La consultation
#LeJourdAprès consultation
Sortir de la solidarité de "posture" pour aller vers une solidarité "d'être" en créant des fonds de solidarité à la main des citoyens.
Le temps que nous vivons nous semble tout à coup réduit à sa plus simple expression. Limités dans nos projets, dans notre liberté, examinons cependant le temps d'hier qui s'est effondré face à l'incertitude de la pandémie. Hier, nous étions "affairés sans rien faire", engloutis dans un rythme qui n'était pas le nôtre, subissant la fuite du temps sans même en savourer le goût. Alors la pause est arrivée comme un silence nécessaire et vital, et le bruit de nos vies, l'agitation perpétuelle a été remplacée par le chant, celui des oiseaux et celui de notre âme.
C’est avec une certaine humilité que le comité citoyen Parolla di a Ghjuventù a fait le choix de répondre aux 11 questions du collectif de députés « Le jour d’après ». Si nous ne nous positionnons pas comme experts de chacune de ces thématiques nous pensons que la jeunesse doit être écoutée. Nous sommes ouverts à engager davantage de discussions avec l’ensemble des forces citoyennes pour élaborer un nouveau projet de société avec l’humain comme fil conducteur.
Bien qu’il soit encore trop tôt pour penser le monde de demain, trop tôt pour formuler des propositions et que nous pensons que cette concertation doit être poursuivie, la crise du COVID19 nous questionne sur nos pratiques et notre mode de vie. Le confinement nous a permis de nous rendre compte de l’impassibilité des murs qui nous enferment et de la nécessité de retrouver la ferveur d’être ensemble. Le nouvel élan d’humanisme, qui émanera de la crise, saura-t-il tarir notre incroyable capacité à condamner nos différences ?
4. Comment retisser des solidarités ?
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les sociétés occidentales se sont reconstruites dans un objectif d’amélioration du confort matériel de la population entrainant la progression de l’individualisme et altérant une part des valeurs de solidarité. Cependant, la crise du COVID19 nous a permis d’observer que la solidarité peut se mettre en place de manière spontanée, par les citoyens, et en dehors des cadres institutionnels.
Aujourd’hui, la solidarité a besoin d’une nouvelle définition. Faut-il réellement favoriser des actions pour « retisser des solidarités » ou faut-il simplement renforcer les solidarités lorsqu’elles émanent directement d’initiatives citoyennes ? Les citoyens ne doivent pas se sentir « forcés » d’être solidaires. Nous devons éviter de nourrir la solidarité de posture qui alimente le besoin individuel d’exister socialement, au détriment de l’intérêt général.
Considérant ces différents principes, notre proposition est de créer un fonds de solidarité à la main des communes ainsi qu’un autre à celle des régions, mobilisable par les citoyens eux-mêmes sur la base de leurs projets.
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