La consultation
#LeJourdAprès consultation
Soutenir l'économie sociale et solidaire
Face à un capitalisme mondialisé, responsable de la crise actuelle par son système lui-même (déréglementation des échanges, atteinte à la biosphère et aux ressources naturelles, déforestation massive pour produire une alimentation low cost et néfaste à la santé humaine, absurdité du commerce mondial où matières premières, transformations de ces matières premières et consommation des produits manufacturés parcourent des dizaines de milliers de km, impact sur l'emploi dans nos sociétés devenues des sociétés du "service" et pôles de consommation, déléguant l'outil industriel à d'autres pays), il est grand temps de nous poser la question de ce qu'est l'économie réelle, celle de la vie réelle tissée par les acteurs humains que nous sommes.
La libéralisation des échanges sous la forme mondialisée que nous connaissons est responsable d'une crise bien plus grave qui se présente à nous : la hausse non contenue des températures à l'échelle planétaire.
De combien de points dévisseront nos PIB si les terres deviennent incultivables, si l'eau devient rare, si les canicules mettent à l'arrêt certains pans de l'économie, si les catastrophes naturelles deviennent un lot quotidien ?
Et que dire de cette mauvaise "mondialisation" qui empêche tout développement des pays pauvres, accentuant leur isolement sur la scène internationale, parias exclus de fait de la "croissance" économique mondiale ? Que ferons-nous pour limiter les migrations pour raisons climatiques ou environnementales ?
Certains sont déjà aux aguets, se frottant déjà les mains pour assoir encore plus leur emprise sur les hommes, les héritiers de ce capitalisme sauvage, déréglementé et financiarisé, dans lequel l'humain ne devient qu'une marchandise comme le reste du vivant : le capitalisme post-industriel, celui des "services" (financiers ?) porté par les "géants" du web.
La promesse de ces "géants" ? Faire croire que leurs plateformes sont le lien social de demain. Faire croire qu'elles affranchissent les barrières entre les personnes (consommateurs en fait). Non, ces "géants" ne sont pas l'avenir, car ils ne remettent pas en question les inégalités (ils les accroissent) et la déréglementation (ils en sont des vecteurs).
Ces "géants" ne travaillent pas pour le bien collectif, mais pour des intérêts privés que le laxisme des Etats a laissé faire en leur ouvrant grand nos portes.
A contrario, il y a une autre économie qui repose elle-aussi sur les échanges entre personnes, mais elle est dans le concret, dans la solidarité, dans un service gratuit des échanges et la stimulation des bonnes volontés. Elle cherche à construire un monde qui fait sens et qui avance en incluant tous les citoyens, aisés comme modestes.
C'est cette économie-là qui doit être soutenue par l'Etat et les citoyens, celle qui engendre du vrai lien social, qui génère du vrai emploi, qui favorise les circuits courts, qui est durable, qui dynamise les initiatives locales et d'autres modes de consommation.
Ne nous trompons pas de combat.
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