La consultation
#LeJourdAprès consultation
Redécouvrons les bons produits de nos terroirs et notre savoir-faire
Il convient de reconsommer des produits français et si possible locaux en respectant les saisons: arrêtons les cerises du Chili en plein hiver, voire les tomates toute l’année...., arrêtons de proposer de l’agneau néo-zélandais, etc....
Recherchons une vraie traçabilité sur les produits et leur qualité. Quid quand ceux-ci viennent d’horizons lointains, pensez également à leur bilan carbone.... les dégâts futurs de la planète ne sont pas actuellement inclus dans le prix de ces produits lointains...et il faudra les payer un jour, n’est-ce pas le consommateur ?
Le développement du bio pourquoi pas, mais avec des produits français : aujourd’hui les grandes surfaces développent leur rayon consacré au bio, mais avec des produits venant de Turquie et autres... Bonjour le bilan carbone que l’on veut prôner avec cette palette de produits étrangers...
Redécouvrons nos agriculteurs, nos producteurs de fruits et légumes, nos véritables éleveurs : ils sont respectueux de leur production ou encore d’un savoir-faire de tradition.
Oui, ce sera plus cher mais rappelons nous qu’ils sont soumis à des règles sanitaires bien plus strictes que leurs concurrents étrangers (cf. produits phytosanitaires interdits chez nous mais autorisés hors de nos frontières) sans compter des coûts salariaux plus élevés.
Arrêtons aussi ces circuits propices à la fraude à la TVA en Europe qui coûte chaque année quelques milliards d’Euros : ovin ou bovin né en France, puis élevé dans un autre pays européen, puis encore engraissé ailleurs et enfin abattus encore dans un autre pays. Et à la fin, cela revient en France intégré dans des plats industriels cuisinés... avec parfois de la viande de cheval à la place du bœuf dans les lasagnes par exemple...et selon quelle traçabilité.... Et quid de la santé du consommateur ? Aux Pouvoirs Publics et à la Commission Européenne d’agir enfin avec bon sens, sévérité (cf. suppression de ce type de circuit de magouilleurs) : on stoppe ceci, point barre.
Posons-nous également la question de la valeur nutritive des produits importés : pas toujours cueillis à point donc avec des additifs (...bien sûr chimiques) pour assurer leur bonne conservation, leur belles couleur marketing pendant leur(s) transport(s) et leur(s) stockage(s) successifs. Les vitamines et autres nutriments de ces produits sont-ils toujours présents ?
Enfin, posons-nous aussi la question du bilan carbone de ces produits importés : consommer d’abord français et puis local réduit immanquablement ce bilan carbone lié au transport ainsi qu’au stockage. Raccourcissons les circuits producteurs / consommateurs, cela fera moins de marges pour les intermédiaires qui se rémunèrent bien et participent à la hausse du prix des produits concernés. Faisons tout pour réduire le nombre d’intermédiaires, sont-ils vraiment indispensables ?
Effectivement, ce sera toujours plus cher à l’achat mais beaucoup plus sain à terme pour la santé de tous, permettant aussi d’espérer une réduction pour les dépenses sociales correspondantes.
Constatons que les chefs cuisiniers, qui proposent des petits plats simples à réaliser durant cette période de confinement, travaillent avec des produits frais locaux, dont ils vantent les goûts et la saveur...
Rappelons enfin que nos agriculteurs, nos éleveurs participent à l’entretien des paysages de nos campagnes, de nos montagnes.
En conclusion, redevenons citoyens en termes de consommation et arrêtons d’être nous-mêmes mondialistes en la matière. Cela ne tient qu’à nous : un comportement de bon sens.
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