La consultation
#LeJourdAprès consultation
Ne laissons pas que la sphère du privé jouer avec nos données
De nombreux scientifiques disent déjà que l’on pourrait être beaucoup plus efficaces pour combattre le COVID-19 et ses petits copains si nous utilisions plus systématiquement la technologie, en analysant les nombreuses données que nous voudrions bien mettre au pot commun : la connaissance de nos déplacements, de nos contacts, de nos habitudes, de nos goûts permettraient en effet de simuler, mais surtout d’anticiper la propagation d’un virus et donc de le rendre inactif quasiment instantanément. C’est la promesse de la technologie d’aujourd’hui, et elle soulève donc le problème de l’utilisation de nos données. Nombre d’entre nous pourraient accepter de jouer le jeu pour ne pas tomber malade, voire ne pas mourir, mais combien sont-ils encore prêts à partager leur intimité s’ils savent que l’on peut aussi s’en servir pour influencer des élections, ou qu’une instance suprême pourrait savoir avant eux ce qu’ils allaient faire ou consommer demain ou dans une semaine ? Le sujet de la circulation des données doit donc être également un sujet majeur. Je me garderai bien d’émettre un avis à ce sujet, tout en sachant que nos amis de Google, Facebook et autres moteurs de vie en ont un bien établi, mais s’il y a bien un point sur lequel les gouvernements devraient travailler d’arrache pieds, et ne pas laisser uniquement la sphère du privé s’en emparer, c’est bien celui-là …
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