La consultation
#LeJourdAprès consultation
Pour une véritable école de la confiance
Cette crise démontre que rien ne peut remplacer le rapport direct professeur élève. Elle a révélé les inégalités, notamment parce que de nombreuses familles sont en difficultés pour accompagner leur(s) enfant(s) dans les apprentissages ou parce qu'elles sont victimes de la fracture numérique qui est aussi celle des territoires. Cette période doit permettre à la République de respecter son pacte, en donnant pour cela à l'Ecole des moyens efficaces et aussi un cap. J'entends par moyens la création de postes en nombre suffisant pour limiter à 20 le nombre d'élèves par classe, seuil qui permet une approche individualisée de chaque enfant. J'entends par moyens les locaux enfin rénovés, partout accueillants, accessibles aux personnes en situation de handicap, équipés d'outils informatiques, d'un espace de documentation riche. J'entends par moyens, des personnels bien formés, bien rémunérés. J'entends également la fin de la précarité et donc l'arrêt du recrutement de personnels contractuels. J'entends enfin par cap, une politique qui accompagne les enfants à leur rythme, qui valorise les intelligences multiples, les talents divers, qui en finisse avec le bac attribué à 80% des jeunes d'une classe d'âge. Il faut valoriser les filières professionnelles, faire du CAP un diplôme qualifiant, reconnu, non pas un diplôme social comme le souhaite l'actuel Ministre. Il faut redonner au baccalauréat général son prestige et en refaire une passerelle vers les études supérieures. Il conviendra de rester vigilant sur un point, ce bac devra reposer sur le principe de l'équité et non favoriser une élite sociale. Enfin, les programmes devront être pensés avec l'ensemble des professionnels de l'éducation nationale. Il faut repartir de la base.
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