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Changements à "Introduire une séparation entre politique et économie"
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- +Introduire une séparation entre politique et économie
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- +Notre politique est cadenassée par le besoin constant de garantir la compétitivité économique du pays et de ses entreprises, tout en respectant les engagements budgétaires européens et en honorant les règles du libre-échange. Sans marges de manœuvre, nos dirigeants n’ont en fait que bien peu de pouvoir. L’Europe, supposée nous donner plus de poids dans le monde, échoue elle aussi à dépasser le stade de forteresse économique et monétaire. Résultat : nous vivons dans une société de marchands, ou la recherche du bien commun, la définition des valeurs qui devrait constituer notre unité nationale et la quête d’un avenir commun sont complètement cannibalisés par la compétition économique.
- +Ainsi, nos gouvernants sont impuissants à investir dans la santé pour sauver nos hôpitaux, à préserver notre planète de la surexploitation industrielle ou à accorder l’asile à des êtres humains en danger de mort dans leurs pays. Les dollars avant l’humain.
- +L’obsession de la réélection siphonne le reste des bonnes intentions de nos hommes et femmes politiques, incités à faire passer les urnes avant l’avenir de la nation.
- +Sur ce dernier point, le mandat unique sans possibilité de réélection semble un bonne idée, relativement simple à mettre en œuvre.
- +Pour le reste, exigeons la séparation du monde politique de l’économie, comme nous avons su le faire pour la religion et la justice. Créons une entité spécifique en charges des finances l’Etat, apolitique et non soumise à une logique électorale, travaillant en bonne intelligence avec Bruxelles. Interdisons les lobbies et le financement privé des campagnes politiques. Permettons à nos forces politiques de mettre en œuvre en toute indépendance les projets sociétaux, environnementaux, sociaux, pour lesquels nous aurons votés.
- +Aux entreprises de s’adapter et d’innover pour suivre le cap défini par le gouvernement et produire les richesses nécessaires à ces projets de bien commun. Certaines n’en seront pas capables car elles sont surtout des machines marketing et leur production n’est répond pas à de réels besoins, leur disparition ne sera pas un mal, notamment pour l’environnement. D’autres deviendrons les championnes de demain, au service de la société.
- +L’indépendance de la politique vis à vie de l’économie c’est remettre le monde à l’endroit : l’économie au service de la société et non l’inverse.
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05/04/2020 15:20
