La consultation
#LeJourdAprès consultation
Fermer les réseaux (a)sociaux et retour à des informations et reportages de fond et d’analyse
Constat : d’un côté, les journaux (papiers ou télévisés) sont devenus dépendants de la publicité pour survivre et se doivent de sombrer dans le sensationnalisme parfois au détriment d’une information vérifiée et analysée dans le but d’attirer les clics ou l’audimat. La nécessité de l’instantanéité empêche la prise de recul et l’analyse a posteriori. D’un autre côté, les réseaux sociaux ont vu leurs aspects positifs être submergés par leur pouvoir de nuisance. Les théories du complot et autres “fake news” y trouvent une caisse de résonance sans précédent tandis que les régimes autoritaires les utilisent pour faire vaciller nos démocraties. Ces réseaux sont aussi souvent un moyen de défendre un modèle de société irréaliste (“je veux ressembler à cette star retouchée sur Photoshop”) et poussant à la consommation (“regarde leur vie est parfaite, ils sont encore partis en vacances sur une île paradisiaque à l’autre bout du monde”) en l’assimilant à tort avec le bonheur à atteindre. En dehors de tout contrôle, ces outils du numérique représentent un réel danger pour nos sociétés.
Proposition : fermeture des réseaux sociaux pour un retour à la vie réelle, revoir notre rapport à l’information, ses sources et son analyse indépendante.
Pistes de solution :
- Interdire les campagnes politiques sur les réseaux sociaux, punir l’activité d’”influenceur”, limiter le partage des publications et limiter la taille des groupes à des groupes de taille humaine (des groupes sociaux en fait...)
- Financement public (plutôt que par la publicité) des journaux d’information, réfléchir à la possibilité d’alterner un sujet négatif et un sujet positif pour éviter de sombrer dans le sensationnalisme et apporter un peu de bonnes nouvelles.
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