La consultation
#LeJourdAprès consultation
Affranchir l'homme de la machine et du numérique
Cela commence par une prise de conscience : la mécanisation, l’industrialisation, l’informatisation ne sont pas des nécessités, du moins au niveau de démesure qu’elles ont atteint, mais des causes du merdier actuel. Il ne s’agit donc pas d’introduire de l’humain dans le numérique, mais de libérer l’humain des excès de technologies. L’homme n’est pas une machine, un amas de bits !
Il convient de rendre le numérique et Internet à leur mission initiale d’aide au calcul, de facilitateur de communication et de mise en commun de connaissances, à l’opposé de l’utilisation commerciale et de confiscation des libertés individuelles qui en a été faite. Et il faut faire vite car la machine autoritaire est emballée.
Il faudrait imposer un moratoire sur les développements dans ce domaine, concevoir et mettre en œuvre un programme d’amaigrissement par suppression de toutes les tumeurs qui ont été ajoutées par les concepteurs sans prendre en compte les besoins limités des utilisateurs finals, pénaliser fortement l’obsolescence programmée et tout manque de fiabilité, de sécurité et de mise au point constatée, sources de cybercriminalité.
Il faut réintroduire des humains localement, fermer les centres d’appel. Et surtout renoncer au traçage des individus, à la reconnaissance faciale, à ce qu’on appelle très abusivement intelligence artificielle, en revenant aux algorithmes ayant un intérêt public indiscutable.
A titre individuel, nous avons tous un rôle de résistance à jouer, en nous détournant des réseaux sociaux et des sites passant par Facebook, en nous tournant vers les logiciels libres plutôt que les GAFAM, en cessant de commander sur Amazon, en prenant conscience que les jeux, vidéos et visioconférences consomment beaucoup de ressources.
Recouvrons notre liberté, retrouvons du temps pour lire, penser par nous-mêmes, renouer des contacts avec la nature, la famille et les amis, réapproprions-nous notre vie privée.
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