La consultation
#LeJourdAprès consultation
Reconsidérer les métiers que la crise a montré comme essentiels et souvent féminins
Ce que l’on découvre aujourd’hui, au moment où tout est à l’arrêt sauf l’essentiel, c’est que l’entière continuité de la vie du pays repose sur des professions méprisées ou des personnes méprisées : aides-soignantes, aides à domiciles, caissières, infirmières, routiers, cueilleurs de fraises saisonniers (souvent migrants, les agriculteurs pleurent parce qu’ils ne sont plus alors que l’année on les traite de profiteur, de chômeur), livreurs, bénévoles, agricultrices et maraîchers. Ils sont mal payés voire ils font souvent du travail gratuit.
L’ensemble des activités très souvent considérées comme féminines, c’est à dire les activités de soin des autres, de lien social, sont d’une utilité sociale bien plus importante que beaucoup de boulots de cols blancs, on le voit en temps de crise comme celle que nous traversons.
De même rester toute la journée à la maison avec leurs enfants pourra montrer à bien des personnes que les profs avec 30 élèves par classe, parfois plus, sont des héros du quotidien ! Et qu’eux comme beaucoup de fonctionnaires se sont adaptés en quelques heures et qu’ils ne sont pas sclérosés dans un système lourd (visio, audio, appli).
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