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Changements à "Partager un pouvoir moignon ? NON !"
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- +Partager un pouvoir moignon ? NON !
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- +En effet, le véritable pouvoir se trouve aujourd'hui dans les mains des 0.1% les plus riches.
- +Le pouvoir des plus riches est devenu tel qu'ils décident de tout : Premièrement : l'économie étant mondialisée chaque pays fait la danse du ventre pour les investisseurs, c'est à celui qui sera le plus "attractif" selon le terme consacré. Toute politique nationale, ou européenne est d'abord tournée vers cet objectif : la nécessité d'être compétitif, QUOI QU'IL EN COÛTE !
- +Deuxièmement : en maîtrisant l'essentiel des medias traditionnels, TV, presse et des médias sociaux, les plus riches contrôlent l'opinion, donc les élections. C'est particulièrement vrai en France où le pouvoir est hyper-concentré dans les mains du seul Président et que le calendrier électoral façonne l'assemblée nationale dans le sillage de l'élection présidentielle. Vous qui avez initié cette plateforme je pense que vous savez à qui vous devez votre élection.
- +L'urgence consiste donc à redonner au politique (sans "s") le pouvoir qui lui revient. Pour ce faire il n'y a pas 36 solutions, car tant que si peu de gens concentreront autant de richesses ils continueront de facto d'avoir ce pouvoir de tout acheter, il faut donc réformer, avant toute chose, le capitalisme.
- +Or l'Histoire nous apprend que la solution n'est pas le communisme.
- +Parmi toutes les pistes possibles, de nombreuses ont été défrichées par F. LORDON et par T. PIKETTY, néanmoins je voudrais ici en proposer une autre : il s'agirait de distribuer le capital de toute entreprise privée, à égalité, aux salariés qui par leur travail mettent en oeuvre ce capital. Il n'y aurait plus que des indépendants, des entreprises publiques, et des entreprises privées détenues par les salariés-actionnaires.
- +Je ne peux pas ici développer toutes les implications d'un tel changement mais on voit bien que cette action qui consisterait en fait à "décérébrer" le capitalisme effacerait de facto les notions de rente et de marché des actions et des produits dérivés sans modifier le mode opérationnel des entreprises privées dans le tissu économique.
- +L'autre implication majeure serait bien sûr l'invasion de la démocratie dans l'entreprise dont les modes de gouvernance seraient profondément bouleversés, car dans ce système tout les salariés sont "patrons".
- +Dans un second temps ces modes de gouvernances inspireront certainement ceux de la nation, puis ceux de l'Europe.
- +Cette idée si elle est comprise ne pourra qu'emporter l'adhésion de la majorité.
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10/04/2020 20:19