La consultation
#LeJourdAprès consultation
Pour une formation à la complexité par les sciences de la vie et de la terre
Contribution comme un appel à une mutation des formations pour que nous sachions ouvrir significativement nos enseignements à la saisie de la Complexité.
La situation géographique de la France en fait une mosaïque de jardins paysages.
Cette situation enviable est souvnt oubliée.
Encore aujourd’hui (B Latour), le cloisonnement des disciplines se maintient, parce qu’il en va de l’efficience de chacune des entités.
Sans jeter le passé et ce qu’il a permis de construire, il est largement temps d’infléchir sérieusement, c’est-à-dire fondamentalement, nos modes de pensées de l’enseignement et de la formation
Les impulsions d’ouvreur comme Edgar Morin nous permettent d’envisager ce qui est crucial : l’agilité à se mouvoir dans la complexité.
Si nous entendons que non seulement nos élites, mais aussi tous nos concitoyens, dans la mesure où ils décident chaque jour, dans le cadre professionnel, dans leur vie quotidienne aussi, dans la manière dont ils sont des exemples pour leur entourage, sont des transformateurs du monde, il peut être questionné plusieurs dimensions à l’apprentissage dès le plus jeune âge :
• L’éducation poussée aux choses de la vie et de la Terre, par un travail pratique engageant la corps et l’esprit : prenons l’exemple de ce conduit l’association La Main à la Pâte
• La formation scientifique pour y associer la navigation mentale dans un univers de la vie et de la Terre qui n’est pas un univers exact mais bien un faisceau de flux d’énergie et d’entropie mélée à la dynamique de conservation et de résilience d’écosystèmes
• L’exercice des dimensions artistiques et de perception de la beauté des choses de la nature qui ajoutent l’engagement affectif nécessaire à l’apprentissage
• L’attention portée à la sémantique et au raffinement du récit, en référence aux Maisons de la Sagesse de Barbara Cassin, parce que les confusions et la simplification du langage peut distorde le rapport au réel. Rester dans des traductions de nos mondes et de nos expressions qui soient vivantes et multiples, accueillir les surprises, et jouer avec les mots et les récits.
• Le retour d’une éducation géographique de base (orientation, saisie des reliefs, des modes d’habitats, des urbanités, des etc.) de façon à re-situer nos contemporains au sein de leur « environnement » physique
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