La consultation
#LeJourdAprès consultation
S'épanouir pour grandir
Je partage l'avis de Charles Pépin lorsque ce dernier décrit notre système éducatif dans son livre "les vertues de l'échec".
Ayant moi même quitté récemment les bancs de l'école pour le monde du travail, je pense avoir une vision encore à jour de nos méthodes d'apprentissage.
Ma mère m'a souvent venté les mérites du monde professionnel, pourtant hors de question d'aller au CFA... Pourquoi ? Parce que je pouvais faire mieux ? J'ai toujours appris mes leçons et tâché d'obtenir des bonnes notes... Dans quel but ? Passer au niveau supérieur ?
Il me semble que la prérogative actuelle est de faire de nous des savants, des touches à tout, débordants de connaissances, au risque de saper notre créativité.
Nous ne devrions pas être jugés sur ce que nous connaissons, mais sur ce que nous sommes ainsi que sur notre capacité à nous intégrer et vivre en société.
Je prend l'exemple de la Suède où les enfants "jouent" et "découvrent le monde" jusqu'à 6 ans alors que nos petits frères et sœurs doivent savoir lire et écrire pour entrer au CP.
Des années plus tard, je constate que bon nombre de jeunes en études supérieures ne connaissent pas leurs motivations profondes. Très peu d'entre nous ont créée, innové, apporté à la société, si ce n'est qu'à travers les impôts.
Développer la créativité avant les connaissances dès l'enfance, revaloriser les voies professionnelles qui apportent une réelle valeur ajouté à notre société et surtout, accorder le droit à l'échec pendant les études. Aux États Unis, un étudiant qui change de voie suite à un échec est souvent accepté dans les établissements auxquels il postule car ces derniers jugent que s'il a échoué ailleurs, sa détermination renforcée fait de lui un meilleur élément (il n'y a pas que du mauvais outre atlantique..)
C.Pepin l'explique bien mieux dans son livre que j'ai cité plus haut.
Créativité, Autonomie dans l'apprentissage, Encouragement dans les choix des étudiants quel que soit la branche vers laquelle ils se dirigent.
Nos enfants, petits frères et sœurs doivent aspirer à devenir des humains (qui réfléchissent par eux-même)... non pas des machines (qu'on encode et qu'on fabrique)
Yann
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