La consultation
#LeJourdAprès consultation
Plafonnement des loyers et maîtrise du prix du foncier
Le loyer représente une charge toujours plus pesante sur le revenu des ménages, mettant en péril de sur-endettement les familles modestes lorsque le coût du loyer représente 30 % de leurs dépenses.
Cette non réglementation délibérée a créé (et crée toujours) une gentrification des centres ville où seuls les plus riches peuvent loger.
Pour les autres, la distance toujours plus importante aux périphéries urbaines (celles qui a alimenté d'ailleurs le mouvement gilet jaune), dépourvues d'infrastructures, de mobilité en transport en commun et de commerces de proximité).
Cette non réglementation de l'encadrement des loyers, toujours plus élevés, et de leur non plafonnement, s'est accompagnée d'une envolée spectaculaire des prix du foncier. Il est aujourd'hui impossible pour une famille gagnant 4000 euros de pouvoir loger même en banlieue proche de la région parisienne, encore moins d'y devenir propriétaire.
J'y ajoute que cette gentrification programmée a créé un grand nombre de logements aujourd'hui vacants (20 à 30 % des logements parisiens seraient inoccupés).
Le "jour d'après" devrait s'attaquer à ce problème qui, dans la crise qui s'annonce, va fragiliser les classes moyennes et populaires, en mettant en place :
- des politiques d'encadrement des loyers et des prix du foncier,
- la mise à disposition de logements pour les étudiants à des prix décents,
- le développement d'un habitat mixte comme le fait la ville de Rennes (où la ville reste propriétaire du terrain) qui peut ainsi mener une politique urbaine sur laquelle elle garde la main.
D'où plusieurs avantages pour la collectivité :
- une optimisation de la mobilité collective et de l'utilisation des infrastructures au plus grand nombre,
- une moindre dépendance à l'endettement,
- une redynamisation des commerces proximités.
Et enfin la suppression pourquoi pas totale des APL (pour le bien des finances publiques) !
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