La consultation
#LeJourdAprès consultation
Préserver plutôt que formater
Depuis toujours les institutions éducatives sont pensées comme des outils au service d’une autorité. Que celle-ci soit religieuse ou politique, de gauche ou droite, libérale, anarchiste… Il s’agit toujours de transmettre une idéologie pour « le bien » de la société, en tout cas pour le bien du pouvoir en place ! Sur ce forum même, j’ai pu lire des propositions comme « il faudrait apprendre la sobriété aux enfants à l’école ». Je suis moi même partisan d’une sobriété heureuse mais est-ce qu’on ne pourrait pas arrêter de penser l’école pour servir les adultes et leurs dogmes et mettre l’enfant, son respect et son épanouissement, au centre du système éducatif ?
Je fais parti de ceux qui croient en la bonté naturel et spontané de l’enfant et que notre rôle de parents ou d’accompagnant n’est pas de modeler le « parfait petit humain » mais de préserver cette disposition naturel, cette joie et cet enthousiasme de l’enfance pour devenir des adultes épanouis et bien dans leur peau.
Je citerais en référence le livre d’Alexander S. Niell, libres enfants de Summerhill. Même si ce livre commence à dater un peu, Niels est l’un des premiers à avoir créer dans les années 1920 une école plaçant l’épanouissement de l’enfant en priorité et lui donnant la possibilité d’être acteur de son éducation. Aujourd’hui, les écoles dite « démocratiques » sont les descendantes de ce modèle. Elles commencent à fleurir un peu partout en France mais reste marginales et peu (ou pas) soutenus par le gouvernement.Pourtant, de plus en plus de parents se tournent vers ces écoles alternatives ou font le choix de l’instruction en famille.
Pour citer encore quelques références plus récentes, je vous invite à lire les travaux d’André Stern, de John Holt ou encore Catherine Gueguen.
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