La consultation
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Éco-Taxe pour le secteur alimentaire
Mise en place d’une taxe sur l’empreinte écologique du produit acheté (CO2 eq, qté d’eau, utilisation de pesticide, etc.). Cette taxe pourrait prendre la forme d’une TVA dégressive, appliquée en fonction du revenu du ménage et favoriserait/financerait une consommation locale.
Dans les faits, chaque produit serait pondéré par un facteur en fonction de l'impact GES de sa chaine de production.
La taxe permet de compenser le prix des produits importés et serait flechée de telle sorte qu'elle compense le prix des produits locaux de substitutions (souvent plus chers), sans grever le pouvoir d’achat.
Forces :
- Rééquilibrer le « vrai » coût des produits
- Promouvoir la production et la vente locale par rapport à l’importation massive
Faiblesses
- Formalisation bilan carbone vs analyse de cycle de vie
- Définition des bornes initiale et finale pour estimer la qté de GES
- Evaluation de la méthode de production
- Assurer la transparence pour le pouvoir d’achat des foyers : impossible d’attendre de faire sa déclaration pour obtenir le remboursement
Opportunités
- Redistribution de la taxe perçue sur les aliments « exotiques » (à définir)
- Facilitation des modes d’approvisionnement alternatif (hors supermarché).
- Transition d’un « consommateur passif » vers un « consommateur responsable » engagé vers une production durable.
Risques
- Opposition de la population devant une nouvelle taxe (cf. éco taxe sur l’essence et gilets jaunes)
- Surcharge réelle du poids de l’alimentation sur les budgets les plus modestes, perçue comme une injustice ou un acharnement sur les plus foyers les plus faibles.
- Incompréhension, défiance, vis-à-vis d’une mesure liberticide. L’écologie n’est pas la priorité.
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