La consultation
#LeJourdAprès consultation
Reconstruire le lien avec ce qui nous nourrit, partager plus vers et au travail
La crise sanitaire actuelle nous oblige à changer notre relation à ce qui nous nourrit et ceux qui nous nourrissent. La crise planétaire que nous vivons actuellement plaide pour une relocalisation des moyens de production pour limiter les transports. Il devient ainsi évident que nous devons aller vers une agriculture plus locale et durable, permettant des solidarités accrues entre producteurs et consommateurs, entre campagnes et villes, comme le font déjà certaines structures comme les AMAP. Non seulement cela favorisera une compréhension entre des modes de vie parfois opposés, mais cela facilitera aussi une évolution du paysage agricole français vers des méthodes plus responsables dans l’utilisation des sols (dont la reforestation), ou vers un élevage mettant la priorité à la qualité et non à la quantité - tout en améliorant la rémunération des éleveurs. Les impacts sur les distances parcourues, la localité des produits, la réduction du gaspillage alimentaire sont autant d’effets bénéfiques sur l’environnement mais aussi sur le cadre social d’entraide et de confiance.
La voiture personnelle est par essence le royaume de l’individualisme. Intégrer l’échange social dans les déplacements quotidiens en développant le covoiturage, voire l’autopartage lorsqu’il y aura suffisamment d’alternatives à la voiture en solo, est donc aussi un défi nécessaire pour l’évolution de notre rapport à l’autre. Le potentiel est notamment important dans les zones de moyenne densité, à condition d’affecter d’importants moyens de communication et en dissuadant “l’auto-solisme” de manière convaincante. L‘implication des entreprises est ainsi essentielle pour leur développement dans les trajets domicile-travail. Le rôle des pouvoirs publics est lui indispensable pour mettre en place un réseau d’aires de rencontre entre co-voitureurs, un régime fiscal spécifique pour le covoiturage domicile-travail, ou encore des voies dédiées au covoiturage.
Les lieux de travail étant également des lieux sociaux, des espaces de co-working publics seraient aussi des vecteurs de rencontres de sphères professionnelles et de redynamisation de certains espaces urbains ou péri-urbains, à condition de ne pas participer à l’étalement urbain. Dans l’optique d’une limitation des déplacements domicile-travail et d’une dissociation d’espace personnel/professionnel, ces nouveaux espaces seraient également idéaux pour mettre en relation les sphères de l’entreprise privée, du secteur public et des activités associatives.
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