classement Transparency international).
Soyez certains que sans une moralisation drastique de notre vie publique, jamais les Français ne consentiront à la réforme, et ainsi donc, jamais les changements de paradigmes nécessaires à l’émergence du Monde d’après ne verront le jour !
Il sera impossible de reconstruire la maison France sur ses fondations pourries. Moraliser drastiquement notre vie publique, c’est très facile à faire, avec une réelle volonté politique (et je me tiens à votre disposition pour vous présenter quelques mesures essentielles qui transformeraient le pays).
Quoi que vous envisagiez pour ce Monde d’après (plus de solidarité, un partage plus juste des richesses, une vraie transition écologique, etc), il vous faudra remettre des garde-fous à notre Démocratie qui dysfonctionne grandement. Mais pas en faisant semblant comme certains d’entre vous l’ont fait (désolé pour ma franchise), comme lorsque vous avez avalisé la loi insignifiante dite de "moralisation de la vie publique" portée par M. Bayrou… D'ailleurs, si cela avait été fait sérieusement, peut-être le mouvement des Gilets jaunes (légitime à mes yeux) n’aurait-il pas eu lieu.
Toutes les nouvelles dynamiques vertueuses que vous voudrez relayer, dans les régions, les départements, les communes… ne le seront réellement, vertueuses, que si les élus qui en auront la charge seront "contraints" à une forme d’altruisme grâce à cette réelle moralisation. Sans quoi, il se passera ce qui se passe aujourd’hui sur tout le territoire français, à savoir : un grand nombre d’élus locaux qui ne pensent qu’à leur réélection, prêt à feindre de "verdir" leurs actions, au détriment d’une vraie transition écologique et d’une gestion rigoureuse de l’argent public (cf. scandales : de certains parcs éoliens, de gestion calamiteuse de sauvegarde de la biodiversité, de défense infructueuse et mensongère de l’emploi local, etc…).
Rien ne sert d’envisager verdir, sans avoir commencé par blanchir !
Sincèrement,
Nicolas Tavernier
Élu local et auteur de Un village sous influence ou l’école de la délinquance de nos élus.
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